Retranscription des premières minutes :
- « Le Grand Matin Sud Radio, 7h-10h, Patrick Roger. » « Soyez libres comme chaque matin avec vous, Elisabeth Lévy, mardi, mercredi, jeudi, puisque évidemment c'est Françoise Degoy le lundi. Elisabeth, bonjour. » « Bonjour, bonjour Patrick, bonjour à tous. » « Oui, a priori, c'est une cause indiscutable. Qui serait pour la désinformation ? Enfin, ni Géraldine Bosner, qui est journaliste au point et auteur de cette excellente enquête dont je parle ce matin sur l'association Côte à Climat, ni votre servante ne mettent en doute le changement climatique, évidemment, et elles ne sont pas pour la désinformation.
- Alors, simplement, pour cette association qui est à la manœuvre sur ce projet de loi dont je vais vous parler et qui défend réellement...
- « La désinformation commence dès qu'il y a questionnement. Ce lobby très militant, qui bénéficie de beaucoup de soutien et de subventions et qui a pas mal d'influence, on l'apprend dans le point, eh bien, il a créé il y a un an un observatoire des médias sur l'écologie, une sorte de flic, qui flique donc une vingtaine de télés et de radios, dont Sud Radio, et dont l'algorithme a détecté en 2025, je cite, 128 cas de désinformation climatique.
- Et 373 cas de discours de l'inaction, c'est-à-dire qui décrédibilisent les solutions. Alors, attention, qu'est-ce que ça veut dire, décrédibiliser les solutions, et les acteurs, d'ailleurs ? Si vous n'êtes pas convaincus que les eaux lièvres vont nous sauver, si vous remettez en cause, par exemple, l'interdiction des voitures thermiques à l'horizon 2035, comme essaye de le faire Luc Châtel, qui sonne l'alarme...
- Oui, mais c'est l'Allemagne qui est aujourd'hui, alors que la France maintient encore, mais bon, alors...
- Voilà, mais en tout cas...
- En tout cas, si vous faites cela, comme le font un certain nombre de gens, tout à fait éminents, donc si vous remettez, si vous parlez de l'efficacité des ZFE comme Alexandre Jardin, eh bien vous êtes complotistes, climato-sceptiques, populistes, et Quotaclimat vous dénoncera comme tel sur les réseaux, bien sûr, mais aussi à l'ARCOM, l'objectif étant de faire taire absolument toute divergence et d'interdire tout débat.
- Bon, mais cette association, quand même, je le pense...
- Elle entend participer au débat, pas l'interdire.
- Eh bien bien sûr que si, elle veut l'interdire.
- Ah bon ? Oui, oui, oui, d'abord, si vous voulez, c'est soviétique, elle veut que les médias audiovisuels, elle exige que les médias audiovisuels consacrent 20% du temps d'antenne aux questions environnementales.
- Pourquoi 20 et pas 40, alors ? Elle réclame donc le vote d'une loi qui interdirait notamment de minimiser le danger climatique, donc, ou de discréditer, comme on l'a dit, les tenants d'une certaine ligne, donc, c'est vraiment important, c'est pas juste du blabla, parce que certaines opinions seraient interdites par la loi, tandis qu'il y aurait une vérité officielle, et ceux qui la défendent seraient protégés contre la critique, c'est-à-dire, j'ai pas le droit de dire que, je ne sais pas, Mme Morvan, par exemple, je pense à elle, parce que j'ai lu des choses d'elle, me semblent, non, pas du tout pertinentes, je n'aurais pas le droit de dire cela.
- D'accord.
- Donc, excusez-moi, c'est quand même des problèmes.
- Donc, il y a des exemples.
- Oui.
- Il y a TF1 qui a été épinglé pour avoir donné la parole à des agriculteurs qui protestaient contre l'excès de noms, sans qu'il y ait un contradicteur dans le sujet, non, mais...
- Et France Info, qui a été dénoncée pour avoir interviewé le PDG de Coca-Cola avant les JO, vous savez, parce que Coca-Cola serait coupable de greenwashing, quand un climat préfère le brainwashing, sans doute, c'est-à-dire le lavage de cerveau.
- Alors, évidemment, ce texte liberticide.
- Et soutenu, surtout par des élus de gauche et du nouveau Front populaire.
- Mais aujourd'hui, vous savez, le danger, c'est que, vous voyez bien, l'Assemblée ne va pas voter une grande réforme de grandes lois.
- Donc, donc, donc, il y a toujours un petit risque, surtout si ça patauge avec le budget, que les députés se donnent l'illusion d'agir avec un texte que beaucoup voteront, parce qu'ils auront peur d'être eux-mêmes voués au gémonie du climato-scepticisme.
- Eh bien, cette loi serait un recul...
Transcription générée par IA