Retranscription des premières minutes :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- Il est 7h12, lundi à Vendôme. Vendôme, c'est dans le Loir-et-Cher, 15 000 habitants.
- Lundi à Vendôme, dans une école primaire de la ville, fouilles inopinées.
- Oui, maintenant il y a des fouilles inopinées, et notamment après ce qui s'est passé, l'agression mortelle d'une assistante d'éducation haute marbre le 10 juin dernier.
- Mais nous sommes avec le maire de Vendôme, Laurent Briard, bonjour.
- Bonjour.
- Merci d'être avec nous. Vendôme, 15 000 habitants, je disais, c'est bien ça ? Un petit peu plus de 15 000, on est plus proche des 17 000, ce qui ne change pas grand-chose.
- Oui, ce qui ne change pas grand-chose, mais j'aime la précision, et justement la précision, Laurent Briard, j'ai dit tout à l'heure qu'un couteau avait été trouvé dans un sac d'un enfant de 9 ans, 8 ans et demi, je crois, c'est cela ? Ah oui, alors, il y a une enquête en cours, il y a un droit de réserve, mais ça n'a pas été trouvé dans le cartable de l'enfant.
- Ce n'était pas dans un cartable que ça a été trouvé.
- Ça a été trouvé où ? C'est un couteau ou plusieurs couteaux ? Alors, il y a l'enquête en cours, vous comprenez bien, mais c'est plusieurs, ça je crois que tout le monde le sait maintenant, c'est plusieurs.
- Plusieurs couteaux retrouvés donc dans le casier de cet élève.
- C'est bien ça, Laurent Briard ? Oui, oui, oui.
- Dans le casier de cet élève. Un élève qui a 8 ans et demi, c'est cela aussi ? Alors, on est sur des élèves qui ont entre 8 et 9 ans, voilà, c'est dans le cursus où ils sont, dans cette classe, c'est des élèves de 8 à 9 ans.
- Des élèves de 8 à 9 ans, de CE2 donc ? Oui, tout à fait, CE2, élèves de CE2.
- De CE2. Lundi, vous êtes maire de Vendôme, vous apprenez cela. Alors, que faites-vous ? Alors, je suis maire de Vendôme, j'apprends ça dans la soirée.
- Moi, ce que je fais, j'ai ce que je fais, j'ai ce que je fais.
- J'essaie de joindre la directrice parce que, ce qu'il faut savoir pour nos auditeurs, c'est que tout cela dépend de l'éducation nationale.
- Les maires n'ont pas autorité sur le temps scolaire, mais voilà, quand on est maire et citoyen, on ne peut pas regarder cela comme un banal fait divers.
- Donc moi, dès mardi matin, je me suis rendu à l'école avec le sous-préfet, mon adjointe à la vie scolaire et mon élu qui me représente au conseil d'école, pour rencontrer la direction de l'équipe pédagogique, pour parler avec eux face à ce qui s'est passé, pour pouvoir échanger, essayer de comprendre.
- Et puis, eux également.
- Bien évidemment, quand on passe dans la cour, aussi échanger avec les élèves, les enfants, qui sont de jeunes enfants, comme je le disais, évidemment.
- Et je suis retourné hier soir à la sortie de l'école pour aussi échanger avec les parents qui le souhaitent, même si, effectivement, je n'ai pas pour prétention de remplacer la direction académique, que je vais saisir dès aujourd'hui, d'ailleurs, je le précise d'un courrier, pour demander à la fois dans l'accompagnement de l'équipe pédagogique, mais aussi des enfants et des parents, qu'il y ait des choses de mise en place, parce que, je le répète, moi, je trouve que c'est choquant, c'est assez incompréhensible d'avoir de telles intentions à presque neuf ans, et on ne peut pas banaliser ce fait, voilà.
- Vendôme, ce n'est pas une ville où il y a ce genre d'attitude et de comportement, c'est une école qui a été intégralement refaite, qui est plutôt très agréable, donc c'est de l'incompréhension, c'est un choc, et du coup, il ne faut pas banaliser cela, mais au contraire, l'accompagner et tout faire pour que ça ne se reproduise pas.
- Est-ce que vous avez rencontré les parents de cet enfant ? Non.
- Moi, je ne les ai pas rencontrés.
- Vous ne les connaissez pas ? Non, il y a une enquête en cours, donc je n'ai pas d'identité, je n'ai rien.
- Bien sûr, bien sûr, mais bon, parce qu'ils sont...
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