Retranscription des premières minutes :
- Ça tombe bien, on a fait une métaphore sportive, c'était le moment de retrouver notre médecin du sport, Roger Rua, bonjour ! Bonjour ! Comment ça va ? Oh ben ça va ! Oui, malgré la chaleur, on y reviendra juste à la fin de cette interview.
- Mais avant ça, on va parler non pas du 110 mètres haies que j'évoquais tout à l'heure, ou à l'instant plutôt, mais des baignades.
- Vous nous révélez une chose, c'est que tous ceux qui iront se baigner dans la Seine vont devoir se faire tester. Pourquoi ? Alors le but principal de ce test préalable à la baignade dans les sites qui vont être ouverts à la baignade sur la Seine, il y en a trois, c'est de garantir la sécurité de ces baigneurs, parce qu'il a été mis en place un système de mètre nageur qui est très important, mais la nage en eau vive, parce que la Seine...
- La Seine, c'est un fleuve, c'est un fleuve vivant.
- La nage en eau vive, ce n'est pas la nage en piscine.
- Et il faut donc avoir des qualités déjà physiques suffisantes et deuxièmement techniques, c'est-à-dire pouvoir faire face à une situation un petit peu inattendue dans l'eau de la Seine.
- Je vous rappelle qu'il y a des poissons dans la Seine dont certains ont une taille impressionnante, d'ailleurs.
- Oui, d'accord. Donc qu'est-ce qu'on va tester ? Alors on va tester les capacités.
- On va tester les capacités de nage.
- Sportives aussi, mais surtout de nage technique.
- C'est-à-dire comment savoir flotter, savoir récupérer après un plongeon, etc.
- Ça paraît simple pour tous ceux qui savent nager, mais pour ceux qui ne savent pas nager, et il y en a encore quelques-uns, malheureusement, il faut qu'ils aient un niveau technique suffisant.
- On ne les laissera pas plonger comme ça d'emblée.
- D'accord.
- Et donc d'où le principe de ce test.
- D'où le principe de ce test.
- Ça va se passer comment ? Qui va faire passer le test ? Où est-ce que ça sera ? Ce sont les maîtres nageurs qui vont faire passer ces tests.
- Et ça sera dans un endroit.
- C'est-à-dire qu'on va protéger des sites qui ont été ouverts.
- Et à partir de ce moment-là, on aura un petit bracelet, un peu comme au Club Med.
- Ou alors en boîte de nuit, pareil.
- Toi tu y vas, toi tu n'y vas pas.
- Exactement.
- Est-ce que cette pratique-là, il faudrait la généraliser à d'autres endroits ? Alors la surveillance, bon, normalement est obligatoire dans tous les endroits.
- Ça c'est le cas.
- En revanche, le test, pardon, mais sur les plages, c'est en eau vive, sur la mer.
- On ne barre pas la plage à ceux qui ne savent pas très bien nager.
- Absolument.
- Mais il faudrait, mais vous vous rendez compte de ce que ça peut représenter comme contrainte pour tout le monde.
- Mais c'est vrai qu'il faudrait avertir, en tout cas peut-être faire de la prévention à l'entrée des plages.
- Pour dire, bon, est-ce que vous pouvez avoir des qualités de nageur ou pas ? Enfin, voilà, c'est quand même quelque chose à envisager.
- Exactement.
- Mais ça, on en reparlera.
- Dernier point, puisque vous êtes médecin, je parle de santé aussi.
- Si je me suis baigné dans la Seine.
- Ça, c'est pour le fleuve parisien, mais ça peut être pour n'importe quel autre fleuve.
- Est-ce que je dois me faire dépister quand je ressors ? Non, pas systématiquement.
- Heureusement.
- Il faut déjà y rentrer.
- Je sais que personnellement, je ne sais pas si je plongerai dans la Seine.
- Attendez, attendez, attendez.
- Pardon, vous êtes médecin.
- C'est rassurant quand même.
- Vous m'expliquez, moi médecin, je ne suis pas sûr que je plongerai dans la Seine.
- Même si c'est autorisé.
- Pourquoi ? Oui, oui.
- Moi, je pense que quand même la Seine, surtout la Seine.
- C'est un fleuve qui n'est...
- D'ailleurs, on voit bien que les tests qui sont faits pour décider si l'eau de la Seine est nageable ou pas, fluctuent assez tous les jours.
- Il suffit qu'il pleuve un petit peu, ça devient rouge.
- Donc, ça veut dire que le seuil de baignabilité est très, très, très, très bas.
- Oui, et...
Transcription générée par IA