Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio Bercov, dans tous ses états.
- « J'habille, j'habille, la quatrième, la quatrième, j'habille... » Eh oui, eh oui, eh oui, ZFE, ZFE, vous savez les zones à faible émission, on en a parlé beaucoup ici, dans Bercov, dans tous ses états.
- Il fallait restreindre la circulation de certains véhicules thermiques, le projet de loi de simplification.
- Eh bien, écoutez, l'article qui décide de supprimer ces zones a été introduit en commission par l'initiative de LR et du RN, a été adopté par 98 voix contre 51.
- Voilà, alors il faudra que le vote soit confirmé pour l'adoption du projet de loi dans son intégralité, mais c'est intéressant donc que, eh bien, cette initiée par un certain nombre de gens, il faut rappeler Alexandre Jardin, il faut rappeler un certain nombre de gens, et il faut rappeler...
- Pierre Morin, qui est à l'initiative de ce projet.
- Pierre Morin, député Rassemblement National du Gard.
- Bonjour, Pierre Morin.
- Bonjour, M. Bercov.
- Vous me faites immensément plaisir dans vos...
- Je vous remercie.
- Écoutez, non, ce qui est bien, et je crois qu'on est un certain nombre, et un nombre certain à en être réjoui, c'est qu'effectivement, c'est très bien de limiter les émissions de particules fines, mais empêcher un certain nombre de millions de Français de rentrer dans des villes où ils doivent se soigner, où ils doivent se ravitailler, etc., etc., était quand même...
- Alors, vous devez être content, vous avez été à l'origine, effectivement, de ce projet.
- Vous ne m'imaginez pas à quel point je suis content.
- Dites-nous, dites-nous, alors, ça s'est passé...
- C'est probablement une des plus belles journées de mon mandat.
- Oui.
- Non, vraiment, c'est un combat que je mène depuis longtemps pour la liberté de circulation.
- Si vous voulez, à titre personnel, ce combat qui m'est très cher, on vient, en tout cas, de...
- Ah, oui, nous sommes...
- Justifié qu'il se déroule sans accroc, donc j'en suis absolument...
- et très fier, et je salue les collègues qui se sont rendus à la raison sur ce sujet.
- Oui. Et écoutez, oui, puisque la majorité est quand même 98 voix contre 51, c'est une jolie majorité, mais dites-moi, qu'est-ce qu'il faut...
- Quels sont les derniers obstacles à franchir encore pour que ça ait force de loi, force de... d'action ? Alors, il reste, dans l'absolu, allez, trois obstacles, mais il y en a deux, à mon avis, qui sont...
- qui vont, a priori, fonctionner correctement.
- Il faut qu'on aille au vote final de ce projet de loi, mais comme le gouvernement s'est engagé à ce qu'on aille jusqu'au bout...
- Oui.
- ...commission mixte paritaire qui est dominée par la droite, et je pense pouvoir dire que je serai présent en commission mixte paritaire sur ce texte.
- Oui.
- En commission mixte pariaire, ça passe.
- Voilà.
- La dernière...
- qui, en effet, on verra ce que ça donne, c'est le Conseil constitutionnel.
- Ah oui, oui.
- Vous m'aviez invité la dernière fois.
- Oui.
- Mais je pense que le mieux, ce serait que le Conseil constitutionnel ne soit pas saisi de la disposition sur les ADFE.
- J'en appelle aux collègues d'éviter...
- d'éviter de saisir le Conseil constitutionnel sur ce sujet, mais s'ils le saisissent...
- Moi, je...
- Je...
- J'ose croire que le Conseil constitutionnel considérera que les ADFE sont contraires à la Constitution et contraires à notre élémentaire, la liberté de circulation.
- Donc, je...
- Je suis un éternel optimiste, si vous voulez.
- J'engage les combats les uns après les autres, et pour l'instant, ça marche.
- Et dites-moi, ça concerne...
- Pierre Morin, rappelons-le, rappelons-le à nos auditeurs, rappelons-le à tout le monde.
- Ça concerne combien de Français avec les familles, etc., cette histoire ? C'est très simple.
- On va faire très simple.
- Les ADFE, c'est un dispositif techno, donc très compliqué à expliquer techniquement.
- En revanche, pour simplifier, en 2026, quand les verbalisations sont mises en place et que l'interdiction des véhicules critères 3 sera introduite, 13 millions de Français ne pourraient plus rentrer dans une trentaine d'agglomérations en France.
- Voilà.
- 13 millions de Français.
- Voilà.
- Pour à peu près un tiers du parc automobile.
- Pour emmener leurs enfants à l'école, pour aller consommer dans les écoles à votre proximité, ou même pour aller dans...
Transcription générée par IA