Retranscription des premières minutes :
- Les Vraies Voix Sud Radio, le grand débat du jour.
- 53 propositions pour enrayer un problème devenu récurrent, le port d'armes blanches par les mineurs.
- Le Premier ministre a confié une mission à la vice-présidente de l'Assemblée Nationale, Naïma Moutschou, et à François Ravier, ancien préfet de Savoie.
- Une série d'évidences en ressort, pardonnez-moi, mais renforcer et systématiser la réponse pénale, élargir et renforcer l'interdiction du port d'armes par les mineurs et leurs ventes, l'assaisine du conseil de discipline dès lors qu'un élève est en possession d'une arme, tiens donc, ce n'était pas déjà fait, et puis ce thème, donc objet de notre question du jour sur les réseaux sociaux de Sud Radio.
- Allez-y, donnez votre point de vue.
- Port d'armes blanches par les mineurs, la vidéoprotection dans les établissements scolaires est-elle une solution efficace ? Alors, vous dites précisément non à 59%, mais c'est évolutif.
- Allez-y, non, ce n'est pas efficace à 59%.
- Je vous fais grâce des 41 autres pourcents, vous avez compris la relation de cause à effet.
- Notre invité, je vous l'ai présenté juste avant la pause, il est donc toujours là, Laurent Zamekowski, porte-parole de la PEP Fédération des parents d'élèves de l'enseignement public.
- Peut-être un mot, et on va commencer bien sûr par Philippe Bilger, avant d'aller vous voir, Laurent Zamekowski, mais Philippe Bilger, j'ai dit, il y a plein d'évidences dans ce rapport, il ne nous fait pas franchement rêver ce rapport, non ? Non, mais un rapport n'est pas fait pour faire rêver.
- Il est fait, contrairement à la tradition française, quand il est bon, et qu'il contient des propositions pertinentes, il est fait pour être appliqué.
- Et les rapports qu'on a vantés sont très rarement appliqués.
- Là, moi, en réalité, à partir du moment où il s'agit d'une exigence de sécurité, je suis très naturellement favorable à tout ce qui va permettre de l'amplifier.
- Et il me semble...
- Je ne connais rien des autres propositions de ce rapport, que la vidéoprotection dans les établissements scolaires est un plus, mais comme l'a dit notre invité, à condition qu'il y ait d'autres choses.
- Ce ne sera pas une solution miracle, mais c'est un premier pas.
- Laurent Zamekowski, ça existe déjà dans certains établissements, vous nous le confirmez.
- Est-ce que ça a changé des choses ? Alors oui, mais pas toujours.
- C'est-à-dire qu'effectivement, ça dissuade...
- Et on essaie d'éviter...
- Enfin, ils essaient d'éviter les caméras.
- Il n'y en a pas forcément partout.
- De toute façon, il y a des endroits où on ne peut pas en mettre.
- Les toilettes vont rentrer à la reste des zones de non-droit.
- Les salles de classe, évidemment, ce qui est tout à fait normal.
- Et puis, malheureusement, en fait, il y a un problème.
- C'est-à-dire que là, on est toujours pas dans la prévention, mais plutôt dans la répression.
- Parce que ça dissuade, certes, mais parfois, certains élèves ne sont pas gênés de faire certaines exactions au sein même de la classe, et on voit bien que c'est eux.
- Ce n'est pas une solution suffisante.
- Ces caméras-là, en plus, ne sont pas monitorées en temps réel.
- Il faudrait carrément qu'effectivement, qu'il y ait quelqu'un ou un système d'AI qui vienne pour tout de suite détecter des situations et puis qu'on puisse intervenir très tôt.
- Mais la réalité, c'est qu'on n'a pas de personnel.
- Donc, finalement, ce n'est qu'un petit peu de dissuasion et de la répression essentiellement, puisque ça servira notamment pour les conseils de discipline ou s'il y a des plaintes, et non pas pour, justement, faire de la prévention et éviter...
- Bon, je fais le tour des vrais voix.
- Rislène Sélika, ça vous semble intéressant, cette idée de vidéo, ou pas ? Oui, oui, comme Philippe l'expliquait, c'est un pas.
- Comme vous l'avez dit aussi, on est à 31% d'actes commis par des mineurs.
- Il y a eu une saisie aussi de 6 000, une saisie d'armes blanches, plus de 6 000 armes blanches en 2023.
- Et ça a dépassé...
- Les 6 500 en 2024.
- En région parisienne.
- Exactement.
- Et moi, j'irai plus loin.
- J'irai plus loin, parce que là, on parle d'un plan, voilà, par rapport à cette thématique-là.
- Mais moi, j'irai même...
Transcription générée par IA