Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio Bercov, dans tous ses états, le face-à-face.
- Alors face-à-face aujourd'hui avec deux auteurs et deux livres. Alors vous allez me dire pourquoi deux auteurs et deux livres en général ? Il s'agit d'un livre. Eh bien non. Là, eh bien écoutez, c'est très simple. On va parler de divan. On va parler de psy et de psychanalyste.
- Parce que deux psychanalystes se sont penchés sur deux hommes politiques. Je dis donc hommes politiques.
- Femmes et hommes politiques, bien sûr. Mais n'oubliez pas que la femme politique est un homme comme un autre.
- Je vais encore me faire absolument volatiliser. Donc Giampaolo Furgiele, bonjour.
- Bonjour. Bonjour.
- Bonjour, Joseph.
- Bonjour. Et vous saluez Joseph Agostini qui est là. Alors Joseph Agostini, c'est Marine Le Pen sur le divan.
- Et Giampaolo Furgiele, c'est Jean-Luc Mélenchon sur le divan.
- Ça vient de paraître chez Duneau. C'est le début d'une collection. Et c'est très intéressant parce que c'est assez rare pour mériter qu'on s'y attarde.
- C'est de prendre effectivement... De prendre que ce soit une femme politique aussi connue que Marine Le Pen, un homme politique aussi célèbre que Jean-Luc Mélenchon et les traiter effectivement à travers l'œil, à travers le regard, à travers l'analyse.
- Psy. Et tous les deux sont psychanalystes. Je le rappelle. Diplômé psychanalyste de psychotraumatologie. C'est ça.
- L'université de Paris, Joseph Agostini. Vous êtes psychologue, clinicien, psychanalyste et analyse praticienne à l'espace analytique.
- Ils ont trois pour le prix d'un. C'est pas mal, ça. Et Giampaolo Furgiele, vous êtes psychanalyste, sexologue, auteur d'une thèse à l'université Paris-Nanterre.
- Vous avez écrit, évidemment, plusieurs ouvrages.
- Et je voudrais savoir... D'abord, j'ai une question à vous poser à tous les deux. Chez les Américains... D'ailleurs, l'un d'entre vous en parle.
- On dit qu'on n'a pas le droit de traiter psychanalytiquement quelqu'un tant qu'on ne l'a pas vu et consulté et soi-même.
- Alors, Joseph Agostini, vous avez failli à la règle ? Ah non. Mais vous avez lu, je sais, André Bercov. D'ailleurs, André, si je puis me permettre, moi, j'avais 14 ans. Et je regardais... Ça vous regarde sur la 5.
- Allez-y.
- Et je sais que c'est un des seuls programmes de la 5 à la fin qui faisait plus de 10% de part de marché.
- C'est vrai.
- Et j'aimais bien ce côté à nard de gauche, parce que toutes les émissions étaient extrêmement bien huilées, trop huilées, à mon goût.
- Et ça vous regarde. C'était une perle. Après, vous avez continué avec Français, si vous le saviez, sur France 3.
- Vous avez...
- Et sachez que... Voilà. Moi, j'ai toujours aimé ce franc-parler qui a continué, au fond, sur le service public, France 3.
- Et je trouvais que de passer de la 5 à France 3 avec ce type d'émission, c'était fort de café. Et on n'était pas à l'air de c'est mon choix à l'époque.
- Certes. Et aujourd'hui, ce serait impossible. Mais bon, à l'époque, c'était possible.
- Absolument. Et pour répondre à votre question, effectivement, c'est surtout pas la psychanalyse de Marine Le Pen, parce que je l'ai jamais rencontrée.
- Et je n'ai pas du tout cette prétention à être son psychanalyste. En revanche, je pars du principe qu'aujourd'hui, à l'heure où on se pose pas les vraies questions sur ce qu'est véritablement la politique, sur ce qu'est la vie, la mort, le sexe, on a besoin d'en passer par l'inconscient, on a besoin de passer par les outils freudiens ô combien contemporains.
- Voilà. Pour se saisir d'une autre manière de voir les choses. Parce que c'est tellement le degré zéro de la réflexion, certaines fois, ce qu'on entend finalement à la radio, à la télévision, qu'on a besoin un petit peu finalement d'être en contact avec les forces primitives de l'humain.
- Et c'est ça, la psychanalyse, au fond. C'est l'association libre. C'est l'inconscient. C'est la vie inconsciente qui nous permet, moi, je crois, d'être plus proche de la vérité humaine, davantage que le blabla.
- Alors écoutez, en tout cas, vos livres en témoignent. Et en tout cas, ce sont des livres intéressants.
- Sinon, vous ne seriez pas là. Et vraiment intéressants. Après, je voudrais juste poser la question à Jean-Parlou Fulgielé.
- Vous n'avez pas rencontré non plus Jean-Luc...
Transcription générée par IA