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Par avec Olivier Falorni

Fin de vie : Le gouvernement Barnier va-t-il le soutenir le texte ?


Olivier Falorni a déposé sa proposition de loi relative à la fin de vie : Le gouvernement Barnier va-t-il le soutenir le texte ?
Les invités

Retranscription des premières minutes du podcast :

- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- Loïc Rézybois avait 47 ans. C'était un policier, ancien policier, atteint de la maladie de Charcot.
- Il est décédé hier après une sédation profonde. Il attendait. Il attendait une loi.
- Il a choisi de mourir en France. Il voulait choisir quand, comment et où mourir.
- Olivier Falorni, bonjour. Il habitait l'île de Ré. Vous êtes député de l'île de Ré.
- Oui, je connaissais bien Loïc. J'ai eu l'occasion de le rencontrer plusieurs fois dans son village, au Port-en-Ré.
- C'est quelqu'un qui a mené un combat extraordinaire jusqu'au bout.
- Il a fait de sa fin de vie l'engagement, j'allais dire, d'une vie.
- C'est-à-dire pouvoir choisir de mourir comme on l'entend.
- Et à la fois, je suis triste aujourd'hui.
- Mais heureux aussi, parce qu'il a pu partir non pas comme il voulait, mais là où il voulait.
- Alors, la fin de vie. Un texte de loi était en discussion à l'Assemblée nationale.
- Et puis, il y a eu dissolution. Où en est-on aujourd'hui, Olivier Falorni ? Alors, malheureusement, le texte a été abandonné.
- C'est-à-dire que nous changeons de législature. Donc, il faudra tout reprendre du début.
- En revanche, ce que je souhaite, c'est qu'on ne reparte pas de zéro.
- Je m'explique.
- Dès le premier jour de cette nouvelle législature, le jour de l'élection de la présidente de l'Assemblée nationale, j'ai déposé une proposition de loi qui reprenait à la virgule près le texte tel qu'il était au moment de la dissolution, en intégrant tous les amendements votés par les députés.
- Et maintenant, je souhaite que l'Assemblée nationale se saisisse.
- Vous savez, l'Assemblée nationale, c'est une grande fille.
- Elle est majeure.
- L'Assemblée nationale, elle peut aussi légiférer par elle-même.
- On n'est pas obligé d'attendre un texte gouvernemental.
- Je rappelle, parce que...
- Tout le monde, finalement, tout le monde l'a oublié.
- Les deux grandes lois sur la fin de vie, la loi Leonetti de 2005 et la loi Kless-Leonetti de 2016, étaient deux propositions de loi émanant à chaque fois, Leonetti député, Kless-Leonetti député à l'époque.
- Donc faisons en sorte que cette proposition de loi puisse être réinscrite le plus rapidement possible.
- Je compte sur la présidente de l'Assemblée nationale et je compte sur le regard bienveillant.
- Je ne demande pas, à la limite, je ne demande pas à Michel Barnier de s'engager, le sujet que je vois...
- Il ne s'est pas engagé pour l'instant.
- Il ne s'est pas engagé sur de nombreuses questions.
- Il n'a pas eu le temps, pour l'instant, de se prononcer.
- Mais quand même, dans son gouvernement, pardon, mais plusieurs ministres sont opposés à ce texte sur la fin de vie.
- Oui, mais à l'inverse, il y en a qui sont favorables.
- Il y en a qui sont favorables.
- Je vais vous citer deux ministres qui sont co-signataires de ma proposition de loi parce qu'ils étaient députés à l'époque.
- Agnès Pannier-Runacher, Paul Christophe, ministre des Solidarités.
- Et puis, effectivement, il y a dans ce gouvernement, des adversaires résolus que j'ai...

Transcription générée par IA

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