Retranscription des premières minutes :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-10h, Patrick Roger. Et à 8h08, soyez libres, nous sommes à l'heure avec vous, Elisabeth Lévy.
- Bonjour Elisabeth. Bonjour Patrick. Nous allons revenir avec vous sur cette pétition on en a parlé dans le Grand Matin, évidemment qui réclame des rames réservées aux femmes dans les transports en commun en région parisienne.
- Oui, alors elle a recueilli 15 000 signatures en quelques jours et elle ne vient pas d'associations qui voudraient du buzz ou des subventions, mais de Marica, qui est une usagère régulière du RER D.
- Les femmes ne se sentent pas en sécurité dans les transports d'Île-de-France, écrit-elle.
- Elle demande donc à Île-de-France Mobilité et à la SNCF de tester des wagons pour les femmes et les enfants dans les RER et les trains de banlieue, comme c'est d'ailleurs le cas à Londres, Mexico et dans beaucoup d'endroits.
- Et puis pourquoi pas le couvent, cher Patrick ? Ça, c'est ça ! C'est pour bientôt.
- Bon, alors ce que j'appellerais une non-mixité subie a peu de chances d'advenir tout de même, parce qu'Île-de-France Mobilité préfère les trains BOA, vous savez, où il n'y a pas de séparation entre les voitures.
- Voilà, c'est ça. Ils misent plutôt là-dessus et sur les caméras.
- Mais tout de même, cette proposition est symptomatique d'une terrible régression, parce qu'avant même que les femmes obtiennent l'égalité des droits, la France était le pays de la mixité heureuse au XVIIIe siècle, David Hume, qui est un philosophe anglais, qui était, l'appelait la patrie des femmes.
- La visibilité des femmes dans l'espace public, leur présence, ça n'est pas négociable, c'est le cœur de notre identité.
- Donc cette proposition, que je comprends, est un aveu d'impuissance.
- C'est comme on est incapable de protéger les femmes, on veut les parquer.
- C'est un peu la même logique que quand on interdit les couteaux, faute de neutraliser ceux qui s'en servent.
- Mais je suis comme vous, c'est-à-dire que je comprends, en fait, des femmes aussi qui veulent être protégées.
- Alors on fait comment, justement ? Alors d'abord, pour commencer, il n'y a pas de solution simple, évidemment, justice, police, je vous passe tout ça.
- Mais pour commencer, le plus important dans ce domaine, c'est, comme disait Peggy, de voir ce qu'on voit.
- En l'occurrence, que ce sont rarement des mâles blancs qui enquiquinent ou terrorisent vos filles ou vos compagnes dans le métro, comme d'ailleurs l'a dit le chancelier Mertz la semaine dernière.
- En Allemagne, oui.
- En 2024, les étrangers représentent, donc ils doivent être moins de 10% de la population, 41% des agressions sexuelles dans les transports et 60% en Ile-de-France.
- Bon, ils ne sont pas exclusifs, quoi, aussi.
- Oui, oui, bien sûr, évidemment.
- Mais si on parle de fossés, si on parle de dimensions culturelles, il faudrait ajouter que c'est les agressions qui sont commises par ces descendants d'immigrés qui se sentent moins français, veulent être moins français que leurs grands-parents.
- Alors ça ne signifie évidemment pas que la majorité des étrangers ou des descendants, il vaut mieux le préciser, soient des agresseurs, évidemment, mais que l'insécurité sexuelle, qui a beaucoup augmenté, tout de même, est largement fabriquée par notre laxisme migratoire et notre renoncement à assimiler ou même intégrer.
- Nous laissons entrer des milliers de jeunes hommes qui sont habitués à des femmes, je suis désolé, qui sont enfermées, voilées ou bâchées, et on n'exige jamais d'eux qu'ils respectent quoi que ce soit, nos mœurs, nos valeurs, etc.
- Alors beaucoup, oui, eh bien, ils pensent qu'une femme libre, une femme en mini-jupe, est à prendre.
- Eh bien, cette vérité qui est connue de tous, et particulièrement des usagers des transports, est interdite.
- Je vous rappelle ce que dit...
- Oui.
- ... disait Caroline Dehasse après les viols de masse de Cologne en 2016, quand on parlait de choc des cultures.
- Elle répondait, vous avez de la merde raciste dans les yeux, je cite.
- Et aujourd'hui, c'est pareil, les médias de gauche oublient, par exemple, de préciser que l'agresseur présumé de la jeune Jordana dans le RERC est égyptien.
- Eh bien, voilà, pour que nos belles âmes puissent se complaire dans ce merveilleux déni, qu'est-ce qu'on fait ? On oblige les...
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