Retranscription des premières minutes :
- Le Grand Matin Sud Radio, 8h-10h, Benjamin Glaise.
- Et c'est votre moment 0826 300 300, vous réagissez à l'actualité, ce matin nous sommes avec Christian d'Anglette, bonjour Christian.
- Bonjour, comment allez-vous ? Ça va et vous, en forme ? Ouais, ça va, tranquille.
- Bon bah, tranquille.
- Ça va, ça va.
- Ça va, tranquille. Bah ouais, c'est le principal.
- Bon, mon cher Christian, on parle avec vous de ces annonces de Gérald Darmanin qui a dévoilé les grandes lignes de sa réforme de la justice pénale avec notamment la possibilité, dit-il, de prononcer des peines inférieures à un mois, le retour des peines ultra-courtes.
- Vous en pensez quoi ? Est-ce que vous y êtes favorable, vous ? Déjà, c'est lui tout ça comme d'hab, c'est du flanc, c'est de la préparation à l'élection.
- Je ne comprends pas bien l'exécution de la peine à moins d'un mois.
- C'est pour qui ? C'est pour ceux qui sont pris par le radar ? C'est quoi ? C'est les peines, parce que le gars qui va faire un crime ou un truc comme ça, ça va être une peine comment ? C'est toute la question de savoir, effectivement, c'est la grande question, qui sera concerné ? Pour quelles infractions ? Je pense tout simplement que ça va encore taper sur les mecs qui vont dépasser 30 à l'heure, des mecs qui vont faire des petites erreurs qui n'ont pas de casier judiciaire, parce que d'après ce que j'ai vu, c'est un petit peu...
- Des sensibilités, oui, qu'on a là.
- Donc bon, ça, ça va rapporter du poignon.
- C'est sûr, parce qu'ils en ont besoin.
- Ils nous ont mis quand même bien à la cave.
- Donc voilà, après, c'est vraiment du flan.
- Écoutez, franchement, aujourd'hui, fabriquer des prisons en quoi ? En carton ? La maison des trois petits cochons, vous vous en rappelez ? En préfabriqué.
- Oui, mais tout ça, c'est du flan.
- Moi, je pense que les gens ne sont pas bêtes.
- Vous regardez les magistrats, ce qu'ils en disent aujourd'hui de la conversation qu'a Darmanin.
- Vous avez ça à vous connaître ? On sera avec une avocate, d'ailleurs, tout à l'heure après, après 9h.
- Oui, vous verrez ce qu'elle va vous dire.
- Elle est en colère.
- Oui, bien sûr.
- C'est normal, mais moi, je le serai autant avec eux.
- Ce n'est pas pris par le bon bout, en fait.
- Ça fait longtemps qu'on en parle.
- Ce n'est pas ça qu'il faut faire.
- Là, aujourd'hui, on le voit maintenant.
- Vous le voyez, on s'approche des élections.
- Alors, on a maintenant plein de trucs qui se passent.
- Le mec, il arrive, il visite des prisons.
- Mais ça ne sert à rien, ce qu'il fait.
- Ce n'est pas ça.
- Il faut déjà regarder combien aujourd'hui on a de prisonniers, quelle que soit leur faute.
- Il y a une justice, ils sont condamnés, point à la ligne.
- Il y a, je crois, si je ne me trompe pas, pour une chambre de deux, il y en a quatre.
- C'est ça, en gros.
- On a des niveaux records de surpopulation carcérale.
- Vous savez, il existe chez nous ce qui s'appelle de la maçonnerie.
- Voyez-vous, au lieu de faire des repas, je ne sais pas combien de milliers d'euros, on va chez le roi machin, on achète des trucs, puis on leur fait construire leur propre prison.
- Je ne sais pas, il faut arrêter de parler d'entre nous.
- On ne va peut-être pas arriver jusque-là, mais bon.
- C'est une plaisanterie, vous avez bien compris.
- Où est-ce que je veux en venir ? Je veux dire, il faut...
- Christian.
- Merci, merci.
- Je suis obligé de vous interrompre parce que le temps file et on a Xavier Louis qui nous attend pour ses plus beaux détours de l'été.
- Je vous remercie.
- Écoutez, c'est avec plaisir.
- À bientôt.
- À bientôt, Christian.
- Allez, tout de suite, effectivement, nos plus beaux détours de l'été.
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Transcription générée par IA
