Par André Bercoff
Épargnants : danger sur vos économies !
Le face à face du jour avec Charles Gave, président de l’Institut des Libertés, économiste, auteur du livre "Cessez de vous faire avoir" éd. Pierre de Taillac
Retranscription des premières minutes du podcast :
- Tout de suite, sur Sud Radio Bercov, dans tous ses états, le face-à-face.
- Auditeurs de Sud Radio, vous ne pouvez pas savoir la chance que vous avez.
- Vous savez qui est avec nous ? Moïse.
- Moïse, oui, Moïse lui-même.
- Il est descendu du Sinaï, pas du Sinaï, du 16e arrondissement.
- La tête entourée d'éclairs, ça c'est vrai.
- Eh bien, il a produit les dix commandements pour l'épargnant français.
- Vous allez me dire, mais c'est qui Moïse ? Eh bien, vous l'avez reconnu, bien sûr, c'est Charles Gave.
- Charles Gave qui vient d'écrire « Cessez de vous faire avoir, occupez-vous de votre épargne ».
- Et il commence le livre comme ça, juste, je veux dire, les Français ont deux caractéristiques quelque peu contradictoires.
- Ils épargnent comme des fous et pourtant, ils vont connaître une fin de vie misérable.
- Charles Gave, c'est gentil, vous nous noyez de l'optimisme.
- Et pourquoi ? Parce que, ajoutez-vous, les mêmes Français, quand il y a un problème, font toujours la même demande.
- L'État doit s'en occuper, à la place de se dire, mais qu'est-ce que je devrais faire pour que ce problème ne me touche pas ? Alors, pourquoi vous avez écrit ce livre, en fait ? J'ai écrit ce livre parce que c'est une longue histoire, je vais essayer de la faire courte.
- Mon métier, pour des raisons qui m'échappent, j'ai une façon de regarder le marché financier, l'économique et pas celle de tout le monde.
- Et il se trouve que j'ai plutôt plus raison que tort.
- Ça fait 40 ans que vous faites ça.
- Ça fait 40 ans que je le fais.
- Et donc, au départ, étant d'un naturel vénal, je l'ai fait pour des gens qui me payaient très cher.
- Vous voyez, c'était normal, quoi.
- C'est bien.
- Et puis, je suis arrivé à un moment où j'ai atteint ce que les Américains appellent le « fuck your money », c'est-à-dire où je fais ce qui me plaît, j'ai plus les autres, j'en ai rien à foutre, c'est pas mon problème.
- Je suis revenu en France, et là, avec ma fille, on a créé l'Institut des Libertés, on a commencé à écrire ça des trucs.
- Et je me suis rendu compte, petit à petit, que quand j'écrivais sur l'épargne, l'épargne des gens, ça les intéressait énormément.
- À ce moment-là, j'avais beaucoup, beaucoup de questions.
- Donc, j'ai commencé à orienter un peu plus l'Institut des Libertés vers l'épargne.
- Et puis...
- J'ai fait un faux portefeuille, enfin, un portefeuille comme ça, dans lequel je mettais 10 valeurs françaises, et puis de l'or et des obligations chinoises, ce qui a fait 54% en 4 ans, ce qui était bien.
- 54% d'augmentation ? D'augmentation en 4 ans, ce qui était bien, avec un profil de risque très, très bas.
- Et puis, les gens me posaient de plus en plus de questions, et ma fille m'a dit, tu sais ce qu'on va faire ? On va faire une université de l'épargne, pour apprendre aux gens à gérer...
Transcription générée par IA