Retranscription des premières minutes :
- Les vraies voix Sud Radio, le grand débat du jour.
- Et le grand sommet sur l'océan se tient en ce moment à Nice.
- Le président Emmanuel Macron en profite pour montrer du doigt le gouvernement et les parlementaires français coupables, je cite, d'une erreur historique après avoir annulé des mesures en faveur de l'environnement.
- La France a-t-elle abandonné la cause écologique ? Le printemps, le président, pardon, culpabilise-t-il ses concitoyens à juste titre ? Parlons vrai, nous vous posons cette question sur le compte X de Sud Radio.
- La France est-elle exemplaire sur la question écologique ? Donnez-nous vite votre avis, je vous donne la réponse dans un instant.
- Nous recevons comme invité et comme grand témoin, Jean-Marc Governatori, co-président de l'écologie au centre, conférencier à l'ONU, auteur spécialiste de l'écologie, une quinzaine de livres sur le sujet.
- Philippe Bilger, la France, bon élève ou pas bon élève ? Est-ce que le président nous auto-flagelle ? Je ne sais pas comment...
- D'abord, qui suis-je, moi, qui ne connaît, ne maîtrise pas absolument ce sujet, pour dire que la France est bonne élève ? Si j'écoute les spécialistes, me semble-t-il, la majorité d'entre eux disent que la France pourrait mieux faire.
- Mais en même temps, j'apprends que la France est très peu responsable des désastres écologiques dans le monde.
- Et je me dis que peut-être le rapport parole du président et résultat n'est pas si mauvais, que cela. Et j'ai entendu le président qui disait, au fond, l'insécurité est moins importante que les problèmes écologiques.
- C'est peut-être ça, justement, qui explique le relatif désintérêt des Français pour cette cause, parce que l'insécurité, elle les accable immédiatement.
- L'écologie, même quand on n'a pas mon ignorance, on constate que c'est un problème que les générations futures subiront.
- Alors...
- Votre point de vue est celui un peu des auditeurs de Sud Radio qui disent « Oui, la France est exemplaire sur la question écologique à 48 %, ça veut dire non à 52, mais enfin, on est dans une espèce de moyenne ».
- Jean-Marc Gauvernotterie, alors vous allez... Attendez, attention à ce que vous dites, parce que Françoise Degoy et Samuel Botton vont vous capter sur vos propos.
- Vous nous dites que la France n'est pas bonne élève, c'était ça, l'idée ? Ah, j'adore ! Moi, je ne parle que de fait, M. Brindel. Donc soit on vit dans le monde réel, soit on vit dans le monde parallèle. Bravo ! Bravo, bravo ! Alors réellement, qu'est-ce qui se passe ? Donc le fait est que dans le monde réel, environnement sain égale santé. Le fait est que la première conférence internationale sur l'environnement, c'était il y a 110 ans en Suisse. Et qu'au terme de dizaines et de dizaines de conférences sur l'environnement, le fait est que les glaciers mondiaux fondent, au moins en partie à cause de l'activité humaine. Et si on s'en tient à notre pays, qui est quand même encore aujourd'hui la septième puissance économique mondiale, à priori, on devrait être cultivé, évolué, on devrait faire les bonnes choses, on ne recycle même pas la moitié de ce que nous produisons, de ce que nous consommons. Vous buvez de l'eau en bouteille, en plastique, il y a des problèmes de potabilité.
- Vous buvez l'eau du robinet, il y a des problèmes de potabilité. Vous respirez, ça tue 50 000 personnes par an et ça en rend malade 500 000.
- Les terres fertiles ont des gros problèmes parce que de plus en plus, il faut les guider.
- Il faut les vitaminer avec des pesticides pour que ça continue à produire au moins autant qu'avant. Donc on est vraiment à côté de la plaque.
- Et une des raisons qui fait que nous avons un tel problème financier dans notre pays, c'est le coût de la maladie.
- Et j'ai démontré dans mes ouvrages que par l'éducation à la santé d'une part et par la réduction des pollutions d'autre part, il y aurait beaucoup moins de maladies, beaucoup moins de malades et par conséquent, on ferait beaucoup d'économies financières.
- Alors vu comme ça, Jean-Marc Governatori, c'est clair, on n'est pas très bon.
- Françoise Degoy, Bien sûr, il a raison.
- Il a raison,...
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