Retranscription des premières minutes :
- Le Grand Matin Sud Radio.
- Avec les titres de l'actualité ce matin, votre journal Le Grand Huit, l'ORI, le jeudi noir, demain l'appel de l'intersyndical.
- On va tout voir, la galère pour les parents, mais aussi si vous devez vous déplacer.
- Les autres titres de l'actualité, des éditions de la Sorbonne, cibles d'actes antisémites en ligne, l'université dit tout faire pour retrouver les coupables.
- La France ne fait pas assez d'efforts sur la transition écologique et ça coûte cher.
- La Cour des comptes appelle les pouvoirs publics à agir en urgence.
- Et puis les Français, pas si radants, malgré cette réputation qui nous colle à la peau, figurez-vous.
- Sachez que le nombre et la somme des pourboires a augmenté.
- Les syndicats préviennent, demain ce sera vraiment noir, parce que beaucoup, beaucoup de secteurs vont être touchés, notamment, et y compris les écoles.
- Dans le primaire, un enseignant sur trois sera en grève, selon le syndicat SNUIP FSU.
- Un casse-tête pour de nombreux parents qui doivent s'organiser pour faire garder les enfants.
- Surtout Lionel Maillet, quand il n'y a ni nounou, ni grand-parent.
- Un jour de salaire perdu et pas pour aller manifester.
- Maria va rester à la maison avec ses enfants.
- Leur maîtresse est en grève demain.
- Il n'y a aucun prof, aucune tata.
- Et le papa, il ne peut pas poser deux jours, donc il a fallu que je me sacrifie.
- Je suis obligée de garder mes fils, je vais les mettre où ? Je les laisse dehors, je les laisse à la maison toutes seules, elles ont trois ans.
- Ma mère, elle ne peut pas les récupérer.
- Donc du coup, je vais garder les enfants au site d'une collègue.
- Parfois, l'école reste ouverte, mais pas la cantine.
- Une journée marathon perspective.
- L'école de mon fils ne fait pas de pique-nique.
- Donc on sera obligé de le récupérer.
- Je vais le récupérer à 11h30 pour manger à la maison et le redéposer à 1h30.
- J'espère que ça va bouger, ça va servir à quelque chose, ces grèves surtout.
- D'autres sont beaucoup moins indulgents.
- Jeudi, pour moi, c'est un jeudi normal parce que ma fille est dans le privé.
- C'est une des raisons pour lesquelles je l'ai mise dans le privé, pour éviter toutes ces grèves.
- Je veux bien qu'on veuille faire valoir ses droits, mais ça embête tout le monde en fait.
- Le mouvement s'annonce très suivi.
- Charlotte Bourgognon du SNUIPP des Bouches-du-Rhône.
- Alors nous, les retours d'enquête qu'on a dans le département montrent une grève majoritaire.
- Avec 50% d'enseignants mobilisés, on pense que ça va être une grosse journée de grève.
- Ce n'est pas quelque chose de courant d'arriver à mobiliser les enseignants dès la mi-septembre.
- On voit que la colère est vraiment très grande.
- L'accueil périscolaire risque lui aussi d'être fortement perturbé.
- Et dans les transports, attention, il faudra compter seulement un train intercité sur deux, un TER sur trois.
- Les TGV et Wigo seront les moins impactés, 9 trains sur 10.
- À Paris, 80% du personnel de la RATP s'est déclaré en grève.
- Forcément, ce sera très compliqué sur quasi toutes les lignes de métro, bus.
- RER et Transilien, dans la santé de nombreuses pharmacies, garderont le rideau baissé.
- Grève annoncée aussi dans les hôpitaux publics.
- Les pharmacies contre un projet de rabotage, entre guillemets, de rémunération aussi sur certains médicaments génériques.
- Les services de sécurité, Laurie, s'attendent aussi à une forte participation dans la rue pour cette journée d'action intersyndicale.
- Le ministère de l'Intérieur s'attend à une journée nationale bien plus importante qu'une journée syndicale de rentrée classique.
- Mais difficile, Félix Mathieu, d'anticiper avec précision.
- La participation des jeunes ou des retraités ? Plus de 250 cortèges déclarés.
- En tout cas, les services de renseignement s'attendent à 800 000 personnes dans les rues.
- Ce serait 4 fois plus que la semaine dernière, 4 fois plus aussi qu'une journée de rentrée habituelle.
- Les autorités redoutent des actions coup de poing un peu partout demain matin, comme la semaine dernière.
- Bruno Retailleau a envoyé un télégramme au préfet.
- Les risques de troubles à l'ordre public sont importants en raison de la présence de groupuscules d'ultra-gauche qui essayeront d'infiltrer les cortèges officiels, écrit le ministre de...
Transcription générée par IA