Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio, le 10h midi, mettez-vous d'accord, Valérie Expert.
- Champion mon frère, on a gagné, on a gagné effectivement, le PSG a gagné mais néanmoins il y a eu quand même un certain nombre de débordements, de violences qui rendent la fête un petit peu moins belle et on va en parler, essayer de comprendre le décalage médiatique.
- Encore ce matin, le Parisien consacre 12 pages à la victoire, il faut arriver au bout de ces 12 pages pour qu'on nous parle des dégradations et des violences, on va y revenir dans un instant avec vous.
- Jean-Christophe Gallien, bonjour, politologue et conseiller en communication à Sennamou, militant associatif, membre du bureau politique exécutif Les Ecologistes et vous êtes en charge de la formation et de l'Académie Verte, vous êtes Marseillais, c'est dur ce matin ? C'est la gueule de bois ce matin pour les Marseillais.
- Vous avez regardé le match ? J'ai regardé le match, oui.
- Et vous espériez vous la victoire ? Alors j'étais, j'avais un sentiment partagé, je fais attention à ce que je dis parce que voilà, non mais j'espérais la victoire de Milan en vérité.
- Oui, comme beaucoup de Marseillais, les maillots sont arrachés.
- Geneviève Gottinger, vous avez regardé le match, présidente de l'agence Image, spécialiste en communication.
- J'ai regardé les petits bouts après, non moi j'étais en voiture, j'en ai de l'Auxerre ça me dit.
- Ah d'accord, vous l'avez écouté à la radio évidemment.
- Exactement.
- Mehdi Raïch, analyste politique, le foot c'est pas votre truc.
- Bonjour.
- Si, si, si, j'ai une très bonne culture foot mais j'ai plus une culture anglaise du foot.
- Paris Saint-Germain c'est pas ma com'.
- Et Jean-Christophe, vous avez regardé ? Moi je suis un vieux supporter de l'Olympique de Marseille, mais j'ai trouvé si vous voulez que cette équipe cette année, cette saison du Paris Saint-Germain, était exceptionnelle à un niveau mais on très rapidement compris, même si les médias français l'ont beaucoup attaqué, beaucoup attaqué, donc je me suis félicité parce que le jeu pratique et l'engagement, on n'avait rien à voir avec ce qu'on pouvait estimer auparavant et donc c'était un plaisir de les voir au parc.
- Oui.
- Même un supporter comme moi, je vous le redis, qui encore une fois revoit la tête de Basile Bolli en 1993 contre un autre Milan, le Milan AC, et une raclée contre le Paris Saint-Germain quatre jours plus tard au stade Vélodrome où j'étais, je me rappelle très bien.
- Et bien je peux vous dire que j'étais content pour le Paris Saint-Germain quand même.
- Très bien.
- Et pour les jeunes parisiens qui étaient contents.
- On va parler de tout ça, de ces violences et les filles qui accusent Bruno Rotailleau de mettre de l'huile sur le feu.
- Le PSG doit-il payer pour les dégâts ? Bref, si on a le temps, on parlera de la fast fashion.
- Oui, ce matin, ce qui est quand même étonnant, enfin moi j'avoue que j'ai regardé à la télévision, c'est de voir le décalage qu'il pouvait y avoir entre les plateaux de télévision où on nous disait la fête est bon enfant, tout va bien, etc.
- et ce qu'on pouvait suivre sur les réseaux.
- Et c'est Arnaud Benedetti qui a tweeté, c'est quand même dingue qu'aujourd'hui on soit obligé de s'informer sur les réseaux sociaux.
- Les réseaux sociaux parce qu'il y avait visiblement une volonté et de la part même des CRS qui disaient non, non, ça va, etc.
- Il y avait une volonté de dire que finalement il ne se passait pas grand-chose.
- Est-ce qu'on veut raconter une belle histoire ? Je pense que c'est, voilà, on sait très bien qu'un événement en France aujourd'hui, qu'il soit sportif, culturel ou autre, exception peut-être politique et encore pour combien de temps, j'en sais rien, va être perturbé, va être accompagné par ces violences qui n'ont rien à voir.
- Précisons-le.
- Moi, j'insiste là-dessus, je suis un fan de sport, de sport professionnel, de sport amateur, peu importe, et de football en particulier.
- Ça n'a rien à voir avec les supporters du foot.
- On sait très bien d'où viennent les gens, qui sont les gens, comment ils font ça et pourquoi ils font ça.
-...
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