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Menacé de mort après avoir demandé à une élève de retirer son voile, un proviseur quitte ses fonctions


Menacé de mort après avoir demandé à une élève de retirer son voile, un proviseur quitte ses fonctions : écoutez la réaction d'Elisabeth Lévy

Du lundi au jeudi à 8h10, retrouvez une Elisabeth Lévy cash. Notre éditorialiste donne son avis sur un sujet d’actualité sans tabou et sans interdit.

Elisabeth Lévy et Patrick Roger

Retrouvez ci-dessous la retranscription automatique des 2 premières minutes de votre émission :

"Aucun établissement ni aucun territoire ne sont aujourd'hui épargnés."

Patrick Roger : Il est 8h13, c'est à la une, Lévy sans interdit, bonjour Elisabeth Lévy.

Elisabeth Lévy : Bonjour Patrick, bonjour à tous.

Patrick Roger : Vous revenez sur cette affaire, le proviseur du lycée Maurice Ravel à Paris, dans le Nord de Paris, était menacé de mort et il a quitté ses fonctions.

Elisabeth Lévy : Oui, et je dois dire qu'en entendant cette nouvelle, j'ai eu un sentiment vraiment de honte devant cette défaite en race-campagne. Alors il faut rappeler que le 28 février, ce proviseur avait demandé, tout à fait normalement, à trois élèves d'ôter leur voile islamique. L'une d'elles a prétendu qu'il l'avait agressé, puis le scénario habituel s'est mis en branle, des mensonges qui tournent en boucle sur les réseaux, comme cette vidéo qu'on peut encore voir sur TikTok, postée avant-hier par cette jeune fille, sur le site du CCIE, vous savez, le comité contre l'islamophobie en Europe, où elle pleurniche, visage flouté, parce que la plainte qu'elle a osé déposer a été classée sans suite. Ensuite, donc, après ses pleurnichages et ses insultes et ses mensonges, il y a des menaces de mort, il y a eu la visite de la ministre Nicole Belloubet, des proclamations martiales, nous ne cèderons pas jusqu'à cette conclusion piteuse où nous avons cédé. Alors selon le rectorat, c'est peut-être le procureur, le proviseur, pardon, à quelques mois de la retraite, a voulu partir pour convenance personnelle, je vous laisse apprécier le terme, on a plutôt l'impression qu'il a été exfiltré pour calmer le jeu, pas de vague, c'est toujours la même chose, et il y a eu en tous les cas une certitude, c'est que s'il s'était senti soutenu et protégé, eh bien, il ne serait pas parti. Et d'ailleurs, ça confirme ce que dit un rapport sénatorial sur les violences, les menaces et les pressions sur les enseignants, vous savez c'est dans le cadre de la commission qui avait été demandée par Mickael Patti, la sœur de Samuel Patti, ce rapport dénonce la solitude des enseignants, il assure que les incidents déclarés ne sont que la partie émergée de l'iceberg mais, écrivent-ils, écrivent les rapporteurs, aucun établissement ni aucun territoire ne sont aujourd'hui épargnés.

Patrick Roger : Oui, et Elisabeth Lévy, c'est vrai qu'on ne peut pas mettre aussi des policiers autour de tous les professeurs, en l'occurrence menacés quoi.

Elisabeth Lévy : Eh bien si, s'il faut le faire, il faut le faire. Je suis désolé, il faut montrer que l'État est là et qu'il permettra à tous ses agents de remplir leurs missions. (...)

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