Retranscription des premières minutes :
- Le Grand Matin Sud Radio, La Vérité en Face, Jean-François Aquili.
- Jean-François Aquili, La Vérité en Face ce matin, beaucoup de sujets évidemment et surtout de l'agriculture.
- Mais oui, cette journée, j'allais dire importante, c'est plus que ça, même avec ce Conseil européen décisif au moment où nos éleveurs sont mobilisés.
- L'accord du Mercosur sera-t-il reporté comme le demande Emmanuel Macron ? 4 000 agriculteurs français qui manifestent à Bruxelles, ils sont 10 000 au total, entendu de toute l'Europe.
- Est-ce que vous les soutenez ce matin ? Je sais bien que ce sont les fêtes de fin d'année, mais ce qui se passe dans nos campagnes, c'est quand même très important.
- C'est l'avenir de ce pays, nos éleveurs, nos agriculteurs. Est-ce que vous les soutenez ? Et vous avez entendu ce matin notre invité Alain Di Crescenzo, le président de CCI France.
- Il faut être avec nos éleveurs, dit-il, mais aussi penser à nos commerçants qui font déjà face à l'e-commerce, aux plateformes, à cette concurrence venue de Chine.
- On pourrait l'appeler essentiellement 30% du chiffre d'affaires qui est réalisé là à Noël.
- Il est toujours urgent de trouver une solution, que tout ça se parle.
- Comment est-ce qu'on règle le problème ? 0826 300 300.
- Vous nous appelez, vous réagissez ce matin dans La Vérité en Face sur l'antenne de Sud Radio.
- Un État toujours plus en faillite.
- Son interview pleine page dans Le Figaro, l'air mélancolique sur sa photo à la une, aurait presque un goût de madeleine politique.
- 20 ans en arrière.
- François Fillon, c'est lui qui s'exprime, porte un regard lucide sur la sombre période que traverse la France, au moment où se joue à la fois l'accord de libre-échange avec les Mercosur sur fond de cette crise agricole profonde et le bouclage d'un budget dans la douleur au prix de compromis qui fleure la tambouille politicienne.
- C'est lui qui, le 21 septembre 2007, avait déclaré à la fin d'un interminable déjeuner au soleil avec des agriculteurs en colère près de Calvi en Corse.
- « Je suis à la tête d'un État en faillite. » Ce qui provoqua d'ailleurs la colère de Nicolas Sarkozy, président.
- Surtout le début de la phrase avait précisé par la suite, avec son humour so british, l'ancien Premier ministre étrier une décennie plus tard par des affaires opportunément déballées en pleine campagne présidentielle, alors que la victoire était au bout de la ligne droite.
- À la place d'Emmanuel Macron, je donnerai ma démission pour ne pas faire perdre 18 mois au pays.
- On constate aujourd'hui un François Fillon rangé des voitures de course de la politique qui estime très lucide, tout en prenant en sa part, que nous avons négligé la question démographique, la désindustrialisation de l'Europe et sous-estimé les conséquences d'une fiscalité et d'une réglementation excessive qui ont détruit notre compétitivité.
- En clair, la porte ouverte à la Chine et aux États-Unis.
- Pour l'homme qui faillit être président, Emmanuel Macron, c'est un milliard de dettes supplémentaires par jour.
- Et en l'absence d'un projet de sursaut national, François Fillon craint que les Français se tournent vers les extrêmes.
- Tout est dit, il est encore temps d'appuyer sur l'accélérateur.
- Bienvenue dans La Vérité en Face.
- Le Grand Matin Sud Radio, La Vérité en Face, Jean-François Aquili.
- Bonjour à vous Philippe.
- Oui bonjour, allô ? Oui, nous vous entendons Philippe.
- Oui bonjour Sud Radio, merci de nous donner la parole.
- C'est important.
- On est à Casiac, au nord du département du Lot, pas loin de Rocamadour, à 25 minutes de Rocamadour.
- D'accord.
- Sarlat et Rocamadour, on trouve pour vachement des tentes en veau de lait.
- Vous êtes agriculteur ? Agriculteur avec mon épouse en grec.
- Vous faites quoi ? Vous faites du veau ? Du veau de lait, on fait du veau blanc, du veau de lait, du veau de 180 kilos de viande.
- Qu'est-ce que vous dites du Mercosur, Philippe ? Je dis du Mercosur, c'est que...
- Aujourd'hui, on a toute cette problématique de maladie qui a fait déborder la goutte d'eau, quoi.
- Mais il y a longtemps qu'on dit qu'on refuse cette règle, d'accord, on le refuse, parce que pour avoir une bonne équipe, il faut avoir les...
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