Retranscription des premières minutes du podcast :
- 14h-16h, Brigitte Lahaye, Sud Radio.
- Je crois que nous avons tous des désirs, mais ils ne se manifestent pas de la même manière, suivant notre propre parcours, notre âge, mais aussi nos expériences de vie.
- Aujourd'hui, nous sommes avec Yves Pslati, et j'aime bien son concept de sexualité positive, parce que si déjà tout le monde voyait la sexualité comme quelque chose de positif, eh bien, ce serait plus facile que l'on arrive à trouver une belle entente sexuelle dans les couples.
- Je trouve d'ailleurs que l'une des dérives actuelles du mouvement MeToo, c'est justement de diaboliser.
- Diaboliser, à nouveau, tout ce qui touche de près ou de loin au sexe.
- La libido, c'est l'envie, au sens large du terme, et elle se manifeste chez chacun d'entre nous différemment.
- Et donc, je vous propose que, grâce à Yves Pslati, vous soyez plus en phase avec votre libido et celle de votre partenaire.
- Si le sujet vous tente, n'hésitez pas, vous venez nous rejoindre, et vous nous appelez au 0 826 300 300.
- Bonjour Yves Pslati.
- Bonjour Brigitte.
- Merci d'être avec nous.
- Alors oui, vous êtes d'accord.
- On n'a pas tous le même appétit sexuel.
- Il y en a des plus gourmands que d'autres sur ce plan, comme pour beaucoup de choses d'ailleurs.
- Oui, même chez une même personne, l'appétit sexuel aussi peut changer dans le temps, dans le jour, dans la minute même.
- Peut-être que maintenant on est plus ouvert, mais dans sa minute, on va être moins ouvert à la sexualité.
- Il y a plusieurs facteurs.
- Mais grosso modo, il y aura des gens qui vont être beaucoup plus ouverts que d'autres.
- Ceux qui sont ouverts, je les appelle les sexualités, ils sont sexophiles, ils aiment bien le sexe, la sexualité.
- Et les autres, je les appelle les sexophobes.
- Ils n'aiment pas beaucoup.
- Un tiers de la population est plus ou moins sexophile, un tiers sexophobe.
- Et entre les deux, je les appelle les interdictants du sexe.
- Un jour oui, un jour non.
- Ça va dépendre de l'humeur que j'ai en ce moment-ci.
- Alors, vous avez aussi une manière de nous traiter en catégories, comme au foot, première division, deuxième division.
- Et ça, je sais que ça parle beaucoup aux gens, parce que c'est finalement...
- Il y a une échelle, quoi.
- Il y a une échelle.
- En tant que sexologue, je dois savoir à qui j'ai affaire.
- J'ai un patient ou une patiente devant moi.
- Je veux savoir qu'est-ce qu'elle a fait dans sa vie, où elle joue, dans quelle catégorie elle joue.
- Pour comprendre si, quand ils vont former un couple, le couple est assorti ou bien il est mal assorti.
- Évidemment, dans nos consultations, deux sexophobes, c'est-à-dire couple assorti, on ne les voit pas, deux sexophiles, couple assorti.
- On ne les voit pas.
- On va avoir un sexophobe et un sexophile.
- Alors, couple mal assorti.
- Je veux savoir qui est le sexophile, qui est le sexophobe, pour voir sur quoi on va travailler.
- Est-ce que...
Transcription générée par IA