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Émission du 9 octobre 2023


Au programme : Témoignage de Benjamin Touati, Israëlien parti aider à la frontière de la bande de Gaza / Qui soutient le Hamas parmi les pays à l’étranger ? / Attaque surprise du Hamas, Israël et Gaza en guerre : embrasement en vue ? / Hamas : la fin de la Nupes ?

Dans le Grand Matin Sud Radio, Patrick Roger vous réveille de 7h à 8h30 tous les matins sur Sud Radio.

Patrick Roger & Christian Asna

Retrouvez ci-dessous la retranscription automatique des 5 premières minutes de votre émission :

"Comment vont les éleveurs ce matin ?"

Patrick Roger : Bonjour Maxime, bonjour à toutes et à tous, donc ce matin c'est reparti et nous allons revenir évidemment sur cette actualité dramatique, l'horreur donc en Israël avec cette attaque terroriste. Au total on est quasiment à 1000 morts ce matin avec beaucoup plus notamment du côté des civils israéliens. Nous serons à Tel Aviv tout à l'heure avec un témoignage qui sera à suivre. Nous allons décrypter cela également aussi avec un spécialiste de la géopolitique, Frédéric Ansel, qui sera mon invité à 8h moins le quart et puis l'invité politique ce matin de Jean-Jacques Bourdin à 8h30, c'est Bruno Le Maire, le ministre de l'économie qui sera là évidemment pour faire le bilan de toutes les mesures qui ont déjà été annoncées mais également bien sûr se prononcer sur énormément d'autres choses où il est attendu. Il y a le sommet franco-allemand aujourd'hui, ce sera à 8h30 donc tout à l'heure. La vie en vrai et justement, comment vont les éleveurs ce matin ? Comment vont les éleveurs qui ont reçu le ministre de l'économie Bruno Le Maire au sommet de l'élevage à Clermont-Ferrand la semaine dernière ? Il a pu présenter des mesures de soutien à ces éleveurs qui sont en difficulté ces derniers mois notamment à cause de l'inflation. Il y a, on va voir ça dans le détail, mais parmi ces mesures, une provision de 150 euros par vache avec une limite de 15 000 euros par l'exploitation. L'objectif, c'est d'inciter les éleveurs à garder leurs animaux plutôt qu'à les vendre en raison des charges qui sont beaucoup trop élevées. Nous sommes avec un éleveur dans l'Ariège et du côté de la Haute-Garonne aussi, Christian Asna, bonjour. (Oui bonjour.) Comment vous avez perçu vous cette visite de Bruno Le Maire et ses annonces ?

Christian Asna : Écoutez, personnellement et avec mes amis éleveurs, on a perçu cela d'une belle façon. Simplement, Bruno Le Maire n'est pas arrivé au sommet de l'élevage comme ça. En fait, ce qu'il est venu annoncer, nous lui avons demandé depuis le mois de mai. Rappelez-vous, au mois de mai, il avait fait derrière une déclaration qui ne nous avait pas très enchantée puisque suite déjà, il y avait eu le rapport de la Cour des Comptes qui laissait entrevoir pour que le climat aille mieux en France. Alors, je résume, il fallait diminuer le nombre de vaches et de ruminants par deux. Déjà, ça ne nous avait pas trop plu. Derrière ça, le ministre de l'Économie qui inaugurait une usine se targuait comme étant l'exemple parfait de ce que nous voulons construire avec un projet sur la loi grevé du cyverte. Et il avait ouvertement dénigré les filières animales. Bon, ça, c'était fait. Derrière ça, nous avions réagi, notamment devant son ministère. La SMEB et les J.A. avaient réagi. Et ce qu'il a annoncé la semaine dernière au sommet de l'élevage, ce n'est ni plus ni moins ce que nous lui avons demandé. Voilà, mais on est très heureux qu'il l'ait fait.

"Ça veut dire que nous vendons à perte."

Patrick Roger :  Pour avoir des garanties, pour garder votre cheptel, c'est ça ? Parce que certains avaient envie de ne pas tout bazarder, mais de vendre une partie du cheptel.

Christian Asna : En fait, je vais essayer de vous expliquer simplement, il y a plusieurs choses. Aujourd'hui, par exemple, si la loi Egalim, vous n'aviez pas dû parler, c'est une contractualisation entre les éleveurs et les acheteurs. Aujourd'hui, par exemple, la dernière recontactions, la semaine dernière, nous sommes à un coût de production de 5,98 euros pour des jeunes, je vais vous dire, alors qu'on était à 5,25 euros en 2022 et pour un prix moyen de vente à 5,32 euros. Ça veut dire que nous vendons à perte. Voilà, ça, c'est dû surtout à l'inflation. Ce qui se passe aussi, vu l'augmentation du prix de la viande, comptablement, nos vaches ont pris de la valeur. Donc, dans la comptabilité de chaque exploitant, les stocks ont pris de la valeur et ça génère de l'impôt, ça génère de la fiscalité, ça génère des charges sociales. Donc, nous avions demandé au ministre de faire en sorte qu'il y ait une réduction des charges sociales et des impôts en diminuant cette valeur dans les stocks.

Patrick Roger :Ça veut dire que nous vendons à perte. Parce que vous l'avez dit tout à l'heure, vous avez été stigmatisé. Grosso modo, vous étiez aussi responsable du réchauffement climatique, du dérèglement sur terre. Et quand on a dit que oui, les ruminants avaient tendance donc à augmenter effectivement ça, plus après l'exploitation, bien sûr, des terres. Est-ce que vous vous êtes dit, bon, on va laisser tomber ou pas ?

Christian Asna : Ah non, on va surtout pas laisser tomber, vous savez.

Patrick Roger : Non, mais vous, Christian, vous avez le moral, mais moi, j'ai eu quelques élèves. (...)

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