Retranscription des premières minutes :
- Brigitte Lay, Sud Radio, le Love Conseil.
- Alors, Michel Audoul, vous avez remarqué, on n'est pas tous pareils face aux changements, face à la nécessité de changer.
- Mais pourtant, on est tous à même d'accepter de nous adapter parce que les événements de la vie nous obligent parfois à changer notre attitude ou notre vision des choses.
- Alors, dans ce Love Conseil, j'ai répertorié des différents types de personnalités face aux changements.
- Je vous propose ce Love Conseil et vous pourrez réagir.
- D'abord, il y a les conservateurs, ces personnes qui refusent de voir la nécessité de changer et qui sont souvent un peu dans le déni.
- D'ailleurs, c'est des personnes souvent qui gardent leurs vieilles affaires.
- Par exemple, on ne jette pas un pull, même s'il est totalement démodé.
- Il commence à être un petit peu usé.
- Mais non, c'est mon pull qui va bien, avec qui j'ai fait plein de choses.
- Je garde ce pull.
- Donc, ceux-là, c'est assez difficile de les faire évoluer.
- Et je dis qu'à ce moment-là, il vaut peut-être mieux leur apporter quelque chose de neuf plutôt que d'essayer de leur faire jeter leur vieux schéma.
- Je ne sais pas si vous êtes d'accord avec ça.
- C'est-à-dire, dans le conservateur, il y a deux grandes catégories de conservateurs.
- Il y a celui qui veut conserver les habitudes.
- Donc, celui-là, c'est un insécure.
- Et qui se rassure par le caractère immuable des choses qu'il voit, qu'il observe, des repères, des territoires, des gens, des individus, des objets, des meubles, etc.
- Et puis, le deuxième type de conservateur qui existe, c'est les nostalgiques.
- C'est-à-dire ceux qui pensent qu'ils ont été beaucoup plus heureux avant et qui accrochent ce bonheur et ces mémoires de bonheur à travers des objets.
- Donc, le châle de la grand-mère, le pull qu'on avait aimé, les pantoufles dans lesquels on était bien, etc.
- Et bien sûr, à chaque fois, pour chacun.
- D'entre eux, il va falloir trouver des arguments qui sont des arguments particuliers.
- Et oui, évidemment.
- Et quand ça casse, elles ont parfois vraiment du mal.
- C'est des personnes qui peuvent s'écrouler.
- Le nostalgique va faire une dépression, alors que le conservateur, lui, va faire une révolution.
- Alors sinon, il y a les acteurs du changement.
- Alors eux, ils sont souvent avec des vies de rupture.
- De toute façon, ils changent plus même que la vie ne leur demande.
- Et dès qu'ils s'ennuient, ils ont tendance à tout envoyer promener.
- Pour eux.
- Pour que ça bouge, quoi.
- Pour que ça change.
- Quitte à se tromper, d'ailleurs.
- Donc, ceux-là, on les connaît aussi.
- C'est ceux qui pensent que le changement, c'est dû à l'extérieur et que c'est l'extérieur qui doit changer.
- Mais ce n'est pas forcément une bonne manière de vivre non plus.
- Alors, il y a les intuitifs.
- Alors, eux, ils sont généralement assez en avance sur leur temps.
- Ils anticipent, en quelque sorte.
- Ils sentent en amont ce qu'il faut faire bouger.
- Généralement, je dirais que ceux-là vivent assez bien le changement.
- Ils sont d'assez bons conseils, à condition, évidemment, qu'ils aient une véritable intuition et qu'ils ne soient pas dans des projections qui ne sont pas de l'intuition.
- En tout cas, ce sont des gens qui le vivent bien parce que ce sont des gens qui anticipent.
- Donc, ils n'attendent pas la contrainte pour aller vers le changement.
- Ce qui leur permet, d'ailleurs, de le décider tel qu'ils le veulent.
- Et enfin, je parlerais des suiveurs.
- Alors, ceux-là, ils ne sont pas tellement fans du changement.
- Mais quand ils voient leur partenaire changer, par exemple, ils ne résistent pas.
- Quand ils voient...
- La société qui change, ils s'adaptent parce qu'ils suivent, tout simplement.
- C'est ce qu'on pourrait appeler les moutons.
- C'est ça.
- Mais c'est les plus nombreux, en final.
- Bien sûr.
- C'est souvent ça.
- Les moutons, les gnous, les pigeons, ce sont les mêmes groupes grégaires qui, quand il y en a un qui fait quelque chose, ils suivent.
- Et je profite de votre présence, Michel Audoul, pour mettre les pieds dans le plat.
- On est dans une société en plein changement.
- C'est notamment sur la question des mœurs, pour ne pas évoquer la question des retraites.
-...
Transcription générée par IA