Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio, c'est moi à savoir. Il est 6h49. Coup de projecteur ce matin sur les sirops qui sont de nouveau tendance.
- 66% des foyers possèdent une bouteille de sirop dans leur placard. 40% en consomment même chaque semaine.
- Philippe Lassalle-Saint-Jean, bonjour. Oui, bonjour, Benjamin.
- Et bienvenue sur Sud Radio. Vous êtes le vice-président du syndicat français des sirops.
- Comment expliquez-vous que les sirops aient toujours autant la cote ? Parce que la concurrence est rude quand même avec les sodas, non ? Oui, mais écoutez, ce qui a surpris quand on a demandé un petit peu cette opinion d'enquête, c'est qu'on a remarqué que c'était devenu une habitude dans les foyers des Français.
- Puisque vous l'avez dit, 66% des foyers ont au moins une bouteille dans le placard. C'est donc devenu une habitude.
- C'est un petit peu leur madeleine de Proust liquide à eux. Ils ont pris l'habitude.
- C'est par rapport au soda, vous savez, une boisson qui est aujourd'hui totalement écologique.
- Vous allez utiliser une bouteille pour faire l'équivalent de 10 bouteilles prêtes à boire une fois que vous avez dilué.
- C'est donc aussi économique lorsque vous avez dilué. Et puis c'est vous-même qui décidez comment vous allez diluer avec plus ou moins de goût.
- Et alors contrairement à ce qu'on pourrait penser dans votre étude, on se rend compte que les jeunes, ils ne détournent pas forcément du sirop en grandissant. Ça continue ? Ça aussi, ça a été surprenant. Ça a été de voir que les moins de 35 ans, ils consomment des parfums différemment, souvent chauds, la vanille, la noisette, le caramel qu'ils vont utiliser dans un côté café cocooning, avec aussi une utilisation lorsqu'ils font des recettes en mettant des sauces.
- Voilà. C'est des saveurs différentes. Leurs parents, c'était la menthe. Leurs grands-parents, c'était l'anis. Aujourd'hui, eux, ils consomment différemment.
- Parce qu'il y a une diversification aussi des goûts. Vous avez dit qu'il y avait les classiques. Maintenant, on en a de plus en plus. C'est des nouveaux, non ? Oui. Alors les classiques, menthe, citron, grenadine, c'est toujours le top 3. Mais vous savez, aujourd'hui, nous sommes 17 fabricants en France à produire plus de 100 parfums. Donc il y en a pour tous les goûts.
- 100 parfums ? C'est énorme, 100 parfums. Oui, oui, oui. Oui, j'ai même des constats qui en font plus.
- Oh, en ce moment, c'est le Spritz, c'est le Morito.
- Pour ceux qui veulent le faire, par exemple, sans alcool, en le diluant à la maison, c'est un produit qui est ancré vraiment dans les foyers français. Et puis ça fait partie d'un véritable patrimoine gastronomique.
- Vous savez, le sirop, c'est français. C'est encadré par un décret depuis 1908. Et donc c'est devenu incontournable dans toutes les familles françaises.
- Ça veut dire quoi, quand vous dites « le sirop, c'est français » ? C'est-à-dire qu'à l'origine des sirops, c'est nous, c'est les Français ? C'est-à-dire que les Français ont cette particularité d'avoir effectivement très tôt, depuis plus de 100 ans, encadré ce que c'était que de faire un sirop, à savoir quel sucre on utilisait, quels fruits on mettait, quelles plantes on devait mettre.
- Et c'est toute l'histoire qui fait que nous avons une particularité. Dans les autres pays, on appelle ça des concentrés, des cordials, mais ils ne sont pas du tout ancrés dans la même utilisation de consommation que nous.
- Justement, pour le sirop français, concurrence étrangère, oui.
- On est très français quand même, vous savez, dans la gastronomie. Donc non, aujourd'hui, pas trop de concurrence. Ce qui plaît aux Français, plaît aux Français.
- Et lorsque des produits étrangers essayent de venir, ils ont des goûts beaucoup plus artificiels que les nôtres et ils séduisent beaucoup moins.
- Philippe Lassalle, Saint-Jean, un grand merci d'avoir été avec nous ce matin sur Sud Radio.
- Je rappelle que vous êtes le vice-président du syndicat français des sirops. Et je rappelle ce chiffre. 40% des Français consomment chaque semaine du sirop. Merci. Très bonne journée.
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Transcription générée par IA