Retranscription des premières minutes :
- « Le petit matin Sud Radio, 5h-7h, Benjamin Gleize. » « Il est 6h40 Sud Radio, la vie en vrai, ils ont tout perdu après le passage d'un orage de grêle en Haute-Garonne.
- Les gérants d'une pépinière lancent un appel à la solidarité.
- Ils ont ouvert une cagnotte pour ne pas mettre la clé sous la porte.
- Bonjour Fabienne Bauduc. » « Bonjour. » « Et bienvenue sur Sud Radio, vous êtes la gérante des pépinières Bauduc au Foga, on est en Haute-Garonne.
- Vous avez été victime d'un orage de grêle, je le disais, c'était il y a deux semaines, le lundi 19 mai.
- Quelle est l'ampleur des dégâts ? C'est toute la production qui a été détruite. » « Alors oui, l'ampleur des dégâts est énorme, puisque nous avons été victime de ce qu'ils ont appelé un orage supercellulaire.
- Malheureusement, on était sur la zone blanche, donc la partie la plus violente de l'orage, qui a traversé toute ma pépinière.
- Et l'ampleur des dégâts sur la partie de notre production en pot est énorme, puisqu'on a perdu 35 000 plantes, à peu près 90 % de notre production, donc sur une ampleur de dégâts de 600 000 euros.
- Donc c'est plus de trois ans, et pour certaines plantes, il y avait entre 7 et 10 ans d'âge.
- Donc c'est sur le cycle de culture très long, donc effectivement, c'est très très grave. » « Vous n'étiez pas assurée pour vos plantes ? » « Alors voilà, c'est le message que je voudrais faire passer, nous faisons partie bien sûr des agriculteurs, mais la grosse problématique sur les pépinières, c'est que nous avons des stocks très importants, et il n'existe pas d'assurance sur les stocks de pépinières. » « Ce n'est pas assurable ? » « Non, ce n'est pas assurable pour l'instant. C'est un sujet sur lequel travaillent nos fédérations, mais ce n'est pas assurable.
- C'est pour ça qu'on s'est décidé à faire une cagnotte, et aussi sur l'impulsion de nos clients, qui sont très solidaires avec nous, qui nous envoient beaucoup de messages. » « Est-ce que vous avez rouvert depuis, c'est ça, malgré tout ? » « On a rouvert très rapidement, oui. » « Oui. » « On a décidé très rapidement, grâce à des collègues qui nous ont rapidement amené des plantes, puisque nous, toutes nos plantes sont broyées.
- On a décidé de rouvrir le samedi, la fête des mères était juste après.
- Et du coup, on a nos clients qui viennent nous voir pour nous soutenir, nous acheter des plantes.
- Et c'était important pour nous de très rapidement revoir des plantes vertes, pouvoir retravailler, parce que pour toute mon équipe qui est passionnée, de voir toutes ces plantes broyées, de voir jeter toutes ces années de travail, puisque je voulais le préciser, rien n'est récupérable.
- Parce que beaucoup de personnes nous demandent de récupérer des plantes pour les sauver, mais l'orage les a tellement broyées qu'elles sont en train de mourir sur pied tellement qu'elles sont abîmées. » « Aujourd'hui, votre pupitinière, elle est clairement menacée. Vous craignez d'avoir à mettre la clé sous la porte, Fabienne ? » « Alors, on a beaucoup de mal à réaliser parce que l'ampleur des dégâts, c'est la première fois qu'on est impacté à ce niveau-là.
- » « Oui. » « C'est vraiment l'espoir. » « Oui. » « C'est vraiment la solidarité de tous mes clients, de tous mes partenaires et surtout mes collègues de la profession qui m'apportent des plantes, qui me donnent des plantes aussi gratuites, qui me font des délais de paiement pour pouvoir me réapprovisionner, pour que je puisse très rapidement remettre en culture.
- C'est pour ça que j'ai fait cet appel à la cagnotte pour nous aider à acheter des plants et des pots pour pouvoir tout replanter rapidement.
- Mais effectivement... » « Alors, cette cagnotte, elle est sur le compte de l'ITI. Elle s'appelle « Bauduc, cultivons l'avenir ». » « Voilà. Donc, sur l'ITI, Bauduc, cultivons l'avenir. D'accord. » « Vous pouvez aussi vous connecter sur nos réseaux sociaux et il y a le lien qui est sur nos publications.
- Vous pouvez aussi le récupérer sur nos...
Transcription générée par IA