Retranscription des premières minutes :
- Je vous souhaite un excellent réveil sur Sud Radio, nous sommes aujourd'hui le 12 novembre et il est 5h.
- Et le journal nous est présenté par Laurie Leclerc, rebonjour Laurie.
- Rebonjour Benjamin, bonjour à tous.
- Trois mois après les incendies dans l'Aude, les viticulteurs commencent à percevoir les aides de l'État mais leur situation reste plus précaire que jamais.
- Les autres titres de l'actualité, Laurie.
- Les agriculteurs, eux, protestent contre la position d'Emmanuel Macron sur les accords avec les pays du Mercosur.
- Ils rencontreront le chef de l'État cet après-midi à Toulouse.
- Jour J pour la suspension de la réforme des retraites, la mesure sera débattue dès 15h à l'Assemblée Nationale.
- Et puis ce chiffre, 14 000 euros pour 2 mètres carrés à Paris, un cagibi vendu comme un coin cosy, une annonce qui alerte sur la crise du logement dans la capitale.
- Mais tout d'abord, trois mois, trois mois après l'incendie.
- Un incendie historique qui a ravagé le département de l'Aude.
- La situation des viticulteurs reste toujours très compliquée, Laurie.
- 17 000 hectares parcourus par l'incendie en août dernier, des vignobles ravagés.
- Les aides promises par l'État ont commencé à arriver en ce début de semaine mais malgré ça, la profession reste très fragile.
- Certains viticulteurs, Franck Payenave tire la sonnette d'alarme.
- Baptiste Cabal est vigneron à Saint-Laurent-de-la-Cabrerie s'il a perdu 6 hectares de vignes dans cet incendie.
- Depuis son domaine, le paysage comme le moral reste marqué.
- On voit tous les paysages qui sont carbonisés, les arbres brûlés, on n'a plus rien autour des parcelles.
- Donc visuellement, sentimentalement, c'est très compliqué.
- Mais une première bonne nouvelle est arrivée lundi malgré les dégâts importants enregistrés.
- Les aides commencent à arriver pour la première partie du fonds d'urgence, ce qui fait du bien un petit peu au moral.
- Moi, personnellement, on a perdu pas loin de 400 000 euros.
- Mais il y a des pertes inestimables parce qu'on a perdu des patrimoines familiaux.
- Des parcelles des grands-parents, arrière-grands-parents.
- Et puis tout un paysage, nos corbières sont parties à la fumée.
- Et là, c'est inestimable.
- Un sinistre qui vient se rajouter à une détresse du secteur, comme nous l'explique le président du syndicat des vignerons de l'eau de Damien Honoré.
- La profession, elle est dans un état plutôt critique.
- Il y en a certains qui veulent raccrocher puisqu'on est arrivé à les dégoûter.
- Il y a bien sûr ceux qui sont dégoûtés par les syndicats, qui ont été impactés de plein fouet, qui se comprennent.
- Mais pas que, puisque sur le département, il y a aussi quand même des viticulteurs qui veulent raccrocher, clairement.
- Et ce pays a dégoûté les jades de travailleurs.
- Raison pour laquelle ils ont prévu de se faire entendre samedi au cours d'une mobilisation à Béziers.
- Un reportage sur la radio de Franck Paye à Naves.
Transcription générée par IA