Retranscription des premières minutes :
- Il n'y a pas que la popularité présidentielle qui baisse. Il y a aussi l'immunité face au Covid. On en parle parce qu'on parle santé à la même heure, chaque samedi sur Sud Radio avec notre médecin. Bonjour, Daniel Simécar. Bonjour. Bonjour à tous.
- L'immunité des Français face au Covid baisse. Concrètement, ça veut dire quoi, d'abord ? Ça veut dire qu'on observe comme un petit peu chaque année, mais on réobserve une augmentation depuis le mois de mai des consultations aux urgences avec des tests Covid positifs. On observe une augmentation des hospitalisations. Et il y a aussi... Malheureusement, on doit déplorer quelques décès.
- Hum. Donc pour l'instant, c'est plutôt l'année...
- 2020, le printemps et début d'été le plus modéré par rapport à cela. On est quand même... Le nombre de cas, c'est inférieur à 2024 et aux années précédentes.
- Mais il y a quand même une remontée de la courbe. Et donc comme toujours, on peut pas savoir, on n'a pas de boule de cristal pour savoir ce qui va se passer, évidemment, on réagite un petit peu nos clochettes.
- Oui. Nos petits coxins médicaux pour alerter la population.
- Pour leur dire de faire attention, notamment les personnes vulnérables. Question importante, vous l'avez dit, ça revient. C'était revenu l'an dernier.
- Est-ce que ça y est, maintenant, le Covid est devenu un virus saisonnier comme la grippe, avec le même genre d'impact sur le système de santé publique et la même périodicité, quoi ? Eh ben pas tellement la même périodicité, parce que la grippe, on connaît depuis des années et des années son évolution.
- L'épidémie de grippe ne s'arrête jamais, mais elle fait le tour de la planète. Comme un métronome, elle passe de l'hémisphère sud à l'hémisphère nord, de l'hémisphère sud à l'hémisphère nord.
- Et puis bon, à 15 jours ou un mois après, la grippe, c'est quand même toujours automne-hiver.
- Oui. C'est toujours un oiseau migrateur. C'est pareil à chaque fois ou presque. Le Covid, c'est pas pareil ? Oui. Le Covid, c'est pas tellement prévisible. Et saisonnalité, écoutez, en ce moment, bon, il pleut un peu.
- Mais enfin, on n'est pas dans un climat...
- Ni automnal, ni hivernal. Donc par rapport à cela, les recommandations, c'est en premier lieu bien évidemment la vaccination.
- Je rappelle quand même que du point de vue de la science et en dehors de toute polémique, la seule mesure dont on peut scientifiquement dire qu'elle a permis d'agir sur l'épidémie, c'est la vaccination.
- Tout le reste, on peut discuter. Le masque, machin, toutes les autres mesures.
- On va pas... On est en 2025. La polémique, c'est fini. Mais voilà. Il y a des choses que la science a montrées.
- Donc les plus de 65 ans et encore plus particulièrement les plus de 80, une dose de rappel à la pharmacie, c'est simple, c'est rapide, c'est pris en charge.
- Il n'y a pas de problème. Évidemment, toutes les personnes fragiles qui connaissent leur fragilité, qui attrapent un peu tout, ils le savent.
- Et puis les personnes, évidemment, qui ont une pathologie particulière.
- Le diabète, par exemple, un fort surpoids aussi, on peut le dire, ou alors des troubles cardiaques, par exemple.
- Exactement. Exactement. Et puis les petites mesures qu'on rappelle toujours, mais aérer les maisons depuis la chasse anti-gaspi des années 70 ou 80, etc.
- On a cessé l'aération traditionnelle des maisons et des appartements depuis toujours.
- On vit en air destiné. C'est resté dans les mœurs, malheureusement. Donc il faut penser à aérer les maisons, aérer les maisons.
- Les gestes barrières, bien sûr. Bon, ça, je crois que du point de vue, maintenant, celui qui est ternu dans sa main, quand même, il est un peu montré du doigt.
- Ça, c'est un peu rentré dans les mœurs. Et puis le port du masque chaque fois qu'on a un doute.
- C'est ça. Et la personne est montrée du dos aussi parce qu'on n'a pas envie de lui serrer la main après.
- Ça paraît normal. C'est du bon sens, tout simplement.
- Merci beaucoup, Daniel Simeca, médecin généraliste. C'était simple comme une ordonnance de médecin.
- On vous retrouve un prochain samedi avec bonheur, comme toujours.
- Bonne journée à tous.
- Allez, restez...
Transcription générée par IA