Retranscription des premières minutes :
- « Sud Radio, c'est excellent », Judith Bélair.
- « Bonsoir, bonsoir, c'est l'heure de prendre de la hauteur avec celles et ceux qui vont au bout d'eux-mêmes, c'est « Excellent » sur Sud Radio et c'est la toute dernière de la saison 6.
- Aujourd'hui, nous prenons la route du Sud et de l'excellence culturelle avec une plongée dans l'un des festivals les plus emblématiques de l'été français, le Festival de Ramatuelle, synonyme d'exigence et d'amour du théâtre pour sa 41e édition.
- À partir du 29 juillet, ça sera jusqu'au 12 août, c'est bien ça les dates, Jacqueline Franjou.
- Bonjour, ce festival, c'est une histoire de fidélité, de passion portée par vous, donc une femme dont l'énergie et la vision ont permis à cet événement de rester unique, profondément humain aussi.
- Eh bien, bienvenue Jacqueline Franjou, je rappelle que vous êtes présidente du Festival de Ramatuelle.
- Merci beaucoup, je suis très très très heureuse d'être aussi avec mon camarade.
- Avec Christophe Barbier que je vais annoncer.
- Et voilà, si le Festival de Ramatuelle, c'est accueillir les grands noms de la scène, notre deuxième invité en est une belle illustration.
- Christophe Barbier, les journalistes, vous le connaissez, l'éditorialiste, mais il est aussi ancien directeur de L'Express, un fatigable amoureux du verbe, et puis comédien et auteur.
- Vous signez cette saison, Christophe Offenbach et les Trois Empereurs, c'est une fantaisie musicale inspirée d'un épisode historique.
- Alors c'est plein de malice, c'est plein de champagne, il paraît aussi.
- Christophe, vous y campez Jacques Offenbach lui-même, et c'est le 30 juillet à Ramatuelle.
- Bienvenue sur Sud Radio.
- Merci Judith, merci, on est très heureux et très honorés d'aller à Ramatuelle.
- Voilà, c'est un vrai plaisir, et vous qui êtes à l'écoute, évidemment vous le savez, c'est excellent, bienvenue chez vous.
- Alors Jacqueline Franjou, déjà je voudrais dire que vous êtes venue avec un très très beau livre que je vous recommande, qui s'appelle Ramatuelle, un théâtre né sous les étoiles.
- C'est sorti au Cherche Midi, et l'idée c'est de raconter le festival, j'imagine, depuis ses origines, puisque je viens de l'avoir en main ce livre, Jacqueline.
- Je me suis trouvée coincée avec bonheur à Ramatuelle au moment du Covid, et puis j'ai eu peur que mon disque dur s'abîme un peu, et j'ai voulu conserver dans ce livre la mémoire, quelques moments de mémoire, puisque Jean-Claude Brialy n'était plus là, le maire de Ramatuelle non plus, et Anne-Philippe n'était non plus, on était quatre chevaliers au départ, et là j'étais plus que toute seule.
- Et je me suis dit, mon Dieu, si j'oublie quelque chose, il vaut mieux que je m'installe tranquillement pendant le Covid, et que je laisse ma plume aller avec quelques superbes photos, qui sont des photos de Vichyne Pelletier-Decaux, et également de mon directeur artistique.
- Je confirme, c'est un très très beau livre.
- Alors juste pour que les auditeurs et les auditrices connaissent, pour ceux qui ne savent pas, le festival de Ramatuelle, c'est donc ce rendez-vous incontournable du théâtre, il célèbre cette année sa 41ème édition, c'est une aventure artistique qui est née en 1985, avec vous Jacqueline Franjou et Jean-Claude Brialy d'ailleurs.
- Au départ c'était un hommage à Gérard Philippe aussi, est-ce que sa vision du théâtre, de l'engagement d'ailleurs de ces deux personnes importantes, vous guide encore aujourd'hui, bien sûr, on imagine ? On me guide encore de deux manières, j'ai joué Gérard Philippe au théâtre, je devais avoir 12 ans, et Jean-Claude Brialy, j'ai vécu avec lui à Ramatuelle pendant 23 ans, donc il ne me quitte pas, même, il habitait à la maison, le matin au petit déjeuner, je me dis toujours, mon Dieu, qu'est-ce qu'il va penser, est-ce qu'il est d'accord avec moi, est-ce qu'il va faire une critique ? Parce que Jean-Claude était très sincère, très ironique, et donc voilà, je crois que l'état d'esprit est là, d'abord le théâtre pour moi, ça n'est pas mon métier, du tout, j'ai vécu que dans l'entreprise, et pourtant, mais comme DRH, où mon dernier poste c'était le Davos des femmes, où j'étais directeur général, pour moi le théâtre, la musique, et la peinture, et l'opéra, représentent un lien social.
- J'ai vécu à travers des...
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