Retranscription des premières minutes :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-10h. Maxime Liedot.
- Et soyez libres avec vous, Régis Maillot. Bonjour. Bonjour, bonjour.
- En ce vendredi matin, comme tous les vendredis, on vous retrouve avec votre regard acéré, votre plume.
- Et aujourd'hui, c'est vrai que vous nous parlez d'un miracle économique.
- Eh ben oui. On a enfin trouvé quelque chose qui ne flambe pas en France, ni les prix, ni la dette.
- C'est la cote de popularité d'Emmanuel Macron. On est à 11%. C'est sublime.
- C'est plus un taux de confiance, c'est un taux d'humidité. Le gars est lyophilisé.
- Même un homéopathe dirait qu'il n'y a plus rien à diluer là-dedans.
- Il a le taux de confiance d'un Boeing low-cost en piqué.
- C'est vrai que c'est quand même une dégringolade.
- Ah oui. Il a perdu 5 points en un mois. J'ai fait le calcul. À Noël, il passe en négatif.
- C'est unique. C'est unique.
- Et on évoque quand même beaucoup, on en parlait tout à l'heure avec Benjamin Gleize, la comparaison avec François Hollande.
- Ah ben le capitaine de pédalo a été rattrapé par le paddle gonflable.
- Le dauphin coule plus vite que le tuba.
- Alors Hollande, c'est historique. On pensait avoir atteint le plancher en 2016.
- Macron, il est en train de rajouter un sous-sol, un parking, un niveau moins 3.
- Et pour vous, il est clairement en train de gagner le match du président le plus impopulaire de la 5e.
- Exactement. Hollande, on le trouvait nul, mais on ne le détestait pas.
- C'est vrai.
- Alors que Macron, c'est l'inverse. On sait pas trop ce qu'il fait, mais on sait qu'on peut pas le blairer.
- Il y a un côté bien, c'est pour lui. Macron, c'est le gars, c'est quand vous êtes à l'école, qui te corrigeait sans lever la main.
- Eh ben quand il se plante, c'est pas de la joie, c'est du retard-vengeance.
- Mais est-ce qu'on a quand même une idée de qui sont ces fameux 11% qui restent ? Eh ben ça, c'est la vraie question. Quelqu'un, leur 0,6. Moi, je veux les rencontrer, ces 11%, ces survivants du réel alternatif.
- Je veux dire, ces gens, ils ont une foi qui déplace les urnes. Des optimistes à qui tu annonces une invasion de punaise et qui répondent « Oui, mais elles sont européennes ».
- Alors moi, je veux dire, aujourd'hui, si vous faites partie des 11%, appelez-nous au standard de Sud Radio.
- N'ayez pas honte, vous êtes macronistes, ce n'est pas sale. On veut juste comprendre et vous aider à sortir de là. Voilà.
- Et ça doit même arriver à des gens très bien rassurants, tout le monde. Et pour remonter, concrètement, il doit faire quoi ? Oh ben, il n'y a plus rien à faire. La méthode d'Anouna, vous savez, c'est le trash. Le trash. C'est-à-dire à moins 10, il enlève la moumoute.
- À moins 8, il fait un concours de celui qui pissera le plus loin avec Brigitte.
- Non.
- Non, pas sous la barrière des 5. Il se met en couple avec Jordan Bardella. C'est du trash. Il faut faire même le fake news. Voilà.
- Et autre sujet. Alors là, je ne sais pas si c'est du trash, mais ça fait réagir. C'est Gérald Darmanin qui allait rendre visite à Nicolas Sarkozy à la prison de la santé, directement.
- Oui. Alors là, les mauvaises langues disent que c'était du repérage.
- Ah oui. C'est ça.
- Comme disait Colus, un comté-ministre a plus de chances de finir en prison que de retourner à l'école.
- Et on ne sait pas du tout, par contre, ce qu'il a pu lui apporter.
- À mon avis, son CV. Il lui a apporté son CV.
- Au cas où tu puisses le pistonner plus tard. Ou alors le numéro du gars qui planque les téléphones dans les citrouilles d'Halloween.
- Et ça, c'est sûr que c'est une visite qui a suscité énormément, énormément de commentaires.
- Ah bah tu m'étonnes. Voir un ancien ministre de l'Intérieur visiter un ancien ministre de l'Intérieur en cellule, c'est pas commun, quoi.
- Je veux dire, c'est comme si Balkany prenait des nouvelles de Balkany. C'est pas une visite, c'est un team building judiciaire, là.
- Finalement, la santé, c'est devenu la permanence...
Transcription générée par IA