Retranscription des premières minutes :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-10h, Benjamin Gleize. Et à 8h07, c'est l'heure de retrouver Elisabeth Lévy. Soyez libres. Bonjour, Elisabeth.
- Bonjour, Benjamin. Bonjour à tous. Bon, qu'est-ce qui se passe, Elisabeth ? Il paraît que vous rêvez d'être allemande, c'est ça ? Oui, oui, oui. Eh bien je ne croyais pas prononcer cette phrase un jour, Benjamin. Mais oui. Pardon. Quelle chance d'être allemand.
- Alors je ne dis pas ça par goût immodéré des saucisses, des BMW ou des marécages philosophiques, mais parce que le chancelier Maire manifeste une liberté et de parole inconnue chez nos dirigeants.
- Alors je vous raconte l'affaire. Le 14 octobre, on l'interroge sur les migrants et il parle d'un problème non résolu dans le paysage urbain.
- Ça, c'est la traduction littérale qu'a donnée la presse française. Ce qu'ils visent, c'est ce que nous appelons nous la délinquance ou l'insécurité urbaine.
- Une semaine plus tard.
- Alors qu'on lui demande de s'expliquer, il met les pieds dans le plat. Demandez à vos filles. Elles vous diront qui leur cause des problèmes le soir.
- Alors là, c'est un tollé. Les belles âmes manifestent devant le siège de son parti, la CDU. On hurle à l'aïfdisation des esprits. La gauche du parti se bouche le nez.
- Et Maire précise ensuite d'ailleurs qu'il parlait seulement des migrants délinquants et en situation irrégulière. De toute façon, les Allemands ont compris ce qu'il voulait dire. 64% l'approuvent.
- Et alors pourquoi êtes-vous jalouse, Elisabeth ? Eh bien je suis jalouse parce que si Sébastien Lecornu prononçait cette phrase, ou quelqu'un d'autre d'ailleurs, il serait immédiatement traîné devant les tribunaux.
- Nos dirigeants et nos élus, d'ailleurs, rivalisent dans la soumission au politiquement correct et dans le déni. Alors c'est pas seulement... C'est un peu, mais pas seulement parce qu'ils ont peur du bad buzz ou parce qu'ils veulent qu'on parle d'eux dans le monde gentiment, mais c'est aussi parce qu'une grande partie de nos élites pensent vraiment que refuser ou vouloir contrôler ou s'inquiéter l'immigration, eh bien c'est un signe d'étroitesse d'esprit, voire de racisme. Alors donc contrairement à Mers, eh bien que se passe-t-il ? Nos gouvernants ne voient toujours pas ce qu'ils voient.
- Et que ne voient-ils pas, par exemple, que l'islamisme qui a tué en janvier et en novembre 2015... Vous savez, on va célébrer les 10 ans du 13 novembre 2015.
- Eh bien que cet islamisme se déploie toujours plus sur tout le territoire, que les émeutes de 2005 dont on célèbre les 20 ans n'ont pas été engendrées par la relégation.
- social ou par le racisme, mais par le séparatisme ethnico-religieux. Et ils expliquent encore d'ailleurs que le problème, c'est toujours qu'on n'investit pas assez dans nos banlieues.
- Ils ne voient pas non plus que l'antisémitisme et la délinquance sont très largement nourris par l'immigration et par une partie de sa descendance.
- Et enfin que la majorité des agressions sexuelles de voie publique sont commises par des jeunes hommes qui viennent de cultures où on enferme, où on bâche, où on voile les femmes et qui considèrent donc qu'une femme libre est à prendre.
- Alors oui, que toutes ces grandes consciences demandent à leurs filles de qui et de quoi elles ont peur le soir.
- Mais beaucoup sont tellement aveuglés par leurs bons sentiments ou peut-être par leurs ambitions électorales qu'ils n'entendent pas leurs électeurs.
- Alors je ne suis pas sûr qu'ils écouteraient leurs enfants.
- Merci beaucoup Elisabeth Lévy. Soyez libre. On vous retrouve ma chère Elisabeth tout à l'heure à 8h30, 8h30, 9h.
- Le Grand Débrief, ce sera avec Éric Revelle et on reviendra notamment sur...
- sur ses propos du chancelier allemand tout à l'heure.
- Donc avec Éric. D'ici là, dans un instant, on reste ensemble.
- L'invité, le grand invité de Jean-François Aquilie à suivre, ce sera Nicolas Dufour, qui est directeur général de la Banque Publique d'Investissement.
- Et il va nous le dire, vous allez l'entendre, il va falloir travailler plus.
- La retraite à 68 ans sera inéluctable. C'est notamment ce qu'il dit.
- Explication à suivre juste après ça.
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Transcription générée par IA