Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio, curieux comme Rémi, Rémi André.
- Rebonjour Rémi.
- Bonjour.
- Bon, on va parler d'intelligence artificielle avec vous, puisque ça y est, l'IA est aujourd'hui partout.
- Elle ne remplace pas l'humain, en tout cas pas encore, mais elle le complète, elle le challenge.
- Et elle exige de lui aussi un certain nombre d'adaptations, des adaptations constantes.
- Rémi, on peut dire que l'IA est désormais présente partout autour de nous, non ? Oui, oui, oui, et il est bon de se poser la question.
- Elle s'immisce dans presque tous les aspects de notre vie, souvent de manière invisible.
- Par exemple, dans le domaine de la santé, les algorithmes analysent désormais des millions de données médicales pour poser des diagnostics plus précis et plus rapides.
- Pourtant, le rôle du médecin reste irremplaçable.
- L'IA propose, mais c'est l'humain qui décide, en intégrant l'empathie et l'éthique dans la relation patient-soignant.
- Pour l'éducation, les plateformes d'apprentissage personnalisées adaptent les contenus aux besoins de chaque élève, mais l'enseignant garde un rôle central.
- Motiver, inspirer, transmettre des valeurs que l'IA ne peut pas incarner.
- Dans le monde du travail, c'est l'automatisation des tâches répétitives, optimisation des chaînes logistiques ou encore assistance à la création artistique.
- L'IA redéfinit les métiers et pourtant, les compétences purement humaines, créativité, leadership et intelligence émotionnelle restent cruciales.
- Même dans notre vie quotidienne, les assistants vocaux aux recommandations de streaming, l'IA façonne nos loisirs et nos habitudes, mais elle pose aussi des questions sur la protection, de la vie privée et la dépendance technologique.
- Et face à cette omniprésence, Rémi, quelles compétences l'humain doit-il cultiver pour ne pas être dépassé ? Eh bien, savoir utiliser l'IA ne suffit pas.
- Il faut comprendre ses mécanismes, ses biais et ses limites.
- Une étude du MIT, Massachusetts Institute of Technology, en 2024, souligne l'importance de la pensée critique pour évaluer les informations générées par l'IA et éviter les pièges des deepfakes ou des algorithmes manipulateurs.
- L'enjeu est d'apprendre à apprendre.
- La curiosité et l'agilité mentale sont des qualités indispensables.
- L'IA excelle dans l'analyse de données, mais elle ne s'est pas ressentie ou créée avec une sensibilité humaine.
- Les compétences comme l'empathie, la gestion des conflits ou l'innovation artistique deviennent des différenciateurs clés.
- Les humains doivent être capables de poser des cadres éthiques pour guider le développement technologique.
- Mais s'adapter à l'intelligence artificielle, finalement, ce n'est pas d'abord...
- Accepter qu'elle-même nous transforme ? Ok, non pas en nous remplaçant, mais en nous poussant à développer ce qui fait notre essence.
- La créativité, l'éthique, la connexion humaine.
- L'IA n'est ni une menace, ni une solution miracle.
- Elle est un miroir de nos aspirations et de nos peurs.
- Un outil qui amplifie nos capacités comme nos faiblesses.
- Permettez-moi de citer le philosophe Michel Serres.
- L'humain n'est pas un être fixe, mais un devenir.
- À l'ère de l'IA, ce devenir passe par une alliance.
- Alliance intelligente avec la technologie, où chacun reste acteur de son propre futur.
- Mais oui, et je note l'intelligence émotionnelle.
- Singularité par rapport aux intelligences artificielles.
- Merci beaucoup Rémi.
- 6h22 sur Sud Radio.
- Dans un instant, un tout autre sujet.
- Vous inquiétez peut-être parce que votre chat ou votre chien est un petit peu trop gros.
- L'obésité, c'est aussi un fléau pour nos animaux de compagnie.
- Ça touche de plus en plus d'animaux.
- On va tout comprendre et essayer de savoir comment on peut y faire face.
- Il y a une vétérinaire qui nous rejoint juste après ça.
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Transcription générée par IA