Retranscription des premières minutes :
- Les Vraies Voix Sud Radio, le coup de projecteur des vraies voix.
- Les leaders nationalistes de toute l'Union Européenne sont à Mormans-sur-Vernissons, près de Montargis, dans le Loiret.
- La raison ? Ils honorent l'invitation du Rassemblement National qui souhaite célébrer les un an de ce qu'ils considèrent comme la victoire aux élections européennes de leur camp baptisé Patriote pour l'Europe.
- Un parti qui siège au Parlement, je le rappelle.
- Nous vous posons la question. Le RN et ses alliés nationalistes qui ont déclaré récemment vouloir faire un petit peu comme Trump, c'est-à-dire « make European great again ».
- Vous l'avez compris. Donc est-ce que ce RN et ses alliés nationalistes sont une menace ou non pour l'Union Européenne ? Sur le compte X de Sud Radio, vous êtes nombreux à répondre.
- Et vous dites que non, le RN et ses alliés ne sont pas une menace pour l'Union Européenne.
- Et ce, à 83%.
- Contre 17%.
- Pour nous éclairer, Jérôme Quéré, directeur du Sintang Confrontation Europe et analyste des Dynamiques Politiques Européennes.
- Bonsoir, Jérôme Quéré.
- Bonsoir.
- Alors, on va faire le tour avec nos vrais voix.
- Et puis, ça va être un ping-pong avec vous.
- Philippe Bilger, finalement, il parle de rendre l'Union Européenne plus forte.
- Ils ne sont pas anti-européens.
- Absolument.
- D'ailleurs, il faut noter que le RN a beaucoup changé sur l'Europe.
- C'est le premier point.
- Et aujourd'hui, il ne la remet plus en cause dans son existence, l'Union Européenne.
- Et deuxième élément qui peut être, là, lui, plus troublant sur le plan du pire, c'est le fait que le RN, dans sa vision de l'Europe, rejoint, en quelque sorte, la déception d'un grand nombre de Français, bien au-delà du RN, qui ne voient plus la beauté de l'esprit, qui ne voient plus la beauté de l'esprit européen, traduit dans des faits, et notamment, qui supportent mal, me semble-t-il, que leur quotidienneté soit impactée par une Europe, une Union Européenne, qui, en quelque sorte, ne comprend plus les angoisses et les inquiétudes des pays.
- Jérôme Kéré, vous venez d'écouter Philippe Bilger.
- Alors, pas vraiment une menace, ou quand même une menace, ces fameux patriotes pour l'Europe ? Alors, je suis tout à fait d'accord avec ce qu'il vient de dire sur l'aspect recentrement du racisme.
- C'est un racisme national qui ne veut plus détruire la Commission européenne, comme ça a été le cas dans des précédents programmes.
- Donc, il y a un vrai changement de paradigme du côté du Rassemblement national, même s'ils ne sont pas en faveur de l'Europe telle qu'elle est actuellement.
- Là-dessus, je pense que tout le monde a bien compris.
- Je pense aussi que c'était une victoire, bien entendu, l'année dernière, une victoire du Rassemblement national, mais pas forcément de son camp au niveau pan-européen.
- Il reste le troisième groupe au Parlement européen, ce qui est impressionnant, ce qui est une grosse progression, mais il reste derrière la droite traditionnelle et derrière les socialistes.
- Oui, c'est important de dire que cette notion de victoire, elle est relative, elle est évidemment montée au pinacle.
- Françoise de Gois.
- Oui, je trouve ça intéressant, mais enfin, les habits neufs du Rassemblement national ne doivent pas tromper.
- J'ai souvenir de Marine Le Pen en 2022 qui explique en réalité que les lois européennes ne peuvent pas être au-dessus des lois nationales.
- Donc ça, ça s'appelle la négation même de l'Europe.
- Moi, je veux bien qu'on ripolline le RN.
- Le RN n'aime pas.
- L'Europe telle qu'elle se construit est pour la souveraineté absolue des pays et en gros, trouve que c'est normal que Orban ait le droit de faire tout ce qu'il fait.
- Je suis désolé de le dire.
- Orban est hors les clous légalement des accords qu'on a quand on rentre dans l'Union européenne.
- Le Premier ministre Slovaque va défiler avec Poutine aussi sur la place.
- Mais voilà, donc bien sûr que le RN n'aime pas l'Europe.
- Après, avoir le tour de force de faire croire qu'il l'aime et qu'ils sont des amis de l'Europe parce qu'il avait le plus fort, ça c'est vraiment, comment dirais-je, c'est prendre des vessies.
- Pour des lanternes, ça c'est le premier point.
- Le deuxième point, je constate quand même, effectivement, que...
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