Retranscription des premières minutes :
- L'âge de retraite, de départ, que vous dit le Premier ministre ? La question, il nous dit que la question de l'âge, elle est sur la table.
- Maintenant, il faut nous écouter, parce que là, on en a gros.
- Oh là là, qu'est-ce qu'il y a là ? Il y a la vendeur de vol ? Travailler jusqu'à 64 ans, pour moi, c'est pas possible, j'ai commencé à 16 ans, donc...
- Pas content ! Pas content ! Pas content ! Je sens que je vais craquer.
- Et moi, je sens que je vais devenir fou ! Les vraies voix Sud Radio.
- Et donc, l'Assemblée nationale a adopté la suspension des retraites, de la réforme des retraites, une mesure exigée par le PS, et visiblement, ça divise les parlementaires avec cette question, Philippe.
- Oui, la réforme des retraites, il faut la suspendre, l'abroger ou la laisser en l'État.
- Pour le moment, vous dites à 16% qu'il faut la suspendre, à 45% qu'il faut l'abroger, et à 39% la laisser en l'État.
- Alors, on va écouter ce qu'ont dit certains.
- Boris Vallaud, déjà.
- C'est pour tous ces hommes et ces femmes qui ont eu des carrières souvent difficiles, une excellente nouvelle, et dont nous nous félicitons.
- C'est le résultat d'un travail acharné, d'un rapport de force jamais démenti, qui nous a conduits à ne jamais perdre de vue les raisons de nous battre, ni celles et ceux pour lesquelles nous nous battons.
- Nous pensons à ces millions de Françaises et de Français qui, par les rues, ont manifesté dans l'indifférence du gouvernement.
- C'est évidemment une étape, mais c'est une étape importante, dont nous sommes aujourd'hui, je crois, fiers.
- Que vous retrouvez demain matin à 8h15 chez notre ami Jean-Philippe Aquili.
- Jean-François.
- Jean-François Aquili, pardon, excusez-moi, à 8h15.
- On écoute aussi Gabriel Attal.
- Ce que vient de faire l'Assemblée nationale, c'est tout simplement retirer un morceau de scotch sur un système des retraites qui prend l'eau de toutes parts.
- La réalité, c'est que ce système des retraites qu'on a en France, il a été construit à une époque où la natalité explosait, où la population active augmentait, et où il y avait beaucoup moins de personnes à protéger et beaucoup moins de retraités à qui verser une pension.
- Aujourd'hui, tout a changé.
- Et donc, ça n'est plus, et c'est notre conviction, les paramètres qu'il faut bouger.
- C'est le système qu'on doit changer.
- Sinon, on sera condamnés tous les 3 ans, tous les 5 ans, à revenir encore pour une énième réforme des retraites de paramètres.
- Alors, Benoît Perrin, il y a une France qui est ravie et l'autre qui pleure, parce que financièrement, ça va coûter de l'argent.
- Alors voilà, j'ai l'impression que c'est la victoire des bonbons et des brocolis. Pourquoi je vous dis ça ? Parce qu'il y a ceux qui passent leur temps et leur vie politique à proposer des bonbons à tout le monde, c'est-à-dire à faire croire qu'on peut travailler moins, on peut être payé davantage, enfin bref, qu'il n'y a pas de problème, qu'il faut continuer comme ça.
- Et puis, il y en a d'autres qui, je crois, ont un peu de courage politique et qui osent regarder les Français les yeux dans les yeux en leur disant, écoutez, on a un vrai problème en France, c'est qu'on a un système qui a été basé, qui a été construit au lendemain de la guerre, sur une équation très simple, ce sont les actifs qui financent la retraite des inactifs.
- Et donc, à partir du moment où vous avez moins d'actifs et de plus en plus d'inactifs, donc de retraités, eh bien, un enfant de CP pourrait comprendre qu'il y a un problème, il y a un moment où ça va poser problème.
- Et ça pose déjà problème.
- Donc, ce n'est même pas une question de dogme, d'idéologie, je ne sais pas quoi, pour moi, c'est vraiment un sujet de bon sens, c'est même un sujet de, très simplement, de démographie.
- La démographie française étant ce qu'elle est, il faut absolument jouer sur des paramètres.
- Et le paramètre le plus efficace pour effectivement faire en sorte que le bateau prenne moins l'eau, parce que ce n'est...
Transcription générée par IA