Retranscription des premières minutes :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- Patrick Larose, bonjour.
- Oui, bonjour.
- Merci d'être avec nous.
- Vous présidez le tennis club de Pouilly-en-Oxois.
- Vous adorez le tennis, moi aussi j'adore le tennis.
- Passionné.
- Patrick Larose, bien.
- Comment suivez-vous les matchs de la jeune fille que vous avez entraînée entre 8 et 12 ans et qui s'appelle Loïse Boisson ? C'est vraiment très difficile parce qu'il y a de l'émotion.
- On vibre, on est comme tout le monde.
- On veut qu'elle gagne et on est derrière elle.
- C'est vrai que c'était tellement une belle aventure qui lui arrive.
- En même temps, c'est une espèce de récompense aussi.
- Je suis très fier d'avoir participé à sa formation.
- C'est entre 6 ans et 12 ans en réalité, pendant 5 saisons.
- Forcément, on ne peut pas dire que c'est une belle aventure.
- On ne peut être que très fier.
- Je pense qu'elle va continuer encore son parcours qui paraît extraordinaire pour tout le monde.
- Mais dès le début, il ne faut pas croire, dès le début, quand je l'ai eu dans les tests de tennis...
- Vous dites 6-12 ans, Patrick Larose.
- Vous dites 6-12 ans.
- Vous suivez ces matchs à la télévision, j'imagine ? Bien sûr.
- Ils m'ont invité d'ailleurs à France Télévisions cet après-midi.
- Je vais prendre mon train tout à l'heure pour Paris.
- C'est bien, Patrick Larose.
- Comme ça, vous allez pouvoir...
- L'assister, l'assister à 6 ans.
- Vous l'avez vu arriver...
- À 6 ans, elle n'avait jamais touché une raquette ? Non, elle n'avait jamais.
- C'est la première fois qu'elle venait au club.
- Elle venait s'inscrire.
- Et puis, comme j'ai organisé des petits tests pour elle, c'était à la SPTT Dijon.
- Et donc, j'ai organisé des petits tests pour tous les enfants.
- Et puis, quand elle est passée, j'ai dit...
- Par rapport aux petits tests de vitesse, de ramassage de balles, j'ai dit, mais on a une pépite, il y a quelque chose.
- Je n'ai jamais vu ça.
- J'ai tout de suite décidé des qualités hors normes.
- Et j'ai tout de suite vu...
- Ses parents, à la fin de la séance, j'ai dit...
- Mais là, face à maman, je lui ai dit...
- Là, il faut faire quelque chose.
- Votre fille, elle est vraiment faite pour le haut niveau.
- Si vous voulez, on peut mettre en place une structure que je dirige...
- Enfin, que j'organiserai, que je suivrai.
- Et donc, je l'ai encadré 4 fois par semaine, 1h30.
- Puis, c'est parti comme ça, quoi.
- Avec un environnement familial très favorable.
- Parce que les parents étaient...
- Oui, sportifs.
- Le père était basket-pour-professionnel.
- Zahmer aussi.
- Donc, il y avait un environnement familial pour l'aider.
- Tous les ingrédients étaient réunis.
- Pour qu'elle aille vers le haut niveau.
- 4 fois 1h30 par semaine, alors ? Ça a commencé comme ça ? Alors que...
- Oui, oui.
- C'est pas...
- Il ne faut pas croire que c'est 1h30 très violente au niveau de l'intensité physique.
- Il y a des variations.
- Il y a des pauses.
- Il y a des discussions.
- Il y a un travail physique.
- Il y a ça ludique, etc.
- Mais elle a fait une progression extraordinaire, rapide.
- Et puis, avec une volonté que je n'avais jamais vue chez elle.
- Une combativité incroyable pour une petite fille de cet âge-là, quoi.
- Dès le début, elle était...
- Alors, évidemment, elle était...
- Dès le début, elle était souvent...
- Comme elle était très perfectionniste, avec un caractère, on va dire, bien trempé, donc une personnalité forte, c'est pour ça que j'ai individualisé la structure d'entraînement pour elle, pour que ça lui convienne vraiment.
- Et, évidemment, ça allait amener des frustrations quand elle ne réussissait pas tout de suite.
- Et donc, de temps en temps, il y avait des jets de raquettes, etc.
- Elle avait donc du mal à gérer ses émotions.
- Des colères, des colères contre le monde.
- Des colères.
- Exactement.
- Ce qui est un peu logique, quand on veut réussir, ça fait partie des choses.
- C'est normal.
- Quand on est frustré, mais il ne faut pas...
- Il faut le prendre comme une qualité.
- D'ailleurs, quand on voit le contraste avec maintenant, où elle maîtrise ses émotions complètement, c'est qu'elle a fait un parcours dans la gestion des...
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