Retranscription des premières minutes :
- « La guerre d'Algérie commence en 1954. Elle oppose le Front de Libération Nationale, le FLN, un mouvement qui revendique l'indépendance du pays, à la puissance coloniale française établie dans la région depuis 1830.
- Au fil des mois, des attentats de plus en plus violents éclatent dans le pays, tandis que l'armée française traque sans relâche le FLN.
- Dans les jours qui suivent son investiture, le général de Gaulle se rend en Algérie et enchaîne les discours. Mais ses propos sont ambigus.
- « Je vous ai compris ! » Dès janvier 1960, il se soulève à Alger. C'est la semaine des barricades.
- « Un pouvoir insurrectionnel s'est établi en Algérie par un prononciamento militaire. Ce pouvoir a une apparence.
- Un carteron de généraux enregistreurs.
- Une retraite. » C'est plus précisément le 27 décembre que le texte est signé par le général de Gaulle et Abdelaziz Bouteflika, ministre des Affaires étrangères à l'époque, qui deviendra président en 1999.
- L'accord crée un statut particulier pour les ressortissants algériens. Il concerne la circulation, le séjour et l'emploi en France.
- « Votant 374, exprimez 369, majorité 185. Pour 185, contre 184, l'Assemblée nationale a adopté... » « Les vraies voix Sud Radio. » « Éric Revelle, sur cette résolution et sur tout ce que ça pourrait engendrer ou générer si toutefois le président de la République allait jusqu'au bout. » « Voilà, parce que c'est une résolution. Le pouvoir en matière de politique étrangère appartient au président de la République pour ratifier des traités, c'est le cas, puisqu'il s'agit du traité de l'accord de 1968, les rejeter. Donc en fait, c'est une injonction du Parlement à au moins ouvrir un débat. Est-ce que le chef de l'État s'emparera de ce sujet, j'en doute fort, parce que la façon dont le président algérien balade la France... Alors on nous a expliqué que c'était de la diplomatie feutrée, que Boualem Sansal est notre confrère... » « Christophe Glazier. » « ...qui est détenu, qu'il fallait faire conscience à la diplomatie française. Il ne se passe rien. Boualem Sansal est toujours en prison. C'est un otage du régime algérien.
- À qui on reproche sa liberté d'expression. Et pardonnez-moi, la France fait carpette. Donc est-ce qu'il s'empare du sujet ? Est-ce qu'il va jusqu'à parler de cet accord de 1968 ? Je retiens qu'il y a quelques jours, le nouveau ministre de l'Intérieur, Laurent Nunez, a expliqué que la dénonciation de cet accord n'était pas à l'ordre du jour.
- Donc j'en déduis que le président de la République est sur la même longueur d'onde. Maintenant, il faut respecter, et c'est politiquement un symbole très fort quand même, parce que la normalisation du Rassemblement national à l'Assemblée nationale ou dans les élections intermédiaires dans ce pays, ce n'est pas seulement le nombre de députés qu'ils arrivent à engranger, ce n'est pas seulement la façon dont ils mettent les idées sur la table du débat national, l'immigration ou la sécurité.
- Ça passe aussi par cette résolution, même si elle a été votée avec une voix d'écart, qui, pour la première fois, montre que le Rassemblement national est définitivement, pour ceux qui en doutaient, dans l'arc républicain, comme l'a dit Nicolas Sarkozy... » « Hum hum. » « ...dans une interview. Et je pense que ça marquera l'histoire, mais ça masque aussi, pardonnez-moi, cette victoire politique du RN, non contraignante en la matière.
- Ça marque aussi, et ça détourne un peu l'attention, sur la confusion que vous avez soulignée tout à l'heure, Philippe David, sur les amendements du RN qui sont votés avec LFI, où on se demande si le programme économique du RN est socialiste, marxiste ou libéral. Voilà. » « C'est surtout que, si on veut dénoncer cet accord de 1968, il y a sûrement des bonnes raisons de le faire.
- Ne serait-ce que parce que les conditions, d'abord, des relations entre la France et l'Algérie ne sont plus du tout les mêmes.
- Ça a été rappelé un peu, j'imagine que c'était l'objectif de ce qu'on a entendu, les archives sonores qu'on a entendues juste avant d'en parler, où on voit bien que cet accord de 68, c'est un peu la fin de l'indépendance.
- La gestion des...
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