Retranscription des premières minutes :
- « Sud Radio, la culture dans tous ses états. André Bercoff, Céline Alonso. » « Générique de la série américaine « Cold Case » sur des crimes non élucidés. André Bercoff.
- Aujourd'hui sur « Sud Radio », c'est des « Cold Case » de l'histoire des maladies infectieuses dont nous allons parler avec le professeur Didier Raoult, André.
- Alors moi, je vais vous dire, ça fait cinq ans que je converse avec le professeur Didier Raoult, ici sur « Sud Radio ».
- Et je dois dire, vous allez voir, miraculo, miraculo, c'est la première fois qu'on ne parlera pas d'hydroxychloroquine, tout de suite.
- C'est la première fois qu'on ne va pas parler de Big Pharma. C'est la première fois qu'on ne va pas parler de ce qui s'est passé.
- Et Dieu sait si on en avait besoin au moment où on disait ce qu'on disait et on ne voyait pas ce qu'on devait voir.
- Eh bien, on va parler de quelque chose de passionnant. C'est un livre passionnant, « Les Cold Case » de l'histoire.
- Vous en parliez, Céline, quand la microbiologie révèle les mystères du passé.
- Eh oui, c'est-à-dire qu'au fond, il y a des entrées, voilà.
- Didier Raoult, vous avez écrit ce livre avec Michel Drancourt, professeur de microbiologie à l'Université de Marseille, spécialiste diagnostique au sein du laboratoire de l'IJHU, Méditerranée Infection.
- On le connaît, vous l'avez fondé.
- Donc, cette étude des maladies infectieuses anciennes, eh bien, il révèle comment les virus, les bactéries, emprisonnés dans des fossiles de l'anéant humain ou des sédiments plurimillénaires, éclairent l'évolution de la santé moderne.
- Et alors, Didier Raoult, je ne savais pas que vos études vous portaient vers le Caravage et vers Saint-Louis.
- Comment Saint-Louis est tombé malade et a-t-il sous-gombé à la peste ? Mais aussi les causes de la syphilis, de la tuberculose, du paludisme, de la lèpre et de la grippe.
- Oui, au moment de ça, il n'y avait pas encore totalement Big Pharma avec la peste.
- Et il y a eu tout ce qu'il y a eu ensuite.
- C'est une enquête, c'est vraiment, vous avez joué les Christophe Colomb, mais la découverte, ce n'était pas l'Amérique, c'était ces virus au goût étrange venus d'ailleurs.
- Et c'est un livre absolument passionnant à lire que je vous conseille, auditeurs de Sud Radio.
- Eh oui, l'histoire des maladies infectieuses anciennes, on va vous la raconter dans un instant sur Sud Radio avec le professeur Didier Raoult. Alors, restez avec nous.
- Sud Radio, la culture dans tous ses états. André Bercoff, Céline Alonso.
- Ma grippe vous va très bien.
- M'a dit mon amant ce soir.
- Ça vous donne un joli teint.
- Ça vous va mieux que le noir.
- Ma grippe vous va très bien.
- Eh oui, Jacques Islin et Brigitte Fontaine dans ce duo légèrement fébrile.
- André Bercoff, la grippe et tant d'autres maladies infectieuses.
- Eh bien, nous allons en parler avec Didier Raoult, qui est notre invité aujourd'hui en direct sur Sud Radio jusqu'à 14h.
- Alors, bonjour à vous, professeur.
- Bonjour.
- Alors, vous publiez chez Michel Laffont les cold case de l'histoire quand la microbiologie révèle l'histoire du passé.
- C'est un livre vraiment passionnant dont vous êtes le co-auteur et dans lequel vous racontez comment il y a 28 ans, vous êtes devenu un pionnier de la paléomicrobiologie, à savoir l'étude des maladies des épidémies anciennes.
- Et comment donc ce nouveau chapitre scientifique vous a permis donc d'en découvrir les véritables causes.
- Racontez-nous quelle est la genèse de cette découverte scientifique, professeur.
- Eh bien, comme la plupart des découvertes, j'ai passé mon temps à expliquer ça, les découvertes ne se font jamais par déduction ou par induction.
- Elles se font par hasard dans la plupart des cas.
- Et là, c'était un hasard qui était assez amusant.
- J'avais dans mon laboratoire, en réalité, je m'étais moqué pendant quelques années de mon collègue.
- Je suis responsable de la recherche médicale à la faculté de médecine.
- Je me suis moqué de mon collègue qui était le responsable de la recherche à la faculté dentaire, en me disant que leur recherche n'était pas sérieuse.
- Et puis, au bout d'un moment, il m'a dit, arrête de te moquer de moi, je t'envoie...
Transcription générée par IA