Retranscription des premières minutes :
- « Ici Sud Radio. Les Français parlent au français. Je n'aime pas la blanquette de veau. Je n'aime pas la blanquette de veau. » « Sud Radio Bercov dans tous ses états. » « Dans tous mes états. Effectivement, nous avons changé de studio, donc ça pose quelques petits problèmes, mais tout va être réglé, sans problème.
- Donc, on va parler de quoi ? On va parler de cette aide publique au développement.
- Vous n'êtes pas sans savoir qu'un certain nombre de députés, un certain nombre de politiques, un certain nombre de journalistes ont posé des questions sur cette aide publique au développement en général, mais sur cette aide française au développement, l'AFD.
- Vous savez, l'AFD. Et où va cet argent ? Parce que le développement, c'est très, très bien. Contribuer au développement d'un certain nombre de nations, ça me paraît éviter moins la moindre des choses.
- Alors, Jean Poulurevitch, bonjour. Alors, Jean Poulurevitch, on ne vous présente pas, mais on vous présente quand même.
- Spécialiste d'immigration, essayiste. Vous avez écrit énormément de livres et on vous a reçu à plusieurs reprises.
- Et puis là, vous venez de terminer un rapport, un rapport très, très, très, très fort qui va paraître dans le cycle des études de contribuables associés.
- Contribuables associés, on les aime beaucoup et on le reçoit très, très souvent aussi.
- Donc, de quoi s'agit-il ? Et surtout, surtout, surtout, parce que j'ai vu le sous-titre, vous voyez.
- « Trop de dépenses publiques, disent contribuables associés, c'est trop d'impôts ».
- Et justement, parlons-en de ces dépenses. Surtout qu'on a été attiré par un certain nombre de choses.
- Juste, Jean Poulurevitch, avant de vous donner la parole, j'étais très frappé, par exemple, que...
- Alors, pourquoi pas ? Nous nous occupions, je parle de l'aide française au développement, de réduire les violences de genre au sein des collèges par la pratique du rugby ou à Madagascar.
- Algérie, Tunisie, jeunesse et pouvoir d'agir, très bien.
- Algérie, Burkina Faso, Libye, Mali, Maroc, Mauritanie, Niger, recherche le cri qui est pèlerin.
- Sénégal, insertion socioprofessionnelle des jeunes filles et garçons talibés dans les zones périurbaines, etc., etc.
- Beaucoup de choses à dire.
- Et puis, les études de genre aussi, dans des endroits...
- Des endroits comme l'Irak ou ailleurs.
- Effectivement, mais quand on est dans un pays, je parle de la France, où on recherche désespérément, tous les ministres nous le disent, y compris le premier d'entre eux, 40 milliards, où on a les problèmes économiques, les problèmes de santé, les problèmes de logement, les problèmes, je veux dire, de chacun.
- Qu'est-ce que c'est que cette aide ? Et d'ailleurs, de nous expliquer, c'est quoi cette aide publique au développement ? Comment elle fonctionne ? Alors, moi, j'ai fait un travail, donc, d'état des lieux, le plus scientifique possible.
- J'ai travaillé pendant 26 ans en Afrique et je continue à travailler avec les diasporas africaines en France.
- Donc, l'aide au développement, c'est un sujet que je connais bien.
- Et pour essayer de cadrer très vite, qu'est-ce que ça représente ? Ça représente, pour la France, 14 milliards et demi d'euros payés par les...
- Contribuables par le gouvernement français.
- 14 milliards et demi d'euros par an ? Par an.
- C'est ça, d'accord.
- Et il faut ajouter à ça les transferts de fonds, les investissements des entreprises, les dons, le service civil, les volontariats, etc.
- Globalement, la contribution de la France, pas simplement du gouvernement français, la contribution de la France, c'est environ 23 milliards d'euros.
- Et nous sommes le cinquième contributeur en volume et le onzième contributeur en pourcentage du revenu national brut, puisque à peu près 0,5% du revenu national brut français passe dans notre aide publique au développement.
- Alors, en général, Jean-Paul Grévitch, effectivement, c'est une bonne chose.
- Et il ne s'agit pas de mettre en question l'aide au développement en tant que telle.
- Généralement...
- Mais la question qu'on peut se poser, y compris au vu au-dessus de votre rapport, et y compris en entendant un certain nombre de gens qui se posent vraiment des questions, est-ce que c'est bien distribué ? Et surtout, quel est le contrôle ? On l'a parlé hors antenne avant de commencer de la Cour des comptes.
-...
Transcription générée par IA