Retranscription des premières minutes :
- Il est 6h50, Sud Radio. C'est bon à savoir quel rapport les Français entretiennent avec le Made in France.
- Une étude nous montre que le fabriqué en France reste un critère, le critère n°1 dans nos achats.
- Antoine Mailly, bonjour. Oui, bonjour.
- Et merci d'être avec nous ce matin. Vous êtes le porte-parole de Kia, qui est un cabinet de conseil français européen en stratégie et transformation et qui publie ce baromètre pour la 9e année consécutive.
- On y apprend plein de choses sur les attentes des Français vis-à-vis des entreprises, à commencer donc par le fait que le Made in France a toujours autant la cote.
- C'est un critère véritablement important dans nos habitudes de consommation, Antoine Mailly ? Oui, c'est même le critère le plus important. Quand on pose la question « Qu'est-ce que vous attendez d'une entreprise ? » Vous êtes prêt à payer plus cher pour quel engagement ? Le n°1 qui arrive de loin, c'est le Made in France.
- Arrive n°2, le fait de bien respecter ses producteurs, par exemple la chaîne agricole.
- Le n°3 seulement.
- Et en forte baisse, on pourra peut-être en reparler, l'environnement.
- Et le n°4, l'inclusion, c'est-à-dire qu'est-ce qu'on fait des seniors, qu'est-ce qu'on fait du plafond de verre des femmes, des minorités, etc.
- Mais en tout cas, le Made in France, c'est ce qu'il y a appelé des vœux en premier, et avec une petite dimension européenne.
- Avec une petite dimension européenne. Parlons-en justement de ce critère environnement qui est en baisse.
- C'est une tendance que vous remarquez. Comment vous l'expliquez, ça, Antoine Mailly ? Oui, effectivement.
- On sent que les années inflation, post-Ukraine, on sent que ça a été tendu, et qu'à l'heure des arbitrages, on est moins prêt à faire des arbitrages sur l'environnement.
- Donc ça reste encore un tiers des Français qui est prêt à payer un peu plus cher si la marque a fait quelque chose de fort là-dessus.
- Donc c'est pas nul, mais ça s'est dégradé.
- On est passé de la moitié à un tiers des répondants sur 5 ans.
- Donc c'est une vraie érosion.
- C'est une vraie érosion. Sans doute aussi parce que derrière, on a l'impression qu'on demande beaucoup d'efforts, mais que finalement, la solution, elle est plutôt à chercher du côté des États, des entreprises, des institutions internationales.
- Et le Français pense finalement pouvoir moins agir avec son portefeuille sur des sujets qu'il dépasse un peu.
- Avec en tout cas des marques, des entreprises qui sont plébiscitées par les Français.
- Vous publiez un top 10. Dans le top 3, on retrouve ces différents critères qui sont importants aux yeux des Français, Antoine Mailly.
- Oui, absolument. Donc quand on pose la question pour vous, quelles sont les marques qui contribuent à un monde et une société meilleure, on va retrouver évidemment tout numéro 1 de l'associatif comme les Restos du Coeur, mais juste derrière, numéro 2, EDF. Donc ça, c'était un peu une surprise parce qu'on peut avoir une image d'une entreprise un peu patrimoniale, classique, qui ne fait pas de bruit. Mais voilà, je pense que l'EDF a été reconnu, bien sûr pour son action décarbonée. C'est le numéro 1 mondial de l'énergie décarbonée, mais aussi pour sa communication pendant les JO, etc.
- Hum hum.
- Parce que derrière, la communication compte énormément, on le reverra.
- Mais si on prend une entreprise plus privée, juste après EDF, arrive une entreprise que la moitié des Français ne connaît pas encore, qui s'appelle Aromazone, sur la beauté naturelle.
- Avec beaucoup de boutiques, effectivement.
- Qui est exceptionnelle et qui, justement, a cette caractéristique de pouvoir avoir quelque chose de naturel, mais en même temps très accessible.
- Donc quand on est vraiment dans l'accessibilité, qu'on donne, entre guillemets, les outils aux Français pour pouvoir faire de l'environnemental sans payer plus, ça marche.
- Dès qu'il y a un gros surcoût, ça devient plus compliqué.
- Et ça montre aussi, ben voilà, quelles sont les attentes des Français.
- Et puis alors les réactions, comment, eh bien, les entreprises font face à ces différents critères de sélection.
- Ça entraîne aussi toute une communication que l'entreprise peut réaliser autour de cela.
- Alors j'aimerais qu'on termine aussi sur...
- Alors on connaissait,...
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