Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio. Le 10h midi. Mettez-vous d'accord. Valérie Expert.
- Mettons-nous d'accord. Nous sommes avec vous en direct vendredi 30 mai sur Sud Radio. Et nous allons débattre avec Régis de Castelnau.
- Bonjour, Régis. Vous êtes avocat. On vous retrouve dans votre livre « Une justice politique » aux éditions L'Artilleur.
- Et vous êtes également membre de la rédaction de Front populaire. Franck Tapirot, publicitaire, fondateur de Diaspora Défense Force.
- Vous allez nous dire peut-être quelques mots sur ce mouvement. Je ne sais pas si on peut appeler ça une association.
- C'est une association. Une association où vous avez remis les prix des justes il y a 2 jours.
- Du 7 octobre. Les justes du 7 octobre, c'est-à-dire ceux qui ne sont pas juifs et qui ont défendu ce qui s'est passé le 7 octobre et la cause.
- Théo Hamsaadi, vous êtes délégué national des Jeunes Républicains. Bonjour à vous.
- Et Ergun Toparslan, vous êtes délégué général de Territoires de Progrès. Vous êtes également chef d'entreprise.
- Interdiction de fumer dans les lieux où il y a des enfants. Qu'en pensez-vous ? Santé publique ou liberticide ? Le Pen bardéla, pas de friture sur la ligne, disent-ils. Et puis la Ligue des champions.
- On va en parler évidemment avec les annonces qui ont été faites par Laurent Nunez de mesures de sécurité proprement hallucinantes.
- Et puis on parlera de Gaza avec Emmanuel Macron.
- Macron qui est pour la reconnaissance d'un État palestinien. C'est un devoir moral et une exigence politique.
- On commence avec vos coups de cœur, vos coups de gueule. Coup de cœur pour vous, Théo ? Oui. Mon coup de cœur, c'est l'inauguration d'une statue à l'effigie d'Arnaud Beltrame, du colonel Beltrame, qui a été donc inaugurée mardi, si je me souviens bien.
- Coup de cœur parce que pour moi, Arnaud Beltrame véhicule depuis quelques mois, quelques années maintenant dans le contexte dans lequel nous sommes.
- Celui qui est d'un pays qui fait face à l'antrisme, face à l'islamisme, d'un islamisme qui a tué sur son sol.
- Des centaines de ses citoyens. Arnaud Beltrame est un message, c'est un symbole.
- Et c'est un symbole de résistance et d'une nation qui résiste.
- Et qui même au XXIe siècle, où on se dit parfois qu'on ne fait plus l'histoire, qu'on se contente de la commémorer, les gens comme Arnaud Beltrame sont là pour nous rappeler qu'on fait toujours l'histoire, qu'il y a toujours des hommes qui font l'histoire.
- Et qu'un grand pays, c'est ça, c'est des grands hommes. Et c'est ce qu'était Arnaud Beltrame.
- Et moi, j'ai beaucoup aimé le discours justement du ministre de l'Intérieur, de Bruno Rotailleau au sujet d'Arnaud Beltrame.
- Parce qu'il louait une certaine idée en même temps de l'engagement.
- Qui est qu'un engagement n'est pas forcément pour des causes matérielles, c'est pas forcément...
- Alors évidemment, le pouvoir d'achat, etc. c'est très important.
- Mais quand on s'engage, c'est avec les tripes et c'est notamment par des choses immatérielles.
- Et c'était ce pourquoi a été engagé Arnaud Beltrame, c'est ce pourquoi on s'engage nous en politique.
- Moi, je me suis engagé en politique parce que mon père m'a élevé dans le...
- C'était un parachutiste. Il m'a élevé dans le culte du pays, dans l'amour du pays pour des choses et des valeurs immatérielles.
- C'est pour ça que je me suis engagé et c'est ce qui fait qu'aujourd'hui...
- Mon engagement est authentique et je suis très content qu'Arnaud Beltrame, un personnage comme ça, ait sa statue.
- Parce qu'il a un message à porter à ma génération et aussi à tout le pays dans son ensemble.
- Oui. Je sais pas, on peut pas ajouter...
- C'est beau comme message. C'est un engagement bien jeune, pas en étiquette scientifique, mais ça fait du bien.
- Oui. Régis, j'imagine que vous partagez.
- On n'a pas tellement de héros, donc oui, effectivement, il faut les saluer, il faut les commémorer.
- Surtout que là, il y a eu un sacrifice. C'est-à-dire que ce qui est intéressant avec Beltrame, c'est que c'était un gendarme, un agent des forces de l'ordre.
- Bon, il avait... C'est toute son histoire qui a été bien racontée par son frère. C'est un destin assez extraordinaire.
- Et donc, il était revenu vers...
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