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Par avec Anne Toulouse, Gérard Olivier

L'art de "Trumper".


"Depuis l'élection de Donald Trump en 2016, les campagnes présidentielles traditionnelles n'existent plus, nous sommes entrés dans le royaume de la « trumperie ». La politique est devenue un show outrancier dans lequel les institutions sont méprisées". On en parle avec Anne Toulouse, journaliste spécialiste des États-Unis et Gérard Olivier, journaliste franco-américain.
Les invités

Du lundi au jeudi, André Bercoff donne la parole à des écrivains pour parler de leur nouveau livre et vous donne la parole pour réagir en direct avec notre invité. À retrouver sur Sud Radio et en podcast.

Par Stéphanie de Muru avec Anne Toulouse et Gérard Olivier

Retrouvez ci-dessous la retranscription automatique des 2 premières minutes de votre émission :

"Joe Biden face à Donald Trump, où il peut y avoir encore des surprises."

Stéphanie De Muru : Et voilà, je monte les deux livres, et on va pas parler d'armes avec vous, bonjour à tous les deux, Anne Toulouse, Gérald, Olivier, on va parler des élections américaines qui approchent à grand pas, dans quelques semaines, le 5 mars, Super Tuesday, donc les primaires républicaines, c'est un moment extrêmement important dans ce scrutin futur, doit-on craindre les retours de Donald Trump et Joe Biden pour la planète, en tout cas on en parle, ça semble déjà plié ce duo, Anne Toulouse, donc vous venez de publier le livre "l'art de Trumper", ça y est, cette affiche, elle est pliée, Joe Biden face à Donald Trump, où il peut y avoir encore des surprises.

Anne Toulouse : Comme on dit aux Etats-Unis, vous savez, "c'est pas fini avant que la grosse dame ait chanté comme à l'opéra", donc il y a une incertitude sur les deux candidats, ne serait-ce que parce que nous sommes à 8 mois et demi de l'élection et que tout peut arriver d'ici là, Joe Biden, il y a beaucoup de rumeurs sur sa santé, sur le fait, il y a même un fantasme en ce moment à Washington, sur le fait que dans un mois, il annoncerait peut-être qu'il se retire, parce que c'est un vieux souvenir de 1968 où Lyndon Johnson avait annoncé qu'il se représenterait pas, alors les gens ont envie de réécrire l'histoire, bon le fait est qu'on voit un Joe Biden de plus en plus affaibli, qu'on voit de moins en moins d'ailleurs, et que même si son équipe défend son acuité mentale, il y a de plus en plus de pression, y compris du côté démocrate, pour qu'il laisse la place à quelqu'un, mais à qui ? Alors on parle même de ce qu'on appelle a "broke out convention", c'est-à-dire que tout se résolve au moment de la convention où Joe Biden mettrait sur la table les délégués qu'il a amassés, et à ce moment-là, ce serait à eux de décider, alors ce serait quand même un petit peu la poire d'empoigne. C'est cet été, la convention démocrate, donc à quelques mois encore. Bon, du côté de Donald Trump, lui ne décrochera pas, il est solidement cramponné au pouvoir et il est en train de moissonner des délégués, mais Nikki Haley. (...)

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