Par Jacques Pessis avec Bernard Reumaux
Les clefs d'une vie - Bernard Reumaux
Journaliste et éditeur, il a fait de l’alsace le cœur de son quotidien. Il a présidé l’Académie des sciences, lettres et arts de cette région. Il publie son premier roman, "la femme messie".
Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio, les clés d'une vie, Jacques Pessis.
- Didier Rousteing nous a quittés hier.
- Je l'avais reçu en décembre 2023 à l'occasion de la publication de ses souvenirs.
- Il les avait évoqués au micro de Sud Radio en commençant par le début, son entrée dans un immeuble mythique, celui de la télévision.
- Sud Radio, les clés d'une vie, Jacques Pessis.
- Sud Radio, les clés d'une vie, celle de mon invité.
- Le football a marqué votre vie et votre carrière.
- Vous le racontez aujourd'hui dans un livre où vous confiez aussi avoir bu quelques ballons entre deux matchs.
- Des souvenirs en forme de puzzle que nous allons aujourd'hui juger sur pièce, justement.
- Bonjour Didier Rousteing.
- Bonjour Jacques.
- Alors, le livre Puzzle, c'est chez Marabout.
- Un livre de souvenirs imposants, plus de 400 pages.
- Et dans ce livre, vous évoquez votre parcours et votre vie.
- Ça tombe bien, c'est le principe des clés d'une vie à travers des dates clés.
- Donc, on va parler du livre, bien sûr.
- Il va être en filigrane de certaines dates, dont une évoquée dans ce livre, le 20 septembre 1976.
- Je crois que c'est votre premier stage.
- Tout à fait.
- J'entre en stage à TF1, qui est encore à l'époque à la mythique adresse du 15 rue Cognac-G.
- Et je vais découvrir cet univers.
- À la base, je dois rester trois mois et repartir ensuite.
- Alors, il se trouve que l'immeuble de la rue Cognac-G, je ne sais pas si vous le savez, Didier Rousteing, au départ, dans les années 20, c'était un music hall et une pension de famille pour les retraités.
- Les Allemands ont pris l'immeuble en 40 en essayant de faire de la télévision.
- Et fort heureusement, ils ne sont pas arrivés au bout.
- Et la France a pu reprendre les lieux en 45 et créer la télévision.
- Je ne savais pas.
- Je savais qu'il s'était passé des choses, mais bizarrement, je ne savais pas.
- Alors, donc, vous êtes journaliste, effectivement, et vous avez fait plusieurs chaînes.
- Et le début, donc, c'est ça.
- Vous avez fait ce stage au service des sports, je crois, au cinquième étage de la rue Cognac-G.
- Septième.
- Ah, vous avez raison, effectivement.
- Au début, c'est cinquième, et après, on est passé au septième.
- À cette époque-là, oui, c'était au cinquième.
- Alors, effectivement, je dois faire un stage à la base pour savoir si ce métier est susceptible de me plaire.
- Parce qu'après le bac, j'avais fait des études pour être professeur d'éducation physique.
- Parce que je n'étais pas un grand intellectuel.
- Et pas un violent de l'effort, hormis physique.
- Donc, je jouais beaucoup, je pratiquais un peu tous les sports.
- En particulier au football.
- Le football, où j'étais licencié à la SCAN depuis l'âge de six ans environ.
- J'étais passionné de football.
- J'avais quatre entraînements par semaine, plus le match le dimanche.
- Mais je jouais aussi sur des terrains vagues avec mes copains de quartier ou à l'école.
- J'étais un ravagé.
- Mais, très rapidement, au bout...
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