Retranscription des premières minutes :
- Igor Garkharnzik, secrétaire général du syndicat de chef d'établissement Snubden FSU et principal d'un collège à Caen.
- On va faire un tour de table rapide. Philippe Bilger, ses propositions, ses cotères sur jambe de bois ? Non, mais je dirais que même si elles peuvent apparaître insuffisantes, elles représentent un progrès si elles sont mises en œuvre.
- Les contrôles, par exemple, au lieu d'être aléatoires, s'ils devenaient obligatoires à l'entrée des établissements, permettraient peut-être de déceler les quelques couteaux qui restent et qui, malheureusement, autorisent les pires transgressions.
- Mais là où votre interrogation est pleine de sens, on ne peut pas s'arrêter là.
- Il est évident que si on se contente de...
- de mettre en œuvre ces données matérielles certes nécessaires, on n'arrivera pas à éradiquer ce climat de violence qui parfois surgit de manière totalement erratique de jeunes destinés qu'on n'imaginait pas voués au pire.
- L'avis du policier, Jean-Christophe Couy.
- Le policier, lui, il dit qu'il aime bien se mettre au niveau des agents et au niveau... il faut toujours se mettre au niveau des hommes.
- Quand on décline comme ça des grandes décisions, notamment les portiques, moi je veux bien...
- Mais alors qui va être à côté des portiques, derrière les portiques, qui va faire la police ? Et puis comme on peut se faire poignader, qui va protéger ceux qui surveillent les portiques ? Et déjà, et après, il faut trouver aussi une fluidité parce que...
- parce que quand vous avez un amas de personnes devant une entrée, ça fait une cible potentielle pour des terroristes.
- Les portiques, il n'y en a déjà même pas dans tous les commissariats.
- Ça n'empêchera pas des jeunes de faire des imprimantes 3D, enfin des couteaux en imprimantes 3D ou des couteaux en céramique parce que ça ne détectera pas... ça ne sera pas détecté aux portiques.
- Enfin, encore une fois...
- Encore une fois, voilà, on veut y mettre des moyens, je peux comprendre.
- C'est pour marquer des esprits, pour taper fort.
- La vente au couteau, c'est pareil.
- Déjà, on se demande même comment c'était déjà toléré pour les mineurs.
- Mais voilà, et encore une fois, derrière, on ne s'attaque pas aux causes, on s'attaque aux conséquences.
- Et moi, ce qui m'intéresse, c'est les causes.
- Et c'est... les Français d'ailleurs le demandent.
- Il faut serrer la vis, il y en a marre maintenant.
- Luc Gras.
- Je trouve que les portiques sont très emblématiques.
- Les portiques sont signe qu'il y a un malaise.
- Au lieu de soigner le malaise...
- On va mettre des portiques, ça ne réglera jamais le malaise.
- Les portiques ne remplaceront pas les parents.
- Les portiques ne remplaceront pas.
- On est dans une société, on va mettre des portiques, on va contrôler les couteaux, ça va faire des embouteillages.
- C'est anxiogène à mort, etc.
- Donc on ne règle pas le problème.
- Il y a quand même 97% des auditeurs qui ont du bon sens, qui trouvent que c'est...
- 98% maintenant.
- Ce qui est rare, hein.
- Ce qui est rare, qu'on ait des chiffres comme ça.
- Mais sur Sud Radio...
- Mais sur Sud Radio, là, c'est quand même 98%.
- Eh bien, c'est du bon sens que, évidemment, ça n'est pas satisfaisant.
- Par contre, je trouve que le Président de la République, quand il a parlé des réseaux sociaux et des malheurs que génèrent les réseaux sociaux, il a totalement raison.
- Mais je me pose la question de l'application.
- Comment peut-on interdire aux jeunes de moins de 15 ans d'aller sur les réseaux sociaux ? Si les parents font un truc...
- Ça, je ne comprends pas comment on peut faire.
- Sur le fond, il a raison, mais sur la forme, je ne sais pas comment on fait.
- Il y a Gorgar Karnzik en écoutant cet inventaire à l'après-verre entre les réseaux sociaux, les portiques et la vente des couteaux.
- Alors ça, il y a des couteaux à la maison pour couper l'avion, le pain ou autre chose.
- Est-ce qu'on n'est pas un peu dans un monde parallèle ? On est dans un monde de la communication.
- La première réponse des politiques, et on voit bien, n'est pas une réponse de fond, n'est pas une réponse globale, mais une réponse...
Transcription générée par IA