Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le grand matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- Le suspect de 22 ans accusé du meurtre de Philippine avait déjà, on le sait, été condamné pour viol.
- Et il était sous le coup d'une obligation de quitter le territoire français.
- Il a été libéré de rétention administrative au début du mois de septembre, malgré le risque de réitération de faits délictueux, selon l'ordonnance du juge de la liberté de la détention.
- De la juge, parce qu'il s'agit d'une femme. Clément Barguet.
- Oui, une ordonnance datée du 3 septembre, dans laquelle la juge des libertés de la détention rejette une quatrième prolongation de rétention du jeune Marocain dans le centre de rétention de Metz.
- La juge ne note aucun comportement qui aurait pu constituer une menace ou un trouble à l'ordre public au cours des 15 derniers jours.
- Cette décision respecte strictement la loi.
- Aucun élément ne permettait de renouveler une quatrième fois la rétention administrative de cet homme.
- Rétention administrative qui ne peut excéder 60 jours, 90 dans des cas très particuliers.
- Oui, n'était-ce pas un cas particulier ? 92, 90 jours, c'est possible, la rétention administrative en France.
- Et c'est là que ça peut paraître paradoxal.
- C'est parce que dans son ordonnance, la magistrate reconnaît que, vu le profil du condamné, le risque de réitération des faits délictueux et donc la menace de trouble à l'ordre public ne peut être exclue.
- Mais comme le jeune homme n'a pas créé de trouble en rétention, impossible légalement de les laisser enfermer 15 jours supplémentaires.
- Elle aurait pu. Elle aurait pu.
- Mais il n'y avait pas le se laisser passer des autorités du Maroc.
- Les autorités françaises attendent le feu vert, mais les autorités marocaines tardent à répondre.
- En attendant, le jeune homme est libéré, assigné à résidence dans un hôtel de Lyon avec obligation de pointage, mesure qu'il ne respectera pas.
- C'est le lendemain de sa libération que les laissés-passer consulaires est transmis aux autorités françaises.
- Mais là, il est trop tard. Le jeune homme s'est déjà évaporé dans la nature.
- Ce qu'il faut savoir, c'est que quand il est sorti de prison, au mois de juin, avant d'être placé en centre de rétention administrative, une demande de laissé-passer avait été envoyée.
- Il y a eu un imbroglio administratif qui fait que la demande est arrivée trop tard.
- Conclusion ? Conclusion ? Les autorités marocaines, qui ne sont pas en faute dans l'affaire, ont envoyé le laissé-passer consulaire plus tard.
- Le 18 juillet. Il y a eu deux relances de la part des...
- Qu'est-ce qui s'est passé pendant ce temps perdu ? Eh ben il a... Probablement... Attends, il est suspect.
- Mais bon, tu es la petite Philippine de 19 ans. Dites-moi, la question migratoire a donné lieu à une passe d'armes entre Lucie Casté et Olivier Faure.
- Oui, parce qu'on est... Elisabeth... Non, évidemment. C'était justement mardi soir.
- Ça commence mardi soir. Donc Lucie Casté est invitée sur BFM. Et alors là, bon, pardon, je vais pas avoir...
Transcription générée par IA