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Si les gauches ne s'entendent pas, c'est un problème de ligne politique/d'egos/d'incarnation ?


“Il y a deux gauches en France”, expliquait ce dimanche François Hollande. L’ancien président socialiste s’est notamment opposé à une candidature unique pour la prochaine présidentielle. Ce week-end, à la fête de l’Humanité, La France insoumise a étalé ses divergences avec l’un des ses anciens compagnons de route, François Ruffin. On en parle tout de suite !

Retranscription des premières minutes du podcast :

- Les vraies voix Sud Radio, le grand débat du jour.
- C'est l'heure du règlement de compte du côté des insoumis et le coup vient de François Ruffin.
- Il exprime sa honte après avoir mené une campagne électorale au faciès dans certains quartiers.
- François Ruffin dit de l'intérieur ce que nous nous disons depuis longtemps de l'extérieur.
- Le récit est venu de tous les députés de deux campagnes différentes, d'une campagne menée dans les quartiers.
- Les gens mobilisés, la jeunesse et les quartiers populaires. Tout le reste, laissez tomber ou perd notre temps.
- C'est-à-dire une dérive sectaire, brutale, communautariste et surtout une stratégie minoritaire de la part de la France insoumise.
- Ça contribue à la clarification.
- Et donc, selon François Hollande, il y a deux gauches en France.
- L'ancien président socialiste s'oppose à une candidature unique pour la prochaine présidentielle.
- Ce week-end, à la fête de l'UMA, la France insoumise a étalé.
- Et donc, ces divergences avec l'un de ses anciens compagnons de route, François Ruffin.
- Alors, parlons vrai. Pour vous, qui incarne le mieux la gauche ? Tiens, Jean-Luc Mélenchon ou François Hollande ? Est-ce que la gauche est capable de reparler aux classes populaires ? Et à cette question, si les gauches ne s'entendent pas, c'est un problème.
- Vous dites à 71% d'égo, à 18% de lignes politiques et à 11% d'incarnation.
- Vous voulez réagir ? Au date en vos appels et les vraies voix, bien évidemment, au 0826 300 300.
- Philippe Bilger, bien sûr qu'il y a de l'égo dans ces associations.
- Si l'arbitrage est à faire entre Jean-Luc Mélenchon et François Hollande, il est facile à faire.
- C'est clair que François Hollande représente, même pour ceux qui ne partagent pas ses convictions, un espoir pour la démocratie parce qu'il est fondamental que face à la droite, il y ait une gauche équilibrée.
- Mais si vous me permettez une petite anecdote rapide.
- Récemment, j'ai tweeté en disant « J'apprécie beaucoup Manuel Bompard.
- Je trouve anormal qu'il ne s'indigne pas devant cette distribution de tracts racisés quand c'est Mélenchon et qu'on supprime... » Et il m'a répondu sur Twitter, en sur X, de manière très courtoise.
- Il m'a dit « Mais Ruffin invente, il a été le seul à faire ça.
- Personne d'autre au sein de LFI n'a pratiqué de la sorte. » Je n'en sais rien.
- Peut-être a-t-il tort.
- C'est pour montrer à quel point, même sur des détails, on n'est sûr de rien.
- Moi, je suis assez sévère avec François Ruffin.
- C'est quelqu'un que j'aime bien.
- Mais je pense que sa sortie est tout à fait opportuniste.
- En réalité, il a été élu grâce à Jean-Luc Mélenchon.
- Il a fait des erreurs dans sa dernière législative.
- Vous savez, Ruffin, c'est un petit bouchon dans l'eau qui a été obligé de se réfugier dans le groupe parlementaire des Verts parce qu'il ne sait pas où aller.
- Je n'aime pas cet opportunisme-là.
- Et pourtant, je suis bien plus sévère que lui sur la France insoumise.
- Mais je...

Transcription générée par IA

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