Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio, l'invité politique, Jean-François Aquili. Et Jean-François Aquili, votre invité politique ce matin sur Sud Radio, c'est David Amiel, ministre délégué en charge de la fonction publique et de la réforme de l'État. Il y a du boulot à faire.
- Oui. Bonjour, David Amiel. Bonjour. Nous allons justement évoquer votre croisade contre les tarifs abusifs pratiqués par les centrales d'achat publics.
- Il y a sans doute des milliards à dégager dans cette histoire. Un mot d'abord sur l'attaque terroriste de Sydney. Vous êtes membre du gouvernement.
- Elle avait pour but de tuer le plus grand nombre de Juifs. Que dites-vous ce matin, David Amiel ? Est-ce là le résultat de l'antisémitisme, il faut le dire, qui a gagné le monde entier et que nous constatons ici en France ? Oui. L'antisémitisme se répand. Il se répand dans le monde entier.
- Et cet antisémitisme tue. On l'a vu hier dimanche en Afrique.
- En Australie, on pense évidemment aux familles des blessés, des victimes, à leurs proches, à tous les Juifs qui fêtent en ce moment même les fêtes de Chanukah.
- Mais c'est aussi le cas en France. L'antisémitisme a tué et tue en France. Et c'est la raison pour laquelle il faut le combattre pied à pied, non seulement combattre le terrorisme, mais aussi combattre tous les discours qui pavent la voie à ces actes.
- Vous dites les discours. Est-ce que certains politiques jouent avec le feu depuis le 7 octobre ? Il est évident que depuis...
- Le 7 octobre, certaines déclarations politiques du côté de l'extrême-gauche alimentent l'antisémitisme.
- Du côté de la France insoumise, c'est évident aussi qu'il y a un antisémitisme d'extrême-droite qui n'a pas disparu.
- On le voit aussi jour après jour. Donc oui, il faut pouvoir tenir une ligne intransigeante face à toutes ces manifestations d'antisémitisme.
- C'est la ligne du gouvernement.
- Oui, dénoncer ces discours qui peuvent fabriquer, on va dire, de l'antisémitisme et même des actions violentes.
- On a aujourd'hui beaucoup de Juifs en France qui rentrent chez eux la boule au ventre, qui changent leur nom sur leur adresse, qui changent leur nom quand ils commandent un taxi, qui enlèvent leurs enfants de l'école publique. Et tout ça, c'est inacceptable.
- David Amiel, une réunion importante consacrée aux achats publics se tient aujourd'hui à Bercy. C'est pas anodin, cette histoire.
- À la clé, ce sont peut-être des milliards que l'État pourrait économiser sur les centrales d'achat.
- David Amiel.
- Les commandes publiques sont trop chères aujourd'hui ? Les commandes publiques, c'est très important. Vous l'avez dit, c'est 230 milliards d'euros. L'État et les collectivités locales, évidemment, c'est nécessaire.
- 230 milliards d'euros.
- Tous azimuts.
- Tous azimuts. Donc c'est nécessaire pour faire fonctionner les hôpitaux, les mairies, l'État. Mais oui, on peut, on doit mieux faire.
- Il faut faire le ménage dans les achats publics pour s'assurer que chaque euro est dépensé utilement, parce que c'est l'argent des Français.
- Très concrètement, une mairie, au hasard, ou un ministère, peu importe, une cafetière, un fauteuil, je ne sais quoi, trop cher sur catalogue. Comment ça se passe ? On a eu en tout cas beaucoup trop d'exemples où on voit effectivement que des mairies, des ministères achètent une cafetière, des dizaines d'euros supplémentaires du prix auquel, vous, moi, nous irions les acheter au supermarché.
- Une cafetière qui est vendue 60 euros, elle peut être achetée par une mairie une centaine d'euros. C'est inacceptable.
- C'est inacceptable. Et donc j'y mettrai fin. Et j'y mettrai fin avec un dispositif très simple.
- Quand une mairie, une collectivité, passe par une centrale d'achat publique, parce que souvent, elle n'achète pas directement, elle passe par des centrales d'achat publiques dont c'est le métier, et qu'il y a un écart entre le prix qu'elle observe, supermarché du coin, sur Internet, et le prix qui est sur le catalogue de cette centrale d'achat, eh ben, quand il s'agit de l'UGAP, la centrale d'achat qui dépend de l'État, elle pourra le signaler immédiatement et le catalogue s'ajustera pour une très large gamme de produits.
- L'union des groupements d'achat public, l'UGAP, qui brasse combien ? Près de 7 milliards d'euros d'achat ? Oui. Ça veut dire quoi ? Vous pouvez, vous, techniquement, mettre le nez là-dedans...
Transcription générée par IA