Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio, curieux comme Rémi, Rémi André.
- Rebonjour Rémi André.
- Bonjour Benjamin.
- Et si, Rémi, nous élevions du poulet sur Mars ? L'idée peut sembler un peu farfelue, mais elle s'inscrit dans une logique de colonisation durable et d'autonomie alimentaire.
- Rémi, c'est quoi cette idée d'élever des animaux sur Mars ? Vous savez que les missions martiennes à long terme nécessiteront des sources de protéines locales.
- Les animaux pourraient fournir viande, oeufs, lait, mais aussi des sous-produits utiles, du cuir, des graisses, des engrais.
- Une ferme martienne réduirait la dépendance aux envois terrestres coûteux et risqués.
- Des études montrent que la présence d'animaux réduit le stress et améliore le moral.
- Sur Mars, où l'isolement et le confinement seront extrêmes, des animaux de compagnie, comme les poules ou les lapins, ou des animaux de travail, comme les chiens robotisés, pourraient jouer un rôle social.
- Les animaux pourraient ainsi transformer les déchets végétaux issus de serres martiennes en engrais ou en biogaz, fermant ainsi le cycle de la matière dans un écosystème clos.
- Étudier l'adaptation des animaux à la gravité martienne, vous savez, 38% de celle de la Terre, la gravité n'est pas la même, ou aux radiations pourrait offrir des avancées en biologie et en médecine spatiale également.
- Je vous entends, il y a plein de bonnes raisons, mais c'est un défi colossal.
- Alors là, oui, car l'élevage martien se heurte à des contraintes physiques, biologiques et éthiques sans précédent.
- C'est un environnement hostile, tout d'abord contre lequel il faut lutter.
- La gravité réduite, on vient d'en parler, les radiations cosmiques, les températures extrêmes, l'atmosphère qui est irrespirable.
- Et puis les ressources sont limitées à nous, vous savez, à la nourriture animale, également en énergie, car on est plus loin du soleil.
- Ce qui oblige un choix d'espèces radicales.
- Les animaux devront être petits et prolifiques, comme les insectes.
- Les poissons ou les volailles.
- Enfin, pour les questions d'éthique, les méthodes d'abattage devront être indolores et acceptables psychologiquement pour les colons.
- Alors pourquoi des animaux alors que le véganisme, on le voit, progresse un peu partout sur Terre ? Alors, le paradoxe est frappant.
- Alors que les régimes végétaux gagnent en popularité sur Terre, Mars pourrait devenir un laboratoire de carnisme forcé.
- Il y a plusieurs explications.
- Sur Mars, chaque calorie compte et les protéines animales sont plus denses et plus rapides à produire que les équivalents végétaux.
- De plus, les cultures végétales.
- Les cultures végétales sont limitées, privilégiant d'abord les plantes à haute valeur nutritive, comme le quinoa, les patates douces ou des utilitaires, comme le coton pour les textiles.
- Les légumineuses, source de protéines végétales, nécessitent beaucoup d'eau et d'espace.
- Enfin, une ferme mixte des végétaux plus des animaux serait plus résiliente.
- Les animaux pourraient consommer les invents du végétaux et leur déjection fertiliserait les cerfs.
- Merci beaucoup Rémi-André.
- Ça veut dire qu'on aura des poulets martiens avec des OGM.
- Qui arriverait chez nous, c'est ça ? En tout cas, c'est assez surprenant.
- Mais vous pouvez constater qu'on parle beaucoup de Mars en ce moment.
- Ah oui, ça c'est sûr. Merci beaucoup Rémi.
- Dans un instant sur Sud Radio, on ne va pas parler de Mars.
- On va parler de logements avec cette clause, le différé de jouissance.
- C'est en cas de vente d'un logement.
- Cette clause, dont bénéficie d'ailleurs Brigitte Macron.
- Quelle est cette clause ? Comment ça se passe ? Avec notre experte Bérénice Deville-Fleuriot, juste après ça.
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Transcription générée par IA