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Par avec Hector Hajjar

Le Liban va-t-il droit dans le mur ?


Pris en étau entre une communauté internationale qui lui impose la présence continue de deux millions de migrants syriens sur son sol et la menace de l’arrêt des aides internationales, le Liban est en proie au chaos, alerte Hector Hajjar, en visite à Paris depuis mardi. André Bercoff le reçoit pour en parler.
Les invités

Accompagné d'un invité expert, André Bercoff détaille pour vous, du lundi au jeudi, un fait marquant de l'actualité du jour. À retrouver sur Sud Radio et en podcast.

Par André Bercoff avec Hector Hajjar

Retrouvez ci-dessous la retranscription automatique des 2 premières minutes de votre émission :

"On a reçu les Syriens inconditionnellement. Maintenant ils sont 2 millions 100 000."

André Bercoff : C'est une des plus grandes chanteuses du monde, Fairuz, la libanaise Fairuz. Zorouni, c'est-à-dire, venez me voir, visitez-moi. Je vais émettre un petit avis personnel, moi ce que j'aurais aimé, c'est que ce soit elle qui chante le chant d'inauguration des Jeux Olympiques de 1924. De 2024, bien sûr ! Oui, plutôt qu'Aya Nakamura, je n'ai rien contre Aya Nakamura. Enfin, Fairuz, c'est autre chose, mais là, nous allons parler effectivement du Liban et nous sommes très heureux de recevoir ce Hector Hajjar. Vous êtes ministre des Affaires Sociales, ministre libanais des Affaires Sociales, Hector Hajjar. Et vous avez écrit une tribune dans le Figaro que nous avons lu et que m'a fait réagir. Justement, vous savez, c'était Paul Valéry qui disait, nous autres civilisations, nous savons que nous sommes mortels. Mais il y a des pays aussi qui sont mortels, hélas, et qu'on laisse un peu, peut-être pas agoniser, mais on se demande si on n'est pas en soins palliatifs. Ce Liban qu'on a célébré comme la Suisse du Moyen-Orient pendant très longtemps, ce Liban de l'Édemiel, etc. Qu'est-ce qu'il y a ? Il meurt à petit feu, vraiment ?

Hector Hajjar : Bonjour pour tous les auditeurs de Sud Radio. Oui, ce qu'on sent maintenant au Liban, que le pays, il est en train de mourir à sang froid. Nous vivons une stratégie de remplacement, une stratégie de remplacement de la population libanaise. Mais ce n'est pas dans la guerre, ni à travers la guerre. Une stratégie de remplacement où on a reçu en 2011, où on a ouvert nos frontières pour recevoir, suite à la guerre en Syrie, à recevoir les Syriens. On a reçu les Syriens inconditionnellement. Maintenant ils sont 2 millions 100 000. (...)

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