Par Jean-Jacques Bourdin avec Antoine Bueno, Me Adrien Basdevant
La grande confrontation du 9 janvier 2024
Antoine Bueno x Me Adrien Basdevant : Intelligence artificielle, la France va-t-elle payer sa prudence ?
L'actualité du jour commentée et débattue par Jean-Jacques Bourdin et ses invités. Retrouvez "Parlons vrai chez Bourdin" du lundi au vendredi de 9h à 10h sur Sud Radio et en podcast.
En partenariat avec Verisure.
Retrouvez ci-dessous la retranscription automatique des 5 premières minutes de votre émission :
"Gabriel Attal, est-ce que ce serait un bon choix selon vous ?"
Jean-Jacques Bourdin : Le matin entre 9h et 9h30 avec vous, avec vos interventions, vous nous racontez ce que vous vivez, 0-826-300-300. Vous nous faites part de vos réflexions, de vos remarques, de ce qui vous intéresse dans l'actualité, tout simplement. Alors le remaniement, je ne sais pas si ça vous intéresse ou pas. Évidemment que ça nous intéresse de connaître le nom du futur Premier Ministre. Probablement, moi j'ai affirmé Gabriel Attal, je maintiens cette affirmation. Gabriel Attal, est-ce que ce serait un bon choix selon vous ? Dites-nous. Allez-y 0-826-300-300, il est populaire, il est populaire comme peut l'être Bardella. Ce sont deux jeunes, c'est deux jeunes de la politique, qui seront probablement dans les années qui viennent face à face. Donc c'est intéressant sur le terrain purement politique, c'est sans doute l'une des raisons pour lesquelles Emmanuel Macron choisit Gabriel Attal. Bien, cela dit, peut-être que tout a changé dans la nuit, là je ne sais pas. Mais pour l'instant, c'est Gabriel Attal qui sera Premier Ministre. Bien, peut-être que ça changera la nomination à la fin de la matinée, nous verrons bien. Mais qu'en pensez-vous ? 0-826-300-300, et puis le froid, les conditions de circulation avec nous pour nous donner les dernières informations. Et évidemment, évidemment, Benjamin Glaise, que savez-vous ?
Benjamin Glaise : De grosses difficultés, toujours sur plusieurs axes, notamment la 12, la 13, fermées même par endroits à proximité de la capitale. Fermeture aussi d'une partie de la N118, qui entoure la capitale, et de la 6A. Cette nuit, on a dénombré une centaine d'accidents sans gravité, à 8h, 400 véhicules étaient encore bloqués sur la route. Le chiffre dévoilé par Clément Beaune, le Ministre des Transports, qui reconnaît des dysfonctionnements concernant l'anticipation de cet épisode neigeux. Il dit vouloir en tirer toutes les conséquences pour faire mieux la prochaine fois.
Jean-Jacques Bourdin : Pour faire mieux, ça veut dire quoi ? Faire mieux, ça veut dire peut-être prendre ses précautions, et peut-être saler auparavant, et peut-être, je ne sais pas, rendre les conditions de circulation dignes d'un pays aussi développé que le nôtre, tout simplement. Et tiens, pour en savoir un petit peu plus, nous allons prendre François-Xavier Montil, bonjour.
"Alors quand vous vous êtes habitué dans le Cantal, évidemment, dès que les grands froids arrivent, on s'occupe des routes, hein ?"
Invité : Bonjour Jean-Jacques, bonjour à tous les auditeurs.
Jean-Jacques Bourdin : Merci François-Xavier, vous êtes directeur général d'Europe Service, je crois que vous êtes dans le Cantal, c'est cela ?
Invité : Ah oui, c'est un département que vous connaissez bien Jean-Jacques, le Cantal.
Jean-Jacques Bourdin : Eh oui, que je connais bien, un peu moins maintenant, mais que j'ai très bien connu dans ma vie. François-Xavier, le salage. Alors quand vous vous êtes habitué dans le Cantal, évidemment, dès que les grands froids arrivent, on s'occupe des routes, hein, François-Xavier ?
Invité : Absolument ça, on est dans le Cantal, donc on connaît un peu le froid qui caille, donc vous avez très justement dit qu'il fallait anticiper, il faut adapter sa conduite, ralentir, s'équiper, et utiliser des solutions spécifiques pour sécuriser les routes. À Europe Service, notre petit PME du Cantal, on est quand même numéro 1 français, des solutions de sécurité et de déneigement, on a inventé, Guy Lafont, qui est notre ancien PDG, a inventé une solution qui s'appelle la solution de saumure. Qu'est-ce que c'est Jean-Jacques, la solution de saumure ? Eh bien c'est une technique qui a développé Europe Service qui permet d'agir jusqu'à moins 14 degrés en un quart d'heure. Aujourd'hui, on répand du sel sur les routes de manière exagérée, ça ne fonctionne que jusqu'à moins de 3 degrés et il faut parfois 2 heures pour que l'action soit immédiate. Avec la solution de saumure d'Europe Service, on est utile à moins 14 et efficace immédiatement. Vous connaissez la solution du saut à champagne, Jean-Jacques ? On prend un saut à champagne, on met la bouteille de champagne dedans, c'est à 0 degrés. Si vous jetez une poignée de gros sel à l'intérieur du saut à champagne, on peut descendre jusqu'à moins 25. C'est ce qui se passe sur nos routes. Prenez un saut à champagne, mettez une bouteille de champagne et des garçons, vous jetez une poignée de sel, on givre la solution. Et aujourd'hui, pourquoi ça merde aujourd'hui sur Paris et les agglomérations ? Eh bien tout simplement peut-être parce qu'on a trop salé. Il faut utiliser des solutions adaptées, la saumure est une solution adaptée.
Jean-Jacques Bourdin : J'ai compris, mais François Xavier, ça veut dire quoi ? Ça veut dire que quand on sait qu'il va y avoir un épisode de froid et un risque, on anticipe, on répand votre saumure sur les routes ou autoroutes, on est d'accord ? Et là, elle fait combien de temps cette saumure ?
Invité : Eh bien, c'est toute la technique qui consiste à anticiper la solution. Aujourd'hui, on le fait avec nos partenaires tel APR, on le fait également sur des gros axes. Eh bien, on met de la saumure, qui est un mélange d'eau et de sel, qui est écologique, Jean-Jacques, qui est écologique. Ça permet de répandre 40% de sel de moins sur nos routes.
Jean-Jacques Bourdin : Oui, mais c'est efficace. D'abord, il faut mettre ça. Combien de temps avant l'épisode ?
Invité : Il faut d'abord enlever la neige. C'est une solution de raclage. (...)
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