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Mila dénonce une police des mœurs dans les écoles


Mila dénonce une police des mœurs dans les écoles. Écoutez la réaction d'Elisabeth Lévy

Du lundi au jeudi à 8h10, retrouvez une Elisabeth Lévy cash. Notre éditorialiste donne son avis sur un sujet d’actualité sans tabou et sans interdit.

Benjamin Glaise et Elisabeth Lévy

Retrouvez ci-dessous la retranscription automatique des 2 premières minutes de votre émission : 

"Harcelée, menacée, déscolarisée pour avoir tenu sur l'islam des propos injurieux mais parfaitement légaux."

Benjamin Glaise : 8h13 sur Sud Radio, tout de suite Lévy, sans interdit avec vous, Elisabeth Lévy, bonjour Elisabeth.

Elisabeth Lévy : Bonjour Benjamin, bonjour à tous.

Benjamin Glaise : Bon Mila dénonce une police des mœurs dans les écoles.

Elisabeth Lévy : Alors Mila, c'est cette jeune fille qui avait été harcelée, menacée, déscolarisée en 2020 pour avoir tenu sur l'islam des propos injurieux mais parfaitement légaux. Contrairement à ce que disait à l'époque Madame Belloubet, il n'y a pas de délit d'offense religieux en France et donc Mila a été invitée hier sur BFM, écoutez :

"Moi j'ai l'impression qu'on a une véritable police des mœurs dans les lycées Une police des mœurs de la part des autres jeunes ? De la part des élèves qui sont d'ailleurs encouragés souvent par leurs parents vis-à-vis de leur éducation qui se sentent mais en totale impunité."

"Dans le fond il s'agit toujours du contrôle du corps des femmes."

Elisabeth Lévy : Alors trois affaires récentes donc ont montré la volonté en effet de certains élèves, de certains parents et de certains activistes qui sont autour d'imposer une norme islamique à l'école. Alors à Maurice Ravel, on a parlé donc je vais très vite, symboliquement évidemment c'est l'institution qui se soumet à une gamine qui refuse d'enlever son voile, c'est le proviseur qui renonce. Puis il y a l'agression de Samara à Montpellier et le meurtre de Shemseddine à Viry-Châtillon. Et là, au-delà du religieux évidemment au sens strict, les enjeux sont culturels et anthropologiques et dans le fond il s'agit toujours du contrôle du corps des femmes.

Benjamin Glaise : Attention Elisabeth, on ne sait pas qu'ils sont précisément ?

Elisabeth Lévy : Oui c'est vrai, vous avez raison, disons, attendez pardon mais ils sont collés, excusez-moi. Vous avez raison, disons que leur comportement fait tout de même plus penser à celui de Talibans Il y a des bouddhistes, ou par le ton de crimes d'honneur, on en parle dans les cultures où les hommes considèrent que leur honneur se loge entre les cuisses de leurs femmes, filles et sœurs. (...)

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