Retranscription des premières minutes :
- On a une personne qui essaie d'accéder à l'éducation, on a une personne qui par ailleurs a présenté des excuses au parti civil lors de son procès, ce qui est quand même suffisamment rare pour être souligné, ce qui était tout à fait inespéré, et une personne aussi qui potentiellement aimerait pouvoir expliquer un peu la situation et peut-être discuter, ouvrir une porte au parti civil, si toutefois celle-ci le souhaite, pour pouvoir évoquer la détention et évoquer ce procès-là.
- Il vous l'exprime ça ? Il vous le dit ? Je voudrais entrer en contact avec les partis civils ? C'est exprimé, et ça a été aussi une demande qui a été exprimée par certaines parties civiles, de pouvoir entrer en contact avec lui.
- C'est vraiment des principes de justice restaurative, où en fait, les personnes qui sont mises en cause et les personnes qui ont été victimes des infractions arrivent à dépasser quelque chose pour essayer de viser, et je sais qu'on en est encore loin, mais viser un apaisement social.
- Les vraies voix Sud Radio Alors la personne dont elle parlait, c'est Georges Saline.
- C'est Georges Saline, qui est le père de Lola, tué au Bataclan, qui effectivement a fait une tentative de rencontrer Abdeslam à la prison.
- Il n'a pas pu le faire, mais en tout cas, il a envie de rencontrer le terroriste et de discuter avec lui.
- Qu'est-ce que vous en pensez ? Est-ce qu'on peut imaginer que Salah Abdeslam, alors qu'il passe en garde à vue pour avoir des contenus terroristes, soyons clairs dans son ordinateur, aura envie de se dire « j'ai envie de parler aux parents des victimes ».
- Non mais vous avez dit quelque chose de très juste, Cécile.
- Au moment où on apprend qu'il continue de se tralégaliser avec des clés USB dans sa cellule, il veut nous faire croire qu'il aimerait rentrer en contact avec les gens qu'il a fait assassiner, lui et son commando.
- Enfin, c'est d'une perversité, pardonnez-moi, totale.
- Alors maintenant qu'un père, un frère, une sœur, peut-être pour définitivement faire son deuil, il y a besoin de voir en face le bourreau.
- Bon, je pense que des psychanalystes ou des psychiatres pourraient expliquer tout ça.
- Mais la démarche même, je la trouve perverse.
- Voilà, puis juste pour Philippe David, vous avez raison, il vaut mieux être beau fort que mince terre pour l'odeur.
- Pardon.
- C'est absolument rien à voir avec le sujet qui est plutôt grave.
- Sébastien Ménard.
- Non, moi je vais rester cohérent avec ce que je dis depuis le début de cette émission.
- Je souhaiterais pour...
- Les terroristes, une juridiction exceptionnelle, donc des mesures exceptionnelles, donc un cadre, j'ai envie de dire, juridique, judiciaire, exceptionnel.
- Il y en a déjà eu, lors des procès, des juridictions exceptionnelles.
- Mais vous voulez dire les sanctions.
- Et donc, et avec évidemment des sanctions exceptionnelles, et donc les mesures type justice restaurative, etc.
- ne seraient pas, entre guillemets, possibles dans ces cas-là.
- Enfin voilà.
- Oui, par exemple.
- Moi, pour moi, en fait, Abdel Slam n'est pas injusticiable comme les autres.
- Voilà.
- Il n'est pas un prévenu comme les autres.
- Donc, il ne doit pas être traité de la même manière.
- Ce n'est pas possible.
- Donc, pas de rédomption.
- Pas de rédomption.
- Enfin, moi, je trouve que la période de l'avocate qui va sur les plateaux de télé en disant qu'il veut une justice restaurative...
- C'est dramatique.
- J'appelle ça de la provocation.
- Mais la même avocate qui, il y a trois ans, était sur les plateaux de télé en expliquant, je cite, que Salah Abdeslam était quelqu'un de très humain avec qui on pouvait discuter.
- Je ne plaisante pas.
- Vous pouvez vérifier.
- Il y a les vidéos qui tournent.
- Alors, si Salah Abdeslam est très humain, dans ces cas-là, tout le monde a un côté humain.
- On peut y avoir...
- Göring et Himmler aussi.
- Hitler adorait sa chienne Biondi.
- Mais c'était une des pires ordures de l'histoire de l'humanité.
- Voilà.
- Et on est encore dans le relativisme le plus total.
- Mais le pire, alors, je me demande...
- Parce que vous savez que pour déradicaliser les gens en France, on avait une méthode depuis une dizaine d'années avec...
Transcription générée par IA