Retranscription des premières minutes :
- Alors, nous on l'a fait venir parce que bon c'est vrai que d'un point de vue chevalerie, fait d'armes, stratégie militaire, tout ça c'est pas une flèche.
- Pas exactement non.
- Ah bon ? Par contre pour tout ce qui touche à la bouffe, la cadeau.
- On a envie de faire quelques dégustations mais c'est pour après l'émission.
- Ça c'est très très bon. J'aime quand c'est cru, quand c'est cuit. Ça c'est bon. Ça c'est du piment de Nespalette, j'adore.
- J'aime quand c'est brûlé, quand c'est congelé, quand c'est périmé. En fait j'ai tout le temps fait.
- Des producteurs, des consommateurs, des bouchers, des boulangers, il y a absolument de tout et c'est absolument dé-li-cieux.
- Ah non mais là je dois reconnaître un prince de la fourchette. Enfin sauf qu'il me court avec les doigts.
- J'ai donc décidé de commencer par me sustenter ce soir en commençant par des charcuteries du Cagir, continuer par une fondue pyrénéenne et conclure par un gâteau à la broche arrosée d'Iroulégui et même plus si affinité.
- C'est un coup j'ai eu que j'aime.
- Allez, rendez-vous sur mangezbouger.fr.
- Si tout ça n'est pas taxé.
- Si tout ça n'est pas taxé par le gouvernement, je ne comprends rien.
- Si avec ça je n'ai pas la médaille des agriculteurs français, c'est à désespérer.
- Justement, on part de l'autre côté puisqu'un amendement au projet de loi de finances 2026 vise à instaurer une taxe qui ciblera les franchisés de la restauration rapide.
- Selon les députés verts, l'enjeu est autant économique et ils disent aussi mais sanitaire.
- D'où cette question. Budget 2026, un amendement prévoit une nouvelle taxe sur les fast-foods.
- Vous dites à 58% que c'est une mauvaise idée, à 30% une bonne et à 12% vous êtes sans opinion.
- Et tout de suite, mon cher Philippe, vous pouvez commenter mon cher Philippe Bilger.
- Je n'avoue que je n'ai pas vraiment d'opinion sur ce sujet dans la mesure où moi-même j'aime beaucoup les fast-foods.
- J'aime beaucoup le McDo.
- J'aime beaucoup quand je rentre tard le soir, aller manger, demander des potatos.
- Votre accent anglais est pas difficile.
- J'adore.
- Elles rentrent gentiment. Elles acceptent de me le faire directement au lieu de tapoter sur ces machines.
- Mais ça peut être...
- Excusez-moi, il y a quelqu'un qui est rentré dans le corps de Philippe Bilger ? Mais c'est génial. Là, on découvre une nouvelle dimension du personnage.
- Non mais allez me chercher le vrai Philippe Bilger. Qu'est-ce qu'il se passe ? Si c'est un moyen de réparer, de rendre ces fast-foods plus conformes, paraît-il, à la qualité de la nourriture, pourquoi pas ? Mais je ne vois pas le rapport.
- Ah mais non, mais le truc, c'est de mettre une nouvelle taxe.
- 50 000 euros, quelle que soit l'ouverture du fast-food, 100 000 euros si c'est à moins de 300 mètres d'un établissement scolaire.
- C'est juste pour faire les poches des gens.
- Mais alors, ce qui est totalement délirant, c'est que ça va taxer, par exemple, les franchisés des grandes enseignes de fast-food, pas besoin de les citer, mais que, par exemple, les kebabs ne seraient pas taxés, alors qu'ils sont encore plus gras que les hamburgers en général.
- Donc c'est n'importe quoi. Le but, c'est de faire les poches des boîtes de fast-food.
- Ils oublient juste que c'est des franchisés.
- Et que donc, ils n'auront pas les moyens, peut-être, de mettre 50 ou 100 000 euros de taxes pour commencer.
- Je suis d'accord. C'est exactement ce que j'allais dire.
- La pizzeria du coin, le kebab, en effet, la sandwicherie, tout ça ne va pas être taxé.
- Donc je ne vois pas tellement l'apport nutritif de la taxe.
- Je vous rappelle qu'il y a de la malbouffe aussi. Il y a des plats cuisinés pas très bons dans les supermarchés.
- Bien sûr, mais ils sont très mauvais pour la santé, bien sûr.
- Il y a des gâteaux partout.
- Et surtout, ils parlent de moins de 300 mètres des écoles, etc.
- Mais ça va juste...
- Ça va juste développer la livraison.
- Je vous rappelle qu'aujourd'hui, on peut quand même se faire livrer la bouffe.
- Donc ça ne change absolument rien, en fait.
- Moi, je suis d'accord. C'est juste pour faire...
Transcription générée par IA