Par Jean-Jacques Bourdin avec Philippe Juvin
Avec Philippe Juvin, député LR des Hauts de Seine et chef des Urgences de l'hôpital Pompidou
Philippe Juvin, député LR des Hauts de Seine et chef des Urgences de l'hôpital Pompidou, est l'invité politique de Jean-Jacques Bourdin
Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio, l'invité politique, Jean-Jacques Bourdin.
- Il est 8h36. Merci d'être avec nous sur Sud Radio. Vous êtes tous les matins de plus en plus nombreux à nous écouter, à nous rejoindre pour ce moment important. Et ce matin, nous recevons Philippe Juvin, qui est député LR des Hauts-de-Seine.
- Bonjour, Philippe Juvin. Bonjour, monsieur Bourdin.
- Et chef des urgences de l'hôpital Georges Pompidou. Je le rappelle systématiquement, parce que nous allons beaucoup parler de santé, évidemment, avec vous. Ça vous tient à cœur, et nous aussi. Premier conseil des ministres hier, Michel Barnier, qui est de la même famille politique que vous. Vous le connaissez bien. Vous l'avez affronté lors de la primaire LR, a invité les membres de son équipe à être modestes et irréprochables. Il leur a demandé d'avoir du respect pour tous les partis politiques, le RN et LFI compris. Est-ce que vous soutiendrez sans état d'âme le gouvernement Barnier ? Ça dépendra de...
- ...de la ligne. Moi, d'abord, vous avez devant vous le député LR, qui a le plus travaillé au principe d'une coalition.
- Je sais. Depuis 2 ans, je dis qu'il faut que les hommes et les femmes de bonne volonté travaillent ensemble.
- Donc moi, cette idée de gouvernement, de coalition ou d'union, comme vous voulez, ça me va. Maintenant, ça, c'est la question du casting.
- Ensuite se pose la question de la ligne politique. Et la ligne politique, c'est ce à quoi nous jugerons le gouvernement.
- Par exemple, les premières déclarations des uns et des autres sur l'augmentation des impôts me font un peu trembler.
- Moi, je ne suis pas élu pour trahir ma parole vis-à-vis des électeurs. Je pense qu'il ne faut pas augmenter les taxes ni les impôts.
- La France, c'est déjà... Quel que soit celui... Un enfer fiscal.
- Quel que soit celui, celle ou l'entreprise concernée.
- Mais quand on commence à dire qu'on va augmenter de façon ciblée et temporaire les impôts, on a l'habitude en France.
- L'impôt sur les... L'impôt... Par exemple, la CSG, quand on l'a créée, c'était 1,1%.
- Maintenant, c'est 9,2%. La TVA, quand elle a été créée, c'était seulement pour les grandes entreprises. Maintenant, c'est pour tout le monde.
- Les impôts transitoires et ciblés, très rapidement, ils deviennent durables et élargis.
- Donc je suis très méfiant. Et je pense que c'est une grande erreur d'augmenter les impôts et les taxes. Et ça, je m'y opposerais à l'Assemblée nationale.
- Pour qui que ce soit. Mais vous savez, si on commence à dire aussi... On va augmenter les impôts pour les riches. C'est quoi, les riches ? 2 € par mois, comme M. Hollande le disait ? Les riches, ce sont ceux qui payent l'impôt sur le revenu ? Vous savez qu'il n'y a que 42% des Français qui payent l'impôt sur le revenu. Est-ce que quand vous payez l'impôt sur le revenu, vous êtes riches ? Donc encore une fois, nous n'avons pas été élus pour augmenter les impôts et les taxes. Nous avons été élus...
-...
Transcription générée par IA