Retranscription des premières minutes :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- Karl Olive, bonjour. Bonjour Jean-Jacques Bourdin.
- Merci d'être avec nous, vous êtes député ensemble pour la République des Yvelines, ancien maire de Poissy, Karl Olive, dans votre commune de Poissy, vous avez malheureusement appris parfois que des élèves entraient dans le collège ou au lycée avec des armes blanches, ça arrive, ça arrive malheureusement ? Oui ça arrive et on peut se poser les questions et comme la pauvre Mélanie a subi un tel effroi, oui ça peut arriver, la sécurité zéro n'existe pas, pour autant on a un vrai sujet à se poser sur d'abord le mal et aussi les racines du mal, Jean-Jacques Bourdin, le mal c'est quoi ? C'est comment aujourd'hui on peut autoriser et permettre à un gamin de 13 ans d'arriver avec une arme blanche ? Et moi je suis, et je l'ai dit il y a déjà un mois, alors qu'on m'a rionné, oui il faut interdire la vente des armes blanches aux mineurs, c'est une petite pierre, à côté d'autres pierres… C'est ce qui a été décidé hier par François Bayrou.
- Oui, oui, je mets trop tard, la deuxième chose c'est équiper nos collèges et nos écoles, il faut passer par là, par des équipements de vidéoprotection, on a eu des expérimentations notamment dans les Yvines et ça fonctionne, sur la détection de foules lorsqu'il y a des mouvements qui est fait, les fouilles… La vidéoprotection plus efficace, parce que les portiques c'est très contesté, il y a des armes blanches par exemple en céramique qui ne sont pas détectées.
- Effectivement, alors la vidéoprotection oui, quand elle est bien opérée, avec ce qu'on appelle des CSU, Jean-Jacques Bourdin, des centres de supervision urbain qui peuvent être mutualisés à l'échelle du département, je pense que dans les Yvines le conseil départemental a mis ça en place, Valérie Pécresse, donc avec Pierre Bédié dans le département des Yvines, Valérie Pécresse expérimente aussi cela dans les lycées d'Ile-de-France, il n'y a pas de bonne ou de mauvaise solution, il y a des solutions, c'est pour ça que moi depuis hier, j'ai fait des expériences, depuis hier on entend bien le Yaka Faucon, non il n'y a pas de Yaka Faucon.
- Ça me fait plaisir de vous entendre dire ça, parce que je vois tous les partis politiques récupérés évidemment, comme toujours les drames, et encore une fois avancer des solutions, alors il y a la répression qui est indispensable, la prévention, la répression, mais la prévention ce n'est pas que ça, la prévention c'est aussi la santé mentale, se préoccuper de la santé mentale de ses collégiens et de ses lycéens.
- Jean-Jacques Bourdin, un Français sur cinq, un Français sur cinq, touché, touché.
- Touché par des aspects de psychothérapie parfois, je regardais les chiffres, ils sont effarants, entre 18 et 24 ans, 20% de dépression en 2021, 50% déjà touchés des étudiants avec des symptômes dépressifs, sur les 11, les 11-15 ans c'est 45% d'anxiété, et sur les collégiens, comme le collégien d'hier, 24% d'idées suicidaires, là on est sur les racines du mal, et là il faut investir massivement, alors encore une fois, ce n'est pas le Yaka Faucon, mais quand on voit ce qui se passe, aujourd'hui, et c'est vrai que l'épisode post-Covid est dramatique sur ce sujet-là, oui on est dans la prévention, aujourd'hui le coût de la santé mentale en France c'est 163 milliards, il est temps d'investir, et ne pas considérer que c'est une dépense, c'est un investissement, et derrière, écoutons les acteurs directs et indirects de l'éducation nationale, pour pas qu'on soit dans le Yaka Faucon, on peut aussi parler de harcèlement Jean-Jacques Bourdin, parce que le harcèlement est aussi une des pistes qui nous entraîne parfois à faire des excès, comme malheureusement, peut-être, ça s'est passé hier.
- Oui, peut-être, vous dites peut-être, parce que le garçon qui a poignardé Mélanie, garçon de 14 ans, était référent à harcèlement dans son collège, mais il avait fait l'objet de deux expulsions temporaires en début d'année, parce qu'il avait commis des actes violents, le harcèlement, il se murmure qu'il était...
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