Retranscription des premières minutes :
- « Vous écoutez Sud Radio, vous avez bien raison, c'est radio, parlons vrai, parlons vrai en ce 18 septembre et la mobilisation, le journal Le Grand 8 avec vous, Laurie Leclerc, premières actions, premières tensions avec les forces de l'ordre, jusqu'à 900 000 manifestants attendus dans les cortèges, on verra. » Le suspect dans la disparition de la petite Maddy, remise en liberté en Allemagne, condamné pour viol, il est toujours considéré comme particulièrement dangereux.
- Et puis le groupe de crèches privées La Maison Bleue, visé par plusieurs plaintes, accusé de réduire ses coûts au détriment du personnel et des enfants.
- « Et tout d'abord, Laurie, donc, cette décision qui interpelle, après le lynchage d'un policier de la BAC à Tourcoing la semaine dernière. » Quatre suspects ont été relâchés, Félix Mathieu, sur les cinq adolescents qui avaient été déférés.
- Trois suspects ont été libérés immédiatement et hier, un majeur a été placé sous contrôle judiciaire, donc il se trouve libre.
- Sagas Alliance Police, qui a annoncé la nouvelle dans un communiqué hier soir, résulta donc quatre suspects sur cinq libérés.
- Finalement, on nous promet fermeté, mais la réalité est brutale.
- Frapper un policier n'entraîne presque aucune conséquence, déplore le syndicat de policiers.
- Pour rappel, ce membre de la brigade d'anticriminalité de Tourcoing avait été roué de coups au sol il y a une semaine.
- Il intervenait pour un vol de trottinette sur fond de harcèlement d'un enfant, nez cassé, dents arrachées, pommettes enfoncées.
- Le policier et ses proches avaient été également choqués par la diffusion sur les réseaux sociaux de la vidéo de l'agression.
- Les explications de Félix Mathieu.
- Voilà, c'est ça. Et donc, ils sont quand même sous contrôle judiciaire, tout de même.
- Oui, oui. Ils se trouvent sous contrôle judiciaire.
- Merci Félix Mathieu. C'est un jeudi noir promis par les syndicats avec déjà les premiers blocages ce matin.
- Un sabotage du réseau d'eau, un tentatif de sabotage en Martinique, mais également dans le Morbihan.
- Manifestation en cours à Brest, à Toulon, manifestation sur la 50 et la 57, tentative de blocage du périphérique lyonnais, distribution de tracts en cours à Toulouse, des rassemblements à Paris autour de plusieurs dépôts de bus, déblocage de lycées Maurice Ravel et le lycée Voltaire avec des tensions qui montent avec les forces de l'ordre.
- Et puis, ces actions sont accompagnées de grèves, notamment dans les transports à la SNCF et dans les grandes villes. 98% des pharmacies devraient rester fermées.
- Leur colère, un prix plus bas des médicaments génériques décidés par le gouvernement.
- Un tiers des officines risquerait de fermer dans les trois ans selon les syndicats.
- Des écoles qui vont rester aussi porte-close avec des élèves sans professeur.
- La FSU SNUPP, premier syndicat du primaire, prévoit un tiers des enseignants du premier degré en grève aujourd'hui.
- Mobilisation qui s'annonce également forte dans les collèges et les lycées.
- On dénonce un manque de moyens et des classes surchargées.
- Lionel Maillet, vous avez rencontré des enfants.
- Des enseignants qui s'apprêtent à aller défiler à Marseille.
- Ils vont se réunir en début de matinée avant d'aller manifester l'heure des tout derniers préparatifs pour ces enseignants.
- On a ici les drapeaux du SNES-FSU, syndicat du second degré.
- Quelques cartons sur lesquels les collègues qui seront là en avance pourront aussi inscrire leur propre slogan s'ils le souhaitent.
- Je suis sûre qu'ils ne manquent pas d'inspiration.
- Et pas non plus de motivation à en croire cette psychologue.
- J'ai fait le tour des collègues pour mobiliser le plus possible.
- Ça n'a pas été très difficile d'ailleurs pour les psychologues de l'éducation nationale en particulier.
- C'est la crainte aussi des restrictions budgétaires.
- On a affaire à des fermetures de centres d'information et d'orientation.
- On a un nombre de psychologues insuffisants dans les établissements scolaires.
- Pas de recrutement en perspective.
- Pour encadrer des AESH qui s'occupent des élèves en situation de handicap, ce responsable syndical veut faire passer un message.
- Que vraiment le gouvernement entente le discours qui émane de la rue.
- On demande des sacrifices toujours aux mêmes personnes.
- Et je pense que de ce point de vue-là, on a besoin d'avoir des gestes forts.
- Les deux jours ferrés, ce n'est pas suffisant.
- La colère,...
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