Retranscription des premières minutes :
- « Avec Sofinco, baissez votre consommation d'énergie en lançant vos travaux d'éco-rénovation. Sofinco présente... » « Sud Radio, parlons éco-rénovation. » « C'est le gentil du siècle, la transition énergétique. On en parle avec Grégoire Darico. » « Bonjour Laurent Permas. » « Bonjour Grégoire. » « Bon, cette semaine Laurent, on reprend la saga, ma prime rénov', hein, saga, parce que moi je vous ai laissé il y a deux semaines avec une suspension du dispositif.
- Alors des artisans qui étaient furieux, mais patatras, cette semaine j'apprends que le gouvernement fait machine arrière. » « Eh oui, une vraie série Netflix à suivre. Eh bien en effet, il n'y a qu'un jour, donc, l'État fait une pause du dispositif, avec une reprise au 15 septembre.
- La cause, c'est trop de fraudes, trop de dossiers. En fait, une victime de tout simplement du succès. On l'attendait, il est là.
- Et donc cet engorgement, eh bien, fait que l'État décide de geler pour deux mois, en fait.
- L'ensemble des primes, à la fois pour les travaux simples et les travaux de grande ampleur. » « Oui, parce qu'on parlait de 400 dossiers déposés par jour, mais sauf que Bérénice nous en avait un peu parlé.
- Cette décision, elle provoque un tollé général chez les professionnels du bâtiment. » « Eh oui, la Fédération française du bâtiment, la CAPEB, en fait, sont montés au créneau et ont pu justement expliquer toute la difficulté que pouvaient avoir les professionnels.
- Il y a 500 000 artisans en France et ils comptent sur ces aides. C'est une façon aussi d'accompagner, en tout cas, les Français dans leur logement, pour leur bien vivre, au-delà de leur pouvoir d'achat. Et donc c'est très long pour eux d'attendre deux mois et demi. » « Le gouvernement a craqué. » « Alors, en fait, il a tout simplement écouté. Je pense que c'était peut-être un sujet qui n'était pas vu de cette fenêtre, c'est-à-dire la popularité et le fait que les Français ont pu mettre en place des travaux, puisqu'on a trois fois plus de dossiers en 2025 par rapport à 2024. C'est un phénomène. Voilà, ils sont là.
- Eh bien, ce qu'on peut dire aujourd'hui, c'est qu'il y a une très bonne nouvelle, puisque le monogeste, eh bien, on peut à nouveau, les Français peuvent à nouveau appeler leurs artisans, contacter France Rénov' pour justement pouvoir mettre en place un dispositif.
- C'est quoi un monogeste ? Eh bien, c'est très simple. Vous faites un engagement d'un travail. C'est sur la VMC, par exemple. En période, justement, de chaleur, estivale, ça peut servir.
- C'est les fenêtres à double vitre.
- C'est l'entourage, c'est la VMC, c'est la climatisation, c'est ces dispositifs qui permettent, en fait, de mettre en place tout simplement la prime Rénov' monogeste.
- Donc, ces petits travaux, ils peuvent continuer cet été ? Absolument. Les travaux simples restent éligibles à ma prime Rénov' tout l'été sans interruption. Et donc, c'est d'ailleurs les plus populaires, puisque rien qu'en 2024, comme je le précisais, 78 000 demandes de plus en monogeste et contre 44 000 en geste de grande ampleur.
- Donc, vous voyez une envolée. Et c'est pour ça, en fait, que le gouvernement est revenu sur notamment le dispositif de ma prime Rénov' pour monogeste simple.
- Je rappelle, c'est 3,6 milliards sur une année, sur 2025 de budget.
- Et Laurent, pourquoi suspendre les rénovations globales ? Alors, rénovations globales, elles sont plus complexes. Et en fait, il y a eu des sujets de fraude, malheureusement, pour un montant assez fort de 230 millions.
- Quel genre de fraude ? On sait à peu près ? Alors oui, c'est des faux travaux. C'est une enveloppe, en fait, trop...
- Une enveloppe élevée avec des dispositifs...
- Des surfacturations.
- Exactement, des surfacturations ou des dispositifs qui ne sont pas nécessaires pour le logement et notamment pour améliorer son étiquette.
- Je le rappelle, c'est deux étiquettes en plus. Et donc, ça, c'est normé.
- Et donc, il y a eu ces fraudes de dossiers, d'instructions qui ont été relevées pour plus de 230 millions d'euros.
- Et c'est 50 millions d'euros, notamment par an, mesurés par TRACFIN, qui est l'organisme, en fait, de la direction...
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